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EAN : 9782220063959
152 pages
Desclée de Brouwer (26/01/2012)
3.97/5   210 notes
Résumé :
« Elle a lu la quatrième de couverture, a frissonné d'étonnement. Ce récit ressemblait à s'y méprendre à un épisode de son existence. Elle a déposé l'ouvrage sur le comptoir et est allée ouvrir la porte de la librairie. À neuf heures, les clients sont encore rares et, dans la lumière du matin qui glissait sur la vitre, elle a commencé à lire ce texte inattendu. »

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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 210 notes
Avec un aussi joli titre - Jolie libraire dans la lumière - on ne peut s'attendre qu'à un tableau van Ghogien scintillant de mille soleils. Et en effet, dans ce petit livre d'un auteur belge que je ne connaissais pas, le soleil est à la fête. Il a sorti ses plus beaux habits et nous éclaire sur ce beau métier de libraire.

De hasards en coïncidences, Maryline jeune femme amoureuse des livres mais écorchée vive fera multiple rencontres l'amenant à ouvrir sa librairie « Matins », du nom du livre qu'un voyageur un jour lisait et ouvrant ce jour la marche vers le destin de Maryline.

Les livres sont à l'honneur ici, tantôt pour voyager à l'intérieur de soi, tantôt pour rejoindre le réel, tantôt pour passer émotions et messages d'âme en âme.

Dans cette jolie librairie baignée de soleil, on s'y sent bien. La plume de Franck Andriat est légère poétique et très lumineuse. Il y a du Bobin dans ces lignes, il y a comme une envie urgente de se nourrir de livres pour faire grandir l'âme, une envie d'écrire ce qui ne peut être dit tout haut, un besoin de se pelotonner tout près des mots, ceux qui pansent les maux pour qu'ils se mettent à voler vers un paradis dénué de chagrin.

Les amoureux des livres devraient aimer ce petit livre. Une bouffée de soleil qui sautille et vous prendra par la main.
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Un si joli titre ne pouvait que m'attirer… Tout de suite, dès les premières pages, nous faisons connaissance avec Maryline, cette séduisante libraire qui resplendit dans la lumière de son magasin. Un passant captivé par cette image de beauté entre dans la librairie, tout comme moi qui suis entrée dans ce livre captivée par son titre. Un peu par hasard et surtout par besoin de jolies choses.
Maryline, concentrée, est occupée à lire et le nouveau client qui vient d'entrer, intrigué par son attitude, demande à acheter le livre qu'elle tient dans les mains. Il ne sait pas encore qu'il résonne bizarrement aux oreilles de Maryline qui croit y reconnaître un morceau de sa vie et que lui-même, sera bouleversé par ce roman.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le mystère qui se dégage de l'histoire et sur les fils qui se nouent entre les personnages. Ce que je peux vous dire, par contre, c'est que ce roman fait un bien fou. Il est soigneusement bien écrit, il est solaire malgré la souffrance qui s'en échappe parfois et j'ai eu un plaisir intense à le lire. Quel soulagement que le titre soit à la hauteur du récit ! Quelle belle histoire ! Si vous avez besoin de sourire et d'être émerveillé par le quotidien, jetez-vous dessus sans hésitation, c'est une petite perle de douceur et de délicatesse.
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Quel joli titre ! Il attire tout de suite l'oeil du lecteur charmé et reflète ensuite parfaitement ce roman tout en délicatesse et poésie...

C'est grâce à des critiques lues sur Babelio que j'ai eu envie de lire ce livre.On ne dira jamais assez combien ce lieu d'échanges et de découvertes est un moteur et une source d'enthousiasme pour chaque lecteur !

Lieu d'échanges et plein d'humanité,la librairie de Maryline l'est également.Autour de la jolie libraire blessée par la vie graviteront d'autres personnages tout aussi attachants.Mais je ne désire pas en dire plus sur cette histoire:je ne veux pas rompre le charme, elle se dévoilera pour vous petit à petit, au gré des pages...

Je préfère évoquer la lumière ( déjà présente dans le titre) qui est au centre de tout dans ce livre...

...Eclat bleu amoureux d'un client de passage revenu souvent
Eclair violent du passé,ensanglanté de mort
Doux scintillement des lampes veillant la nuit sur la librairie
Rayons matinaux pleins d'espoir et de grâce
Lueur de découverte des singulières coïncidences de la vie...

Entrez, entrez dans la librairie de Maryline,admirez son " jardin de livres", vibrez au fil magique et lumineux des mots de l'auteur, auréolez-vous de douceur...






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Elle s'appelle Matin, cette jolie librairie dans la lumière. Comme ce matin, où l'homme a aperçu la libraire derrière la vitrine, auréolée de la lumière du soleil, pénétrée par sa lecture. Matin, comme le titre du livre que le héros du roman dans lequel elle est plongée lit dans le train. Matin aussi, comme ce matin il y a dix ans, quand tout a basculé pour elle. Est-ce pour cela que ce livre la touche autant, ou parce qu'il semble être le « roman miroir de la journée la plus horrible de sa vie » ?


L'histoire de cette jolie librairie dans la lumière débute sur cette sensation familière : L'auteur questionne le choix du livre, cette alchimie qui peut nous attirer d'abord, puis nous apporter un peu de réconfort. Il évoque la résonance qu'ont parfois certains livres au point qu'ils pourraient aussi bien parler de nous. La libraire a-t-elle pressenti, en choisissant cet ouvrage d'un auteur inconnu, que ce livre était fait pour elle ? D'où vient ce lien invisible que nous ressentons parfois entre nous et un livre, comme s'il nous était adressé ; Cette « coïncidence » du bon livre au bon moment pour panser nos plaies, poser les bonnes questions, suggérer des réponses qui nous aident. Juste un murmure, un appel discret. A peine une caresse, celle d'un bruissement inaudible.


Mais Franck Andriat pousse plus loin ce fil conducteur, en intercalant les chapitres de vie de la libraire avec les chapitres en papier de l'héroïne du dernier roman qu'elle a choisi. La plume, le thème, les personnages la troublent : Une rencontre entre deux lecteurs dans un train. le livre cité dans le roman… Cette histoire va-t-elle finir aussi mal que la sienne ? Et puis cette coïncidence des prénoms aussi, comme si elle lisait un livre dont elle serait l'héroïne. Ça vous est déjà arrivé, à vous aussi ? Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant exis…


***

Avec une ambiance douce et feutrée qui sied à toute librairie, quelques phrases bien senties et des personnages tout en sensibilité, Franck Andriat met en abîme la rencontre entre un livre et son lecteur. Mais il raconte aussi la connexion qui se produit parfois entre un auteur et son lecteur, entre un lecteur et un libraire, et même entre deux lecteurs entre eux ! Certaines tombent ponctuellement au bon moment même si elles ne durent pas ; mais d'autres nous marquent et survivent longtemps en nous. Jusqu'à ne plus savoir où s'arrête la réalité et où commence la fiction…


Comme beaucoup de livres sur les livres/libraires/librairies, il n'échappe pas à certains clichés, mais en même temps c'est un peu ce qu'on vient y chercher. A lire pour l'ambiance plus que pour la surprise donc, même si celui-ci nous offre un petit suspense bien venu grâce à sa construction gigogne, raison pour laquelle je n'en dirai pas plus : sur seulement 140 pages, je vous laisse découvrir l'histoire de cette rencontre, d'un livre comme une bouteille à la mer. Je n'ai pas été aussi séduite que je l'espérais, mais j'ai trouvé intéressante l'idée de la mise en abîme. Car les livres sont comme les trains : une histoire pourrait bien en cacher une autre…


« J'ai pour la première fois l'impression que mon livre vit parce qu'il a permis de créer un lien »
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Libraire, bibliothèque et ses dérivés, je pense, à l'avenir, éviter ces romans avec ces mots dans le titre. Certes, argument de vente pour les lecteurs, mais pour moi, jusqu'à maintenant des daubes. Une très belle libraire lit un passage dramatique de sa vie dans un roman. Des répétitions, des fois qu'on aurait pas compris, des dialogues avec son fils vulgaires, déjà à sept ans il traitait son oncle de con. Mais elle aussi qualifie son frère de tous les noms d'oiseaux. Plusieurs hasards de rencontres qu'il est difficile de croire dans une grande ville comme Bruxelles. Comment un éditeur, je cite : « ayant pour but de promouvoir la culture chrétienne » accepte des : cul, connard, putain, merde, casse-bonbon, la grosse et j'en passe ?
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Elle a conçu sa librairie comme un lieu de vie où les marins lecteurs prennent plaisir à faire escale. Malgré le flot des nouveautés qui submergent le métier, elle s'oblige à laisser à ses clients de l'espace où déambuler et, dans un coin, elle a installé deux chaises de jardin et une petite table sur laquelle, chaque semaine, elle dépose ses coups de cur. Les gens vont là pour savoir ce qu'elle a lu, ce qui l' a émue et, pour certains, c'est le premier endroit où ils font une pause après lui avoir dit bonjour. Nombreux sont celles et ceux qui en venant chez elle, sont en recherche de repères ; ils savent que, dans un livre, ils découvriront une question essentielle ou une réponse attendue. Ça fait presque dix ans qu'elle a acheté le fonds, dix ans qu'elle cherche chaque jour comment mettre en valeur ces auteurs qu'elle admire et leurs mots qui la font vivre
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... pour se blottir contre ces auteurs dont elle aime la plume.
... elle irait vers la petite table où elle rassemble ses coups ce coeur. Pour y pêcher quelques mots, pour savourer leur musique.
Quelques phrases de Christian Bobin pour embellir la journée, une description de Gabriel Garcia Marquez pour y mettre du sel, une pensée de Krishnamurti pour faire trembler les certitudes.
Mais elle se contient ; les livres prennent leur véritable dimensions lorsqu'ils rejoignent le réel. Comme la vie. Elle a voulu vivre loin du monde, mais au monde on n'échappe pas, même dans les rêves.
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Elle l'observa sans répondre. Bien entendu, les histoires pénibles qu'elle avait lues l'avaient persuadée qu'au fond, ses propres difficultés avaient du bon .....mais ce qu'achevait de déclarer cet hommeétait terriblement vrai, fort comme une gifle: les livres ne parlent jamais assez du bonheur.
Et l'ouvrage que vous lisez est-il heureux? lança-t-elle sans réfléchir.
Il éclata de rire. Après un virage, la lumière du jour était passée de l'autre côté du convoi, mais, en face d'elle, la joie de l'homme éclairait l'espace. Elle s'en voulu d'avoir été aussi maladroite......
Votre expression est belle, répondit l'homme, ravi. Oui, ce livre est heureux. Il invite ses lecteurs à s'émerveiller des petites choses de la vie.
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Le soleil du matin, humide encore d'un souvenir d'aurore, glissé sur son visage et y dessine des chemins de lumière. Elle est assise derrière le comptoir, sur une chaise haute ; ses cheveux sombres, mi-longs, glissent sur ses joues, elle est légèrement penchée vers l'avant, vers ce livre qu'elle tient de la main gauche et dont chaque ligne lui semble indispensable.
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Entre un livre et ses lecteurs, avant même qu'ils se croisent, il existe un fil invisible et magique qui les appelle à se rencontrer.
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Livre-toi- Frank Andriat - 11 juin 2013
Ker Editions
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