La garde, la garde, ses soldats et ses commissaires
Envoyé sur Mistral pour une petite opération de pacification de rebelles au credo impérial, le régiment se retrouve rapidement confronté à bien plus complexe. Il va devoir affronter le chaos.
Sebastian Yarrick est un personnage connu dans l'univers Wh40k. Pour les grands connaisseurs hein, j'avoue qu'en ce qui me concerne, en dehors des novélisations, je n'y connais absolument rien.
Les commissaires dans l'armée de l'Empereur, c'est l'équivalent des officiers politiques à la grande époque de l'armée rouge. Garants de la discipline, de l'abnégation, de la loyauté et de la pureté des intentions.
Cela aurait pu être le dernier des salauds avec un tel pourvoir, mais nous découvrons un héros, humain, prêt à mourir, en même temps, c'est ce qu'il demande aux autres.
Le roman est bien construit, clair, l'épique est bien restitué, comme souvent dans les romans de cet univers. Après tout, c'est un peu leur fond de commerce. Autant respecter la marchandise. On vient lire du Wh40k pour ça justement.
J'ai toujours préféré les romans mettant en scène la garde, plus que les space marines ou les inquisiteurs et cette lecture conforte mes préférences.
Bon après, dans les commissaires, je préfère de loin, de très loin les romans mettant en scène Ciaphas Cain mais Yarrick fera bien l'affaire le temps d'un épisode.
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Ils n’osent pas se risquer à nous combattre à la loyale. Ils nous attaquent de loin, parce qu’ils savent ce qui arrivera lorsque nous les affronterons face à face. Ils aggravent leurs crimes, en ajoutant la lâcheté à l’hérésie, et le meurtre à la lâcheté. Ils massacrent les habitants de cette cité, et pour quoi faire ? Sommes-nous morts ? Non. Sommes-nous moins déterminés ? Non. Ont-ils attisé le feu de notre juste vengeance ? Oui. Oh oui, camarades, en cela ils se sont surpassés.
Combattre pour une juste cause confère une résistance particulière. Face à une défaite certaine, c’est la force de rejeter cette inéluctabilité avec une telle volonté qu’il arrive parfois qu’un triomphe impossible se produise.
Black Library Live 2018: David Annandale