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Critique de marionlyon


Critique publiée dans le cadre de Masse critique

Ce premier roman de Patrick Anidjar est composé de deux récits en parallèle.

En 2001, Jacques Linhardt, un grand reporter français, est « convoqué » par l'intermédiaire d'un avocat new-yorkais au chevet d'un vieil homme, juif rescapé des camps de concentration, et qui se présente comme son oncle.

Jacques Linhardt est d'autant plus troublé par cette rencontre, quelques mois après les attentats du 11 septembre, qu'il pensait avoir pour seule famille ses parents, deux communistes français sans histoire mais qui lui ont toujours paru cacher un lourd secret.

De 1914 à 1962, nous suivons l'histoire de Lazare Grynberg, puis de son fils Isidore, dans la Russie tsariste puis à Paris et de nouveau en URSS.

Petit à petit, le lien entre les deux histoires se dévoile avec, en toile de fond, la description du Paris de l'entre-deux guerres, le jazz, la montée de l'antisémitisme et la dictature stalinienne.

Ce roman est prenant : j'ai pris un réel plaisir à suivre l'histoire de Lazare puis d'Izzy, deux personnages amoureux de jazz et pris dans la tourmente de l'Histoire.

L'évocation de l'histoire du jazz et de ses grands noms est très intéressante.

On découvre de plus une nouvelle facette du totalitarisme en URSS avec la répression des musiciens de jazz qui évolue au gré des relations avec les Etats-Unis…

Un conseil : ne surtout pas lire la quatrième de couverture de l'édition de Plon qui dévoile à peu près tous les mystères entretenus par l'auteur dans une grande partie du roman !
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