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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Livre trouvé dans la poubelle d'un de mes fils, ce qui est choquant, même si on n'aime pas un livre on le donne ou on le met dans une boite à livres dans laquelle les promeneurs peuvent se servir.
Avec « Les Petits », Christine Angot nous fait découvrir un impitoyable conflit à l'intérieur d'un couple.
Le style laconique (phrases souvent de cinq ou six mots), vide, accablé par des mots toujours simplistes, le mélange des temps très confus (retour sur le passé) et des personnages sans intérêt rendent la lecture de cette juxtaposition de mots durant 170 pages très pénible. Angot multiplie les procédés de parataxe (procédé syntaxique consistant à juxtaposer des phrases sans expliciter par un mot subordonnant ou coordonnant le rapport de dépendance qui existe entre elles).
J'ai rarement constaté une telle inefficacité narrative. Le livre peut intéresser certains mais agace beaucoup car le texte dérange le lecteur ; il est difficile de ne pas lâcher cet amoncellement de phrases mal construites dès les premières pages, toutefois on a envie de donner un chance à l'auteur et de faire son propre jugement, si possible avec objectivité. Difficile de créer de l'émotion avec une histoire banale, sans intérêt, avec des personnages insignifiants et qui ne vivent rien de particulier, tout cela raconté à travers une piètre écriture et sans imagination dans un rythme lancinant, on se croirait dans le métro à subir les conversations des voisins.
Cette manière d'écrire ne crée aucune émotion chez le lecteur, on ne peut faire de la littérature avec rien ou juste des élucubrations narcissiques.
Il est difficile d'attribuer ce piètre livre à un manque de talent et de créativité, ou à la conséquence d'une révolte libératrice sans compromis, je pense un peu des deux.
Angot figure dans la liste des auteurs que je n'ai pas envie de relire et ferait passer Musso pour le digne successeur de Balzac et croire que Marc Levy mérite le prix Goncourt.
Ne souhaitant pas infliger la lecture de ce livre à mon entourage, je l'ai remis à sa juste place… dans une poubelle.
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J'ai tout de suite un petit problème, si j'ose dire, avec ce genre de livre et de critique à faire;
Je m'explique : quand les extraits d'une enquête sociale sont publiés en librairie j'ai une inquiétude concernant la vie privée des enfants dont il est question dans la dite enquête. Je me refuse à être une énième intrusion dans leur intimité, une autre agression dans leur quotidien. Sans parler de leur droit à l'oubli plus tard.
En bref : je ne critiquerai pas ce livre...
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L'histoire de la séparation d'une homme et d'une femme avec de jeunes enfants au milieu. J'ai d'abord cru que Christine Angot avait choisi de relater ce cas malheureusement classique et dramatique en confrontant littérairement les deux points de vue pour éclairer une situation où, bien sûr, chacun à sa propre vérité. le style est sec, presque technique, aucune émotion, pour ne pas prendre parti me suis-je dit ; un mélange de langage parlé et de descriptions très factuelles, froides. Pourquoi pas ? Mais la balance a de plus en plus tendance à pencher en faveur du père ce qui donne à penser que l'exercice n'a plus beaucoup d'intérêt. Et soudain, on s'aperçoit que la narratrice est la nouvelle compagne du père des enfants ! le récit devient alors complètement subjectif, le père, une victime, la mère, une infâme manipulatrice, et s'ajoute à cette histoire les états d'âme de la narratrice. Qui plus est, cette dernière tente maladroitement d'ajouter la thématique du racisme (le père est Martiniquais) à cette démonstration fallacieuse de l'amour d'un père face à la haine de la mère de ses enfants. Ce court roman perd alors tout l'intérêt qu'il avait déjà du mal à conserver avec son étrange style de narration.
Coup de grâce final : Christine Angot n'a fait que raconter l'histoire de son propre compagnon d'alors, le musicien Doc Gyneco, d'après sa vision à lui. Tout simplement écoeurant ! Comment une écrivaine peut manquer à ce point de recul ?
Le dernier paragraphe du livre est un monument de cynisme nauséabond.
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Celle qui nous fut présentée comme "la papesse de l'autofiction" et qui, dés lors que tout un chacun a compris que "l'autofiction" était un concept marketing obsolète, a essayé de se défaire de cette étiquette nous revient.

Enfin, personnellement, elle ne me revient pas trop Christine ANGOT.

Le personnage qu'elle s'est créé et qu'elle traine de plateau TV en interview et d'interview en article de presse m'indiffère totalement.
Ce n'est pas la première fois qu'on agite un(e) rebel(le) en peau de lapin pour appâter le chaland.

Ce qui m'intéressait avec ce livre c'était de savoir si Christine ANGOT après avoir "évacué le pue" dans L'INCESTE, avait évoluée dans son écriture. Ce qui ne lui ferait pas de mal.

La réponse est non.

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril. Parle d'elle même, de ces histoires de coeur, de cul. de celles des autres. Son regard ne se pose que sur les faiblesses de ceux qui l'entourent pour mieux se complaire dans une attitude et une écriture froide et molle. Un style en creux. Comme un sculpture du vide. Une forme "d'air littérature".

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
De plus en plus vite. Comme attirée par sa propre vacuité.
Comme fascinée par ce qui sort d'elle.

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
Autour ce trou dans lequel elle tombera définitivement, sans rémission.
Auto dévorée par des angoisses fictionnelles ou pas.
Auto détruite par un personnage dont elle n'est pas à la hauteur.

Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.

Son seul espoir d'évolution, en qualité d'écrivain, est de voyager vers l'autre hémisphère.

Christine ANGOT tournera encore autour de son nombril.
Mais dans l'autre sens.




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Qu'un tel salmigondis de phrases décousues et dénuées d'un quelconque intérêt puisse être imprimé laisse rêveur !
Qu'un tel ramassis d'élucubrations sordides trouve preneur chez un éditeur laisse ébahi !
Qu'une telle nullité puisse s'afficher sur les étals des libraires laisse pantois !

J'ai lu ce torchon avec consternation. Cet étalage de la vie privée des autres, récupéré sans vergogne par une "goule" qui se prétend écrivain(e) pour créer un objet, soi-disant, littéraire m'a donné envie de vomir.
Pioché au hasard dans les "critiques professionnelles" de cet ouvrage :
"le style même, organique et haletant, de la romancière, ses litanies fiévreuses, ses ressassements durassiens se métamorphosent en phrases brèves et coupantes comme des ciseaux, sèches et effrayantes. Autant dire que le Angot nouveau surprend. Et dérange. Et fascine."

Que les critiques se laissent fasciner par ce torchon me plonge dans un abîme de consternation !
Je n'y ai vu que vulgarité, facilité, complaisance envers soi-même, degré zéro de l'écriture !
En un mot : nullité !
Le talent ? mais où est le talent ?
Le renouveau de la littérature française ? quelle fadaise !

J'ai voulu lire Angot ? voilà qui est fait ! on ne m'y reprendra plus.
A bon entendeur, salut !
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Ennuyeux. La seule chose intéressante de ce livre est son "histoire" judiciaire, les débats auront au moins pu apporter quelque chose à la littérature. L'auteur se venge de l'ex de son petit-ami en écrivant un roman qui lui donne la place de la méchante. On a donc droit à l'histoire d'un couple qui se déchire, et ne s'accorde pas sur la garde des enfants.
On se croirait dans une cour de récréation.
Je n'ai rien contre l'utilisation de la vie privée pour construire une narration, bien au contraire. Mais ici, l'optique de vengeance semble la seule raison de l'écriture. du coup, il n'y a aucune raison de placer ce livre dans le champ de la littérature. L'histoire n'est ni intéressante ni bien racontée. Toute la narration semble fastidieuse. Et l'ensemble est très manichéen.
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J'ai lu ce livre sans connaître l'implication de l'auteure dans l'auto fiction. Ayant pourtant aimé d'autres romans de Christine Angot, l'histoire du déclin d'un couple sous cette forme qui se veut réaliste, reste terne et sans style. On n'a d'empathie pour aucun des deux protagonistes malgré leurs problèmes qui s'accumulent. Lorsqu'on comprend que la narratrice est la nouvelle compagne du père, le récit prend un tour malsain. Quelle nouvelle compagne voudrait se plonger dans l'intimité de celle qui l'a précédée, sans jouir du cheminement qui a mené à la séparation ? J'ai peiné à le finir.
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