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Citations sur Je voudr@is que tu (13)

Mademoiselle Laurent nous enseignait la littérature de cette manière-là: elle mélangeait classiques, polars et romans jeunesse pour nous montrer qu'il ne faut pas créer des cloisons entre les genres, que la littérature, c'est avant tout la vie qui se déploie sur des pages blanches et qu'il ne faut pas placer les auteurs dans des tiroirs qui les enferment.
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C'est quand même chouette d'encore pouvoir croire à l'amour. Pas à la baise, à l'amour, au sentiment qui vous emporte le coeur jusque dans les étoiles. J'ai parfois l'impression que notre époque oublie d'être romantique, qu'elle oublie d'aimer. Quand je lâche un truc pareil, en classe, ça fait ricaner pas mal de monde. A force de mater des films pornos, certains confondent leur coeur avec leur cul.
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Finalement, cette querelle des Anciens et des Modernes dont nous a parlé la Scorpion est idiote: un écrivain, quelle que soit la manière dont il écrit, est universel et intemporel quand il réussit à toucher notre humanité: peu importe alors l'époque où il a vécu!
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L'idéal c'est toujours ce qu'on a pas chez soi
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L'écrivain, c'est un peu comme un magicien qui, d'un coup de plume, peut transformer toutes les causes perdues et offrir ainsi du rêve et du bonheur aux autres.
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Finalement, je ne suis pas si mal que ça, bien au chaud à raconter ma vie sur ces pages. J'aime en effleurer le grain, la douceur. J'aime regarder l'encre turquoise de mon stylo qui pénètre dans la fibre du papier. Quand je fais ça, j'ai l'impression de sortir du monde réel. On n'écrit plus sur du papier aujourd'hui. Tout passe par l'ordi. Dans ce journal, je dis ma vie secrète. Sur mon PC, c'est différent.
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p.102 et 103 :
« Nous sommes aux vingt et unième siècle et mes cousines n'ont pas internet. Vous trouvez ça possible ?  
- Non
- Tu racontes n'importe quoi !
- Internet, c'est obligatoire.
- J'ai affirmé la même chose et mon oncle a ri. Il dit que la vraie amitié, la vraie fraternité, ce n'est pas derrière un écran qu'on la trouve, mais dans la main de l'autre qu'on serre. »
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Quand elle n'a aucun lien avec la vie, l'école est tellement chiante!
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(...) la vraie amitié, la vraie fraternité, ce n'est pas derrière un écran qu'on la trouve, mais dans la main de l'autre qu'on serre.
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Ca m'a fait songer à Madame Scorpion. Au moins, depuis ma description bidon de la forêt de Brocéliande, elle me fiche la paix. J'en ai profité pour dévorer un livre pour ados qu'elle aurait détesté, Messages : j'ai lu les deux tomes, à la vitesse d'un TGV ! En plus, il paraît que l'auteur, Marc Cantin, vit près de chez nous et que c'est un mec super. Mais bien sûr, le jour où Driss a essayé de lancer le débat avec Mme Scorpion, en demandant si on pouvait organiser une rencontre avec lui, elle a sorti son revolver.
- Je n'appelle pas ça de la culture. On attend qu'un auteur ait fait ses preuves pour lui donner le nom d'écrivain et un auteur n'a fait ses preuves que lorsqu'il a achevé son oeuvre et qu'il est mort. Alors, voyez-vous, mon petit bonhomme, il devient un "classique".
Que pouvions-nous espérer d'autre de sa part ?
- Mais l'avantage des écrivains vivants, c'est qu'on peut leur parler, à eux ! a-t-il rétorqué.
- Chacun lit à son niveau, a lâché la prof avec un sourire ironique, et elle s'est retournée avec mépris vers le tableau pour nous signifier que le débat était clos. (p. 88-89)
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