À Baker Street, une nuit, un mystérieux fiacre rouge dépose, à la porte de Holmes et Watson, un moribond à demi exsangue. Son corps est recouvert de répugnantes sangsues rouges... Berk, que c'est dégouttant !
Je n'avais pas aimé les dessins à l'époque (95) et je ne les aime toujours pas... Watson est assez enveloppé, madame Hudson est obèse et Holmes a des épaules de débardeur-bûcheron-déménageur.
L'histoire se passe bien évidemment à Londres, en hiver. L'enquête est sombre et elle va nous mener sur les traces du très dangereux et exécrable Moriarty, ennemi juré de Holmes, un savant toujours prêt aux pires expérimentations, qu'elles soient humaines ou autres.
Non, il n'est pas mort, selon Holmes et comme lui, il a échappé aux terribles chutes de Reichenbach.
Et le professeur Moriarty, depuis sa mort supposée, a trouvé le moyen – apparemment – de se rendre invisible en se jouant des problèmes de "chambres closes" ! ...
Scénariste en manque d'inspiration, sans doute.
Nous passerons des beaux paysages urbains, enneigés, aux rives glauques et embrumées de la Tamise, de clubs sélects en tripots de bas étage, de gens "de la haute" aux filles perdues des bordels sournois et enfumés.
Sherlock Holmes passe de l'un à l'autre sans s'émouvoir, hautain, suivi d'un Watson plus réceptif, attentionné.
Ceux ou celles qui, comme moi, ont lu les albums de "Ric Hochet" dont le scénariste est le même qu'ici (A-P Duchâteau) savent qu'avec lui au scénario, c'est parfois rocambolesque.
À la limite du fantastique et surnaturel.
Bref, si vous la trouvez en occase, achetez-là, sinon, vous n'en mourrez pas si vous ne la possédez pas.
Par contre, si vous aimez le surnaturel et les choses pas toujours "nettes" et pas toujours bien expliquée, la bédé est pour vous.
J'ai tout de même passé de bons moments avec elle et je viens de la relire.
Il y en a eu des bien pires dans cette collection !
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