Voilà un livre qui dormait depuis des années dans ma bibli. Je l'en ai sorti pour un challenge. Ça sert à ça, les challenges.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé, même si je l'ai trouvé un peu longuet. Un secret de famille est dévoilé à la fin du roman, mais il ne m'a pas trop convaincu.
La Couze, ce n'est pas le nom d'un domaine comme je le pensais, c'est le nom d'une rivière, mais c'est surtout le surnom d'Olympe Rivière, enfant trouvé et jeune servante qui transporte une mauvaise réputation : celle de mangeuse d'hommes, ce qui ne semble pas vrai.
Olympe est embauchée par le fermier le plus riche du village et, aussitôt, tous les hommes lui courent après, mais qu'en peut-elle? Elle devra même fuir son patron qui n'a qu'une idée en tête. Je vous laisse deviner laquelle.
Dans un domaine viticole tenu par une femme dont l'homme a fui (on en connaitra la raison à la fin) vivent aussi deux jeunes hommes dont l'un a un pied bot. Pour leur malheur, ils tomberont raides dingues de la jeune fille.
Nous sommes en 1912, à une époque où l'instruction n'était pas obligatoire, où l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pouvait même sembler inutile. Pourtant, Olympe, grâce à une vieille institutrice qui s'est réfugiée loin du monde, grâce à l'instituteur du village ensuite va passer les examens de fin de primaire...
Si tous les hommes rêvent de la mettre dans leur lit, toutes les femmes, elles, rêvent de la voir partir et Olympe n'est pas heureuse...
Un roman du terroir que je peux conseiller à ceux qui aiment le genre et les romans qui se déroulent au début du XXe siècle.
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