Chambre 213

Elvira part dans une colonie de vacances à Björkudden, elle se retrouve dans la chambre 213 avec deux autres jeunes filles, Bea et Meja. Elles deviennent amies et sont attirées par plusieurs garçons, Arvid, Melker, Isak et Kévin. Elles participent aux activités organisées par les animateurs, Jennifer et Björn. Cependant, des événements étranges se succèdent dans leur chambre, des objets disparaissent chaque nuit… Elles essaient de mener l'enquête et soupçonnent une jeune fille mystérieuse, Henny.

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Ingelin Angerborn est une autrice pour la jeunesse suédoise née en 1966. Elle publie en Suède depuis vingt ans tout d'abord des albums et des bandes dessinées avec notamment l'illustratrice Pelle Pyton. Elle a aussi publié des romances et des romans policiers. Chambre 213 est son premier roman traduit en français.

Les éditions Rageot précisent que Ingelin Angerborn a reçu de nombreux prix. Elle a publié de nombreux livres, dont des séries et des romans policiers pour la jeunesse. Comme dans Chambre 213, elle aime faire surgir des éléments surnaturels dans une intrigue ancrée dans le réel. Chambre 213 est un bestseller : 150 000 exemplaires ont été vendus en Suède et, dix ans après sa parution, il est toujours dans le top 5 des livres les plus empruntés en bibliothèque.

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Les éditions Rageot ont lancé une nouvelle collection, Enquêtes d'Europe, qui vise à promouvoir des titres de romans policiers européens auprès des jeunes lecteurs français. Cette initiative est soutenue par le programme européen Europe Créative. En effet, l'Union Européenne renforce son action en faveur de la culture et de la création. le volet Culture d'Europe Créative veut soutenir de manière privilégiée et par la coopération la création d'oeuvres européennes, le renforcement de la dimension économique, sociale et extérieure des secteurs culturels et créatifs européens. Il décerne des prix et développe des actions ciblées. le programme est géré par l'EACEA, l'Agence exécutive Éducation culture et audiovisuel.

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Il ne s'agit pas tant d'un roman policier que d'un thriller horrifique. Trois jeunes filles se retrouvent dans une chambre hantée dans une colonie de vacances, des événements paranormaux se succèdent au fur et à mesure du roman afin que l'angoisse monte petit à petit en intensité créant un effet de suspense. Les trois héroïnes mènent néanmoins une enquête pour connaître l'identité du fantôme, une jeune fille décédée dans un banal accident dans cette fameuse chambre 213. le ton rappelle les romans Chair de poule de Robert Lawrence Stine et le roman s'inscrit dans la tendance actuelle de renouveau des romans horrifiques.

Ingelin Angerborn ne renouvelle pas le genre, les événements paranormaux s'inscrivent dans le quotidien avec des disparitions d'objets et des phénomènes étranges comme la porte de la chambre qui s'ouvre mystérieusement. Par ailleurs, les relations filles/garçons restent quelque peu stéréotypées. Enfin, nous aurions probablement aimé davantage de mystère autour de la mort de la jeune fille expliquant sa présence en fantôme.

Néanmoins, ce roman facile joue agréablement sur les histoires que peuvent s'inventer des enfants en colonies de vacances et il pourra répondre à une demande de jeunes lecteurs.

Ce roman intermédiaire suédois propose une histoire de fantôme dans un camp de vacances, avec les manifestations surnaturelles qu'on leur associe. Personnellement, j'ai trouvé le scénario bancal par moment et "l'enquête" tournait en rond plusieurs fois.


Elvira, 12 ans, est acceptée in extremis dans un camp de vacances, qu'elle fréquentera pour la première fois. Avant d'arriver sur les lieux, elle croise un véhicule immatriculé ROOM 213, ce qui a quelque chose de malaisant quand elle découvre que c,est le numéro de sa chambre et pas seulement un numéro immatriculation un pue atypique. Elvira partage sa chambre avec deux autres jeunes filles, laquelle chambre a des antécédents mystérieux. Disparitions d'objets, présence perturbante, les manifestations surnaturelles ne tardent pas et dans le trio, la méfiance règne.


Une lecture en demi-teinte pour ma part, je dirais. Dans les éléments qui m'ont moins plus, il y a le fait que l'enquête des filles tournent en rond très longtemps, au point que s'en devient agaçant. On a l'impression qu'elles retournent indices sur indices, sans parler de leur manie de se jouer dans le dos en raison de leur méfiance. le fait que les trois filles ont une amourette aussi m'agacent quelque peu: oui, ce sont des filles, alors forcément, elles doivent toutes les trois avoir leur béguin de camp de vacances. On aurait pu faire sans, je pense, surtout avec une histoire d'investigation surnaturelle qui est déjà intéressante, ou à tout le moins en faire une, mais pas trois.
Enfin, j'ai été perplexe de deux éléments du scénario:

"Attention, divulgâche*

La mort du fantôme m'a semblé stupide, je veux dire, mourir de s'être cogné la tête contre le bord d'un lit, ça ne me semble même pas possible et le fait de ne pas avoir eu de secours suite à l'incident quelque peu improbable. En outre, si le fantôme pouvait habiter/posséder Elvira tout ce temps, pourquoi avoir attendu la fin pour leur dire de pas avoir peur d'elle, en voyant la commotion qu'elle causait dans la chambre?


Dans les éléments intéressants, il y a le fait que le fantôme n'est pas une entité agressive ou mesquine. Il y a avait de bons passages angoissants, même si les amourettes ont eu tendance à leur en faire perdre leur lustre. Certains personnages étaient clairement placés pour nous mener sur de fausses pistes, mais les plus jeunes lecteurs moins habitués aux polar ne les verront probablement pas venir.


Personnellement, je n'ai rein vu de particulièrement novateur ou notable, restant dans le confort des normes du polar jeunesse surnaturel: un lieu mystérieux, une investigation truffée de fausses pistes, une tierce personne qui a la clé manquante permettant aux héros de dénouer le mystère et une bonne dose de peurs. Et ça reste somme toute "gentillet" pour un roman surnaturel. Cela dit, cela peut plaire aux lectrices qui sont facilement apeurées. D'ordinaire, je soulignerais que les romans n'ont pas de genre, mais ici, je ne pense pas certaine que ce roman intéressa vraiment les garçons, avec tout le volet expérimentation sentimental et les chamailleries de filles. J'ai déjà du mal à convaincre les garçons de donner une chance aux héroïnes en librairie jeunesse , mais là, c'est beaucoup trop "fifille" et pas dans le bon sens.


Bref, dans son genre, ce roman ne m'a pas convaincu ni impressionné et la fin m'a laissé sur ma faim. Oh, le jeu de mots. Mais il pourrait intéresser les filles de 10-12 ans qui apprécie les premiers béguins combiné au surnaturel.


Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

Ici, nous allons suivre Elvira, 12 ans qui pour la toute première fois va partir en vacances dans une colonie. Elle va faire connaissance avec deux camarades de chambrée, dans la chambre 213. 

Des mystères prennent place. Pourquoi était-elle inoccupée depuis plusieurs années ? Quelle est l'origine de ces incidents étranges se produisant au camp.

Des bijoux disparaissent, des objets sont déplacés, les portes s'ouvrent seules, des mots apparaissent... Et surtout, Elvira voit apparaître un halo lumineux autour d'elle sur toutes les photographies où elle est présente.

Est-ce qu'il se passe réellement quelque chose de mystérieux ou bien est-ce une personne qui s'amuse à tenter de leur faire peur ? Au travers des aventures des trois adolescentes, des histoires d'amitiés et des joies de l'été, tout vrille pour notre plus grand bonheur.

J'ai adoré lire cette histoire qui m'a beaucoup rappelé chair de poule de #rlstine . Que ce soit pour l'univers que pour la vitesse de lecture de cette oeuvre. Je n'ai pas été très surpris, mais c'est dû au fait que ça reprend pas mal les codes habituels de ces histoires. 

Je suis sûre que ça peut plaire au plus grand nombre, vous pouvez foncer !

Ce que j'aime dans la littérature jeunesse suédoise, c'est sa capacité à être originale. Je pourrai dire qu'il appartient au genre policier – des objets disparaissent, et les adolescentes enquêtent pour les retrouver. Je pourrai dire aussi qu'il s'agit d'un roman assez classique : il est fréquent que la littérature jeunesse fasse se rencontrer des personnes d'horizons différents et montrent ce que leur a apporté leur confrontation. Je pourrai ajouter que le roman se teinte peu à peu de fantastique. Ce serait à chaque fois réducteur parce que l'autrice Ingelin Angerborn connaît les codes des différents genres et jouent avec eux.
Le récit est rétrospectif, l'on sait donc qu'Elvira et ses amies Bea et Maja vont s'en sortir. L'on sait aussi qu'elles n'ont plus envie de parler de ce qui s'est passé, preuve que les événements qu'elles ont vécus les ont marqués, plus profondément qu'un lecteur adulte pourrait le penser. Comme dans tout bon roman proche du genre fantastique, il restera des zones d'ombre, des faits pas entièrement expliqués, des doutes, enfin, puisque seules les jeunes filles sont témoins de certains phénomènes, et elles ont beau les vivre, elles n'ont pas elles-même d'explications rationnelles de ce qu'elles ont vécu, doutant de leur propre perception.
Plus légèrement, le lecteur peut voir aussi que la colonie de vacances se passe bien, que des amitiés se nouent, malgré les différences. Les activités se passent bien, les adultes prennent soin des jeunes qui leur sont confiés. C'est sans doute parce que tout se passe bien que le fantastique peut s'épanouir – parce que tout va bien.
Chambre 213 – une lecture pour frissonner.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

: L'héroïne doit avoir environ 10 ans. Elle se prénomme Elvira.
Elvira.
Quel drôle de prénom choisi par l'auteure Ingelin Angerborn!
Les grands lecteurs ne connaissent qu'une Elvira et elle était vêtue d'une robe moulante noire à la façon Morticia Adams et invitait à l'époque des années 80 les amateurs de films d'horreur américains à un rendez-vous régulier à la télé tard le soir.
Simple coïncidence, pas vrai, pour un roman frisson pour pré-ados?

Êtes-vous superstitieux, jeunes lecteurs?
Non? Bienvenue dans la chambrée 213 de la colonie de vacances de Björkudden (Suède).
L'héroïne se focalisera surtout sur le 13 de fin de numéro et pourtant, nous confie t-elle, elle n'est pas superstitieuse pour un sou. Mais les événements du séjour iront la faire douter.
Toute cette affaire ressemblera à une concentration de mauvaises plaisanteries de copains de colo' et pourtant, il y aura bien autre chose.
"Chambre 213".
Elvira observera plus tôt cette inscription sur la plaque d'une auto à une station service avant d'arriver à sa colonie de vacances.
La coïncidence et la nervosité ( c'est sa première colo') la mettront mal à l'aise dès le premier jour.

"... C'était presque effrayant! Si Jennifer, Bea, Meja et leurs parents n'avaient pas été présents, j'aurais tout raconté à ma mère. Mais là, il n'en était pas question. Ils auraient pu penser que j'avais tout inventé. Ou que j'étais un peu spéciale..."
"Un peu spéciale", un terme plein de tact et de délicatesse pour ne pas dire dingue ou folle. Ce qui fera sourire, sans nul doute.
Quelqu'un lui fera t-il une blague à Elvira?
Perte d'objets personnels, changement de place de ses affaires, flous artistiques et halos lumineux sur ses seuls photos...
Le séjour pourrait être idyllique pour Elvira, qui s'était fait deux bonnes copines de chambrée, si il n'y avait pas tous ces incidents, à la fois minimes mais qui en s'accumulant viendront gâter la relation et la bonne humeur des trois filles à la longue.
Bea la sensible et secrète cache t-elle un secret dans son journal intime et est-elle la manipulatrice que Meja suppose dans son dos?

"Chambre 213" est un thriller bien construit pour la jeune cible, multipliant plusieurs clins d'oeil au cinéma frisson: le contexte de la colonie de vacances qui tournera à l'horreur, les apparitions de fantômes, les mises sous tension crescendo avec les jeux aliénants de mémoire poussant à l'hystérie.
Nous ne serons pas loin de l'ambiance Hitchcockienne dans une cour de récré et c'est pas mal.
Tout sera retransposé dans un univers plus adapté, de brouilles entre pré-ados et de thriller moins violent pour des lecteurs de 10 ans.
L'auteure sera très habile, nous conservant dans un contexte rationnel tout du long mais qui aura à la longue raison des enfants de la colonie avec le stress et l'imagination alimentée par les contes macabres autour des feux de camps. La pauvre Bea verra la nuit le spectre d'une petite fille rousse à la robe blanche.
Le manque d'explications et de mobiles finiront pas obliger les jeunes héroïnes à trouver des explications dans le paranormal.
Quel est l'esprit malin qui se jouera d'Elvira et ses amis tous les soirs?
Un bon roman à suspens.