Le Grand Siècle, tome 2 : Benoît

18 octobre 1666, Alphonse et Benoît, après avoir été embarqués de force à bord du "Lune de Miel", ignorent tout de leur destination. Seule certitude, le fameux Moplai qu'ils fuient comme la peste se trouve aussi à bord. Mais, les apparences sont parfois trompeuses et Benoît va en venir à douter de son jugement et à ne plus savoir qui croire. Après avoir été débarqués aux Antilles et vendus comme esclaves, Alphonse et Benoît vont devoir se débrouiller pour pouvoir, si ce n'est vivre, du moins survivre.

Un second tome qui m'a un peu moins plu que le premier car le lecteur n'en apprend pas beaucoup plus en ce qui concerne l'autopsie secrète et tant recherchée par le Roi. Il en apprend cependant plus sur le personnage de Benoît qui est le personnage principal de ce tome et surtout, s'il a une leçon à tirer de cet ouvrage, c'est qu'il ne faut jamais se fier aux apparences car celles-ci peuvent se révéler trompeuses, des amis se loguer contre vous et ceux que l'on considérait comme des ennemis n'en être pas réellement !
Je n'en dis pas plus, à vous de découvrir qui est qui !
Un ouvrage plus sanglant que le précédent mais un graphisme toujours aussi bien travaillé. A découvrir !

Deuxième tome de cette série qui devrait en compter cinq et qui permet à Simon Andriveau de revisiter le 17ème siècle de façon assez originale. A cheval entre un contexte historique et une histoire fictive, entre un contexte social d'époque et une narration plus contemporaine audacieuse, mais non dépourvue d'humour, Simon Andriveau explore les mystères du siècle de Louis XIV et remet en cause la légitimité du Roi Soleil.

Si la première partie du récit permet d'en apprendre plus sur l'énigmatique et terrifiant Moplai, la suite du récit change quelque peu le contexte de la série. Au sein d'un décor antillais totalement différent, l'auteur va transformer Benoît et Antoine en esclaves et assombrir son récit. de plus, en délaissant Antoine et en abandonnant les gitans, le récit contient un peu moins d'humour et les dialogues deviennent moins folkloriques.

Lors du tome précédent, Simon Andriveau était entré par la grande porte dans le monde du neuvième art. A l'aide d'un graphisme à nouveau splendide, il confirme ici son talent. Son dessin nous plonge entièrement dans l'ambiance du XVIIème siècle et nous livre en prime des personnages attachants et expressifs, toujours avec cette petite touche ‘Loisel'. Les décors sont splendides et malgré un style que l‘on sent influencé, Simon Andriveau parvient à créer un univers personnel et surprenant.

Bref, un deuxième tome plus sombre, qui a perdu un peu de son humour et de sa fraîcheur, mais qui est graphiquement toujours aussi réussi.

Le deuxieme tome de cette série se concentre sur Benoit, le jeune garçon protégé par Alphonse et sauvé in extremis par Moplai, qui est aussi responsable de la mort de son père. Pourquoi les a t'il sauvés? Arrivé dans une ile des Antilles, ils sont vendus alors que Moplai avait payé leur trajet. Traites comme des esclaves, Alphonse sombre tandis que Benoit résiste et finit par s'enfuir devient un pirate. Son idée fixe, revenir pour sauver Alphonse.
Toujours ce dessin brillant et cette intrigue pleine d'action et de romanesque. Moplai reste présent dans l'esprit de Benoit mais il n'apparait pas.
A lire.

Embarqués de force à bord d'un navire par l'équipe de MOPLAI, Alphonse et Benoît font route vers les Antilles. La traversée sera l'occasion d'en apprendre un peu plus sur les motivations de Moplai.
Les épreuves qui attendent Benoît et Alphonse à l'arrivée vont les changer à tout jamais.


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