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Critique de colimasson
Revue schizophrène à l'image de notre époque.
Peintures de petites filles qui dissèquent leurs peluches, représentations macrocosmiques du communisme, du capitalisme et du nazisme, modèles de tatouages corporels, collages psychanalytico-surréalistes…
Ou : photos d'hommes et de femmes nés sous la difformité d'un Elephantman, photos des décorations mortuaires appliquées aux ossements d'autres siècles, sans doute mieux réconciliés avec la mort que la nôtre. Car malgré l'engouement morbide et funèbre de ce magazine, nous ne vivons pas sous l'égide d'un temps qui l'aurait décomplexée. La fascination qui sous-tend ce phénomène et qui est à l'oeuvre tout au long de ce magazine –qu'il s'agisse de son esprit amoureusement vintage ou de ses cruelles dissections- nous le démontre entre horreur et beauté.
Peintures de petites filles qui dissèquent leurs peluches, représentations macrocosmiques du communisme, du capitalisme et du nazisme, modèles de tatouages corporels, collages psychanalytico-surréalistes…
Ou : photos d'hommes et de femmes nés sous la difformité d'un Elephantman, photos des décorations mortuaires appliquées aux ossements d'autres siècles, sans doute mieux réconciliés avec la mort que la nôtre. Car malgré l'engouement morbide et funèbre de ce magazine, nous ne vivons pas sous l'égide d'un temps qui l'aurait décomplexée. La fascination qui sous-tend ce phénomène et qui est à l'oeuvre tout au long de ce magazine –qu'il s'agisse de son esprit amoureusement vintage ou de ses cruelles dissections- nous le démontre entre horreur et beauté.
