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EAN : 9782379603037
429 pages
Livresque éditions (06/10/2021)
4/5   3 notes
Résumé :
Londres, 1872 : Alistair Gordon, voleur de son état, découvre les corps de son frère et de sa belle-soeur. Seule leur fille, Lucy, a survécu au massacre. Londres, 1887 : Lucy est une enfant des rues, qui a besoin d'argent pour réaliser son rêve : monter dans un zeppelin. Pour cela, quoi de mieux que de détrousser les riches ? Au détour d'un vol à la tire raté, elle croise la route de son oncle, disparu depuis les événements passés. Il lui annonce qu'il a besoin de s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un rare roman de steampunk français. Les décors sont vraiment bien adaptés pour cette histoire assez sombre qui prend des détours inattendus. On y retrouve machines à vapeur, zeppelins et autres artéfacts propres à ce genre comme le laisse entendre la couverture.
Il faudra juste passer outre un style plutôt lourd, quelques incohérences et fautes de français, ainsi que des dialogues qui manquent de naturel pour pouvoir profiter de cette histoire riche en émotion bien qu'il n'y ait aucune romance. La relation entre Alistair et sa nièce Lucy est vraiment attendrissante et le centre du roman. Ces deux personnages sont bien développés avec une part d'ombre bien présente, surtout pour Alistair. Les personnages secondaires sont peu présents et assez clichés, mais tiennent leur rôle de mise en valeur de nos deux héros.
Le manque de fluidité se fait moins ressentir dans la seconde moitié du livre où les combats parfois bien gores sont très bien décrits. La lutte des classes prend alors une plus grande place en toile de fond et l'auteur y dose très bien horreur et espoir.
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Ambiance Steampunk : Londres, XIX° siècle
L'auteur, Pauline Andréani, nous emmène dans une Angleterre du XIX° siècle et plus particulièrement Londres qu'elle a arrangé à sa sauce et pour le plus grand plaisir de mes yeux d'adulte gamin. Elle nous montre les différences, le fossé entre les classes sociales, les gamins des rues souvent livrés à eux-mêmes pour survivre.

La misère est ignorée et tout acte de rébellion sévèrement punie, on se soucie peu des enfants, des femmes et des hommes traités plus bas que terre. Au-delà de cette triste réalité, on trouve des personnages très attachants (les sociétés de voleurs), on les aime tout de suite, ils vivent heureux malgré leurs conditions, ils ont l'espoir.

La plume qui les fait vivre est remarquable, attentionnée, chaleureuse comme elle peut être cruelle et tranchante quand ça s'avère nécessaire.

Je suis entré dans ce livre avec envie à la lecture de la 4° de couverture, j'ai vécu l'histoire comme les personnages et j'ai toujours eût beaucoup de mal à interrompre ma lecture. J'étais très embêté de voir la fin arriver et soulagé à la lecture de la dernière phrase qui appelle un nouveau voyage, une nouvelle aventure. J'emmènerai volontiers cet ouvrage sur une île déserte car il est plein d'espoir et de joie face à un monde souvent triste et cruel.

Un grand merci à Pauline Andréani et Livresque éditions pour ce moment de lecture qui m'a ramené vers une partie de mon enfance, pour le message d'espoir qu'il faut toujours garder. A travers l'Amour, on y arrive toujours. Et merci pour votre confiance.
Lien : https://bujo-addict.org/les-..
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J'ai bien aimé cette histoire qui tient en haleine du début à la fin. J'ai été curieuse et ravie de découvrir ce monde steampunk : imaginer les zeppelins dans le ciel, se représenter cette société particulière à l'atmosphère inquiétante. C'était très visuel et donc réaliste : je me suis bien projeter dans le décor. J'ai aussi apprécié le lien qui s'est tissé entre Lucy et Alistair : cette relation leur permet un épanouissement et un dépassement de soi. Dynamique, l'intrigue ne laisse pas de temps morts et m'a surprise à plusieurs reprises. Rythmé, le récit est bien structuré et comporte un point de vue global plaisant. Agréable et soignée, la plume de Pauline Andreani m'a emportée dans son univers.
(avis complet sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Alistair retint son souffle. [...] Sa main ne pouvait s'empêcher de trembler, faisant vibrer la poignée de la porte. Il raffermit son emprise sur cette dernière, comme pour se donner du courage. Il inspira et expira, tendu. Des larmes coulèrent sur ses joues pâles de terreur tandis que ses prunelles grises, aux veines éclatées par les pleurs, fixaient le plus horrible spectacle qu'il lui eut été donné de voir.
Le jeune homme serra les dents et renifla un bon coup ; ce fut comme un signal... celui de s'avancer petit à petit vers l'horreur qui s'étalait face à lui. Il expira à nouveau, glacé et tétanisé, tandis qu'il progressait pas à pas. Son cœur rata un battement. Il déposa une main sur sa poitrine.
La pointe des chaussures d'Alistair effleurait désormais la mare de sang dont le bois du parquet était gorgé. Il ravala sa salive, passa un doigt sous son nez et se pencha sur les deux corps qui gisaient l'un contre l'autre. Celui de son frère, John, et de sa belle-sœur, Isabel. Tous deux criblés de balles, laissés pour morts dans leur propre sang et dans le propre maison
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On se découvre le visage en présence des siens, jeune homme.

Ce dernier grimaça. Fichtre ! Bon sang ! Il penserait qu’il le laisserait tranquille… Lucy nota un certain malaise au moment où son oncle porta sa main au bandeau qui couvrait son œil gauche. Il le retira puis le fourra à la hâte dans l’une des poches de son pantalon. Quelques convives poussèrent alors un cri de stupeur. Lucy se sentit vaciller un temps, mais se reprit bien vite alors qu’elle fixait l’objet qui était fiché dans le crâne de son oncle.
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Quand on verse dans le vol à la tire, il faut être comme l’ombre de quelqu’un – art dans lequel Lucy n’était pas encore très douée. Cependant, elle était encore en apprentissage !
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