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Citations sur Méditer, jour après jour (306)

Quand on souffre beaucoup, qu'on est très malheureux, on se coupe du monde. On ne lui trouve plus d'intérêt, et il nous semble indifférent, presque offensant. Mais il va pourtant, à sa manière, nous aider ou nous sauver. Plus on souffre et plus on doit s'assurer de rester en lien avec tout ce qui nous entoure. La souffrance est toujours aggravée et prolongée par la rupture et l'éloignement, la rétraction sur nous-mêmes. Entraînement : lorsque je me sens malheureux, continuer de rester sensible à la beauté du monde. Même si elle ne me soulage pas, même si elle ne m'aide pas tout de suite. À un moment, tout basculera et elle me sauvera.
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Il y a des moments où mieux vaut ne rien dire. Il faut alors accepter de traverser la réalité différemment : ressentir, éprouver.
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Vivre, c'est vivre l'instant présent. On ne peut pas vivre dans le passé ni le futur : on ne peut qu'y réfléchir, y spéculer, y ressasser ses regrets, ses espoirs, ses craintes. Pendant ce temps, on n'existe pas. Se rendre régulièrement présent à la richesse de nos instants de vie, c'est vivre davantage. Nous le savons, bien sûr, nous l'avons lu et entendu; nous l'avons même pensé. Mais tout ça, c'est du bla-bla: il faut maintenant le faire, pour de vrai ! Rien ne remplace l'expérience de l'instant présent.
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Faire de notre mieux, en toute conscience et en toute présence, mais sans assujettir notre effort, qui dépend de nous, au résultat final, qui ne dépend pas que de nous...
Ne plus penser sa vie en termes de victoires ou de défaites, mais d'expériences qui nous construisent.
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Parfois, on va tellement mal qu'on doit se réfugier dans l'action seule, redevenir des bestioles, produisant inlassablement des efforts pour survivre. Sans réfléchir. Parce qu'on sait que la réflexion sous l'emprise du malheur peut produire encore plus de malheur et d'aveuglement. Alors, juste agir: savoir en gros ce qui est bon ou nécessaire pour nous, tout de même, c'est-à-dire avoir un peu réfléchi avant! Puis agir, avec une humilité totale. Le faire parce qu'on sait que cela va nous aider à survivre. Aller marcher, jardiner, ranger, bricoler, travailler. Agir non pas pour s'évader ou se sentir soulagé, mais parce qu'on ne peut rien faire d'autre et que, si on ne fait rien, on coule. Ce n'est ni drôle ni valorisant, mais il y a aussi des moments comme ça dans nos vies.
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Contempler, c'est regarder sans espérer, ni convoiter, ni commenter. C'est adopter une position d'humilité ouverte et curieuse envers le monde qui nous entoure.
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Notre société de profusion multiples crée aussi en nous des manques multiples et les deux sont liés. Voyez les maladies de pléthore, par exemple, ces maladies modernes de "trop" : trop d'aliments qui nous rendent obèse, trop de possessions qui nous rendent moroses. Le trop de quelque chose, c'est toujours un manque d'autre chose.
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Tous nos petits agacements quotidiens sont de merveilleuses occasions de travailler l'acceptation.
Tu es dérangé, contrarié, abattu ? D'abord, respire et prends conscience de tout ce qui est là : la situation et son impact sur toi. Constate ensuite que c'est déjà là. Impossible d'effacer ? Alors accepte. Enfin, vois ce qu'il y a lieu de faire ou de penser. C'est simple à comprendre et pourtant cela fait plus de deux mille ans qu'on nous le répète. Sans doute parce qu'il ne suffit pas de le comprendre, mais qu'il faut s'y entraîner chaque jour.
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Tes pensées sont comme ces feuilles, il y en a beaucoup, dans tous les sens, laisse-les aller et venir, comme ça ; c'est parfait ; cet instant est parfait ; tu n'as rien à attendre de plus que ce que tu es en train de vivre ici et maintenant.
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Je me souviens encore de mes propres réticences : "Me dépouiller de mes attentes ?! Mais sans attentes, sans buts, on va nulle part !" Justement ça tombe bien : dans la pleine conscience, on ne cherche à aller nulle part que là où on se trouve déjà …
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