- Alors elle en pense quoi La Tapioca de ce livre ?
- Et bien je me suis foutrement ennuyée !
- Quoi ? mais enfin comment avez-vous pu ne pas être sensible à la poésie de ce texte ?
- Vous parlez de poésie là où moi je ne vois que platitude. L'écriture se veut onirique mais c'est tellement réfléchi que j'ai eu une impression de vide (vous me direz que pour un roman se passant en montagne, c'est normal).
- Soit, mais l'histoire ?
- J'avoue que l'histoire aurait pu me plaire. Je reconnais à notre héros paléontologue un petit côté Capitaine Achab dans sa quête insensée du fossile, dans sa fixation qui met en danger son équipage. Mais n'est pas
Herman Melville qui veut et un brontosaure ne remplacera jamais une baleine blanche. On est loin du grand roman d'aventure ou du conte philosophique. L'intrigue s'étiole au fil des pages, tout devient fade au fur et à mesure du livre.
- Et le rapport à la mère ? C'est tout de même touchant cet homme qui voue un amour éperdu a sa mère disparue quand il était jeune.
- Vous parlez d'un fils qui veut devenir quelqu'un pour combler sa mère ? d'un fils qui a une admiration sans borne pour sa maman ?…. Désolée mais «La promesse de l'aube» version Alpine manque sérieusement de consistance.
- En gros vous ne faites que des comparaisons ! Ce n'est jamais bon en littérature, vous le savez bien.
- Je le conçois mais quand on reprend des codes et des thèmes qui ont marqué le lecteur, on court le risque de se confronter à ce type de rapprochements. Pour ne pas vous fâcher davantage, je vais m'abstenir de tout parallèle avec Pinocchio s'agissant de la marionnette qui accompagne la cordée.
- Vous ne méritez pas ce livre Madame!
- Possible… à moins que ce ne soit lui qui ne me mérite pas.
- Vieille prétentieuse !!!
Lien :
https://www.instagram.com/p/..