Camille Andréa à travers ce dernier opus, nous livre une histoire sous la forme d'un conte philosophique.
Aux Etats Unis, vit Jacob
STERN, un homme juif de 75 ans. Toute sa vie passée se résume à cinq cahiers écrits pour pallier à sa mémoire défaillante. Il regarde sa télé éteinte toute la journée et ne sait plus avec fiabilité se situer sur l'échelle du temps. Il finit par être dissocié au calendrier de sa vie depuis si longtemps que sa femme Hannah est décédée.
Noah d'AMICO est un jeune enfant métis de 10 ans, vêtu d'un costume trop grand mais qui fait du porte à porte car tout petit qu'il est, il veut devenir Président des Etats Unis, pour cela il a entrepris de recueillir 1000 signatures.
Après avoir obtenu sa première auprès du clochard du coin, il sonne à une porte de son voisinage.
Jacob
STERN muni de sa bouteille d'oxygène ouvre, étonné : face à lui, un petit enfant dans un costume trop grand, lui expliquer avec des mots d'adulte sa requête présidentielle. Subjugué, Jacob
STERN, l'écoute lui répond et s'engage une longue conversation entre les deux protagonistes.
C'est la rencontre de deux solitudes. C'est ainsi que Noah va le visiter fidèlement, des conversations s'enchainent autour d'un donuts.
Une véritable amitié se noue entre les deux personnages, l'interaction est là malgré leurs différences et les inconnues. Noah d'AMICO a des talents d'orateur qui étonnent. Cette compagnie réduit l'isolement et la douleur de cet homme. Il retrouve l'espérance et la joie de vivre.
Il va se passer de nombreux bouleversements dans cette histoire.
La vie va donner rendez-vous à Jacob
STERN. Il erre dans la ville et se cache.
Pourquoi ?
Qui est réellement cet homme ?
Ensuite, le lecteur fait une rupture dans la temporalité et un bond dans le temps avec Noah d'AMICO, devenu a 35 ans, Président des Etats Unis.
Ce dernier va découvrir la part d'ombre de son vieil ami et va se trouver face à des choix cornéliens.
J'ai passé un agréable moment de lecture,
Camille Andréa cherche à faire réfléchir le lecteur autour de plusieurs thèmes philosophiques.
Pourtant, j'ai été gênée par des scènes improbables et irréelles utilisées par l'auteur.
Merci à Babelio (masse critique privilégiée) et les éditions Plon pour l'envoi de ce livre.