Cauchemars d'acier est une petite nouvelle dites de type angoissante, je la qualifierais plutôt comme un rêve délirant ou le trip d'un psychotique. Cette histoire se lit et se digère bien, j'ai trouvé le style littéraire de l'auteur assez direct et cru, même à la limite de la vulgarité, mais je n'ai aucun problème avec ça . Comme il s'agit d'une petite nouvelle on nous amène les personnages sans détour ni fioriture, l'histoire s'attarde plutôt sur la frénésie meurtrière qu'est atteint notre héros, suite à un accident d'auto où son amie de coeur y laisse ça peau. Ce rongeant de remord car il est le seul responsable de cet accident, il imagine sont corps se muter en une prison robotique dont-il perd le contrôle. Il est le témoin d'un corps décimant ses proches, motivé par d'ancienne frustration. le seul point négatif étant que tout les éléments de ce roman sont prévisible, mais l'histoire est sauvé par une belle écriture teinté d'une poésie psychédélique.
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Au ras des vitres, de grandes gueules noires hérissées de crissantes dents de givre s'ouvraient et se refermaient, des masses imprécises, lourdes comme des panses gonflées d'une horrible vie larvaire, se bousculaient avec indolence sous le jet pisseux des phares. Il était complètement rond, il ne manquait plus que les éléphants roses.
15 mars 2021
Rencontre avec Jean-Pierre Andrevon, Romancier et Scénariste de Science-Fiction.
Modération : Julien de la Jal
Un entretien où il est question de "Gandahar", de René Laloux, Philippe Caza, un peu de Roland Topor et de Arthur C.Clarke, Le travail du Furet et du dernier ouvrage de JP. Andrevon "100 ans et plus de cinéma Fantastique et de Science-Fiction" donc de cinéma en général.