Fleurs captives, tome 5 : Le jardin des ombres

"Cette maison avait la faculté de protéger les siens. Elle enveloppait Malcolm de silence lorsqu'il se faufilait le long des couloirs. Les murs connaissaient la vérité, mais ils ne parlaient pas."

"[...] lorsque l'on croit avoir tout perdu - ses espérances, un être cher -, il faut savoir s'accrocher à ses rêves et ceux-ci finissent par redevenir possibles."

"Car le diable confère toujours à ceux qu'il envoie le pouvoir de charmer et de séduire."

"Tous les chagrins, même les plus noirs, finissent par se dissiper."

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Plus tard, il me dirait que c'était Alicia qui avait cherché à le séduire et qu'elle n'avait eu que ce qu'elle méritait. Il m'a haïssait et l'aimait en même temps, comme il haïssait et aimait sa mère. Je l'abandonnai dans sa pièce sombre, assis parmi les ombres.

"Si vous voulez des renseignements sur un homme, ne le demandez pas à sa femme, vous n'auriez pas une réponse honnête."

"La vie vous rend forte. Elle ne vous laisse pas le choix, il faut être forte ou mourir."

La vie est comme un jardin. Et les gens sont comme de petites graines qui se nourrissent d’amour, d’amitié et de tendresse. Si on leur consacre assez de temps et d’attention, ils deviennent de merveilleuses fleurs. Et, quelquefois, même une vieille plante abandonnée dans un coin de terre en friche finit par s’épanouir sans qu’on s’y attende. Ce sont celles-là qui donnent les plus belles fleurs, celles qu’on chérit le plus.

Nous avions les joues rouges de froid, mais l’amour réchauffait nos cœurs.

"Comme nous le disent les poètes, l'amour ressemble à une rose, avec ses épines acérées et coupantes, sous sa resplendissante corolle."