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EAN : 9791033908906
256 pages
Harper Collins (05/05/2021)
3.93/5   51 notes
Résumé :
« Qu'avais-je, moi, pour commencer ? Une adresse : 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre 78800 Houilles. Je n'aimais rien dans cette localisation. »

12 bis, avenue du Maréchal-Joffre, à Houilles. C'est son adresse. Banale, comme elle. Hôpital-maison-bac avec mention : un pur esprit dans un corps frêle et l'âme perdue dans un sfumato proche de la brume du lac de Côme. Mais voilà qu'un jour, réfugiée sur son toit, Léa acte la rupture. L'été est là. L'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Doux, poétique et d'une bienveillante mélancolie, laissez-moi vous présenter le roman que j'aurais aimé écrire : 12 Bis, avenue du Maréchal Joffre, d'Anne de Kinkelin et édité dans la très belle collection Traversée chez Harper Collins. Maison d'édition que je remercie chaleureusement pour l'envoi de ce livre très réussi. Pour preuve ces quelques phrases :
"Je suis une vraie-fausse malade. Vraie, parce que mes parents passent leur temps à me regarder avec des yeux condescendants. Fausse, parce que ma maladie ne rentre pas entièrement dans le Vidal."
De cet extrait de première page, l'auteure pose l'ambiance de son second roman en quelques phrases. de la maladie il sera question, un peu, mais surtout du questionnement intérieur d'une jeune femme en pleine rupture familiale.

Cette fille c'est Léa. 18 ans à peine au compteur et une habituée de l'hôpital depuis près de 10 ans. Son mal ? Une anorexie émotionnelle qui passe par l'assiette.

"J'ai perdu le goût de l'assiette le jour où j'ai oublié de sourire." dit-elle. Ça ne s'invente pas...

Alors elle se réfugie sur son toit et observe la banlieue parisienne rêvant de déambuler, elle aussi, dans quelques rues du monde. Et soudain, une révélation, enfin ! Prisonnière du regard et de l'attention parentale, Léa prend conscience du malaise. Fraîchement diplômée du bac et l'été pointant le bout de son nez, c'est décidé, Léa part à l'aventure. Oui, mais pour aller où, comment, dans quel but ???

Prendre une adresse. Et pourquoi pas la sienne, le 12 Bis avenue du Maréchal-Joffre ? Rien ne lui plaît dans celle-ci. Mais peut-on avoir un destin avec une adresse aussi banale ? En choisissant au hasard quatre habitants du "12 Bis", c'est décidé, Léa part à la conquête d'elle-même.

De Mérignac à La-Colle-sur-Loup en passant par Tarbes et Biarritz, la bachelière sillonne le sud, son coeur palpitant un peu plus au gré des rencontres. Léa retrouvera-t-elle le goût du sourire ? Et si cette quête lui ouvrait enfin les yeux sur ses parents et peut-être retrouvez une place auprès de sa mère ?

Histoire d'une naissance , d'un envol, d'une liberté, ce roman est avant tout celui d'un apprentissage. L'apprentissage des émotions, des autres, de soi, avec dans l'ombre toujours ce rapport au corps et la maladie.

Ponctuée de phrases courtes et percutantes qui m'ont d'ailleurs fait penser à Loulou Robert, cette histoire résolument optimiste révèle une poésie écrite avec beaucoup de sincérité et de simplicité.

Émouvant et terriblement élégant craquez pour cette invitation au voyage.

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Anorexique depuis de nombreuses années, Léa souffre, mais un jour, elle a un déclic : l'heure de l'émancipation et du changement a sonné ! Et cela passe par un voyage, autant physique qu'introspectif, qui va la conduire aux quatre coins de la France chez quatre inconnus habitant, tout comme elle, au 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre. En toile de fond de ce saut dans l'inconnu, une question : en habitant une adresse aussi banale, est-il possible d'avoir un destin ?

L'idée de départ a quelque chose de complètement fou, mais aussi de tellement innocent, poétique et romanesque… Pour apprécier ce roman, il faut d'ailleurs accepter le caractère insolite de la démarche, et faire fi de ces parcelles de rationalité nous poussant à considérer les risques : et si Léa faisait de mauvaises rencontres, et si elle se faisait agresser, et si elle tombait malade, et si elle manquait d'argent… Et, peut-être tout aussi dur pour sa mère qui a centré toute sa vie sur son enfant malade, et si Léa entrevoyait enfin la lumière au bout du tunnel ?

En découvrant la vie de Léa, son besoin d'évasion et de fuite pour se (re)trouver nous apparaît assez logique et semble même vital. Comment peut-elle guérir quand sa vie se résume à une prison médicalisée et à un appartement dans lequel elle est constamment surveillée ? Entre une mère aigrie qui ne s'exprime plus qu'avec acrimonie et considère d'un oeil hargneux les velléités d'indépendance de sa fille, et un père qui a fait d'elle son doudou, quelle place peut-elle réellement revendiquer si ce n'est celle qu'on a consenti à lui assigner à son corps défendant ?

Au cours de son voyage et au gré des rencontres, Léa va apprendre beaucoup sur elle-même. Elle va se réapproprier progressivement son existence, ses envies, ses rêves, et faire la paix avec ce corps contre lequel elle a si longtemps lutté. Plus une petite fille, mais pas encore une femme, elle avance avec détermination tout en gardant au fond d'elle cette fragilité qui donne envie de la prendre dans les bras et de la rassurer. Certes, ses débuts dans la vie ont été difficiles, mais ils ne conditionnent en rien son avenir qu'elle commence, petit à petit, à modeler à son image, et non en fonction des attentes de ses parents.

Plus les pages défilent, plus l'on sent à quel point la fille perdue des débuts s'affirme et revendique enfin sa place dans ce monde. Curieuse, intelligente et d'une rafraîchissante et déroutante honnêteté, Léa m'a émue et touchée. Son évolution m'a, en outre, beaucoup plu tout comme ses rapports avec sa mère qui connaissent de profonds et surprenants bouleversements. le roman possède donc une belle dimension feel good que je n'avais pas anticipée, mais qui rend la lecture particulièrement agréable et fluide tout comme la narration alternée bien amenée et exploitée.

Celle-ci nous permet de suivre les pensées de Léa et d'en apprendre plus sur ses parents et les personnes qu'elle rencontre tout au long de son road trip. Si j'ai trouvé intéressant de découvrir la galerie variée de personnages, certaines personnalités m'ont plus touchée que d'autres à l'instar de Joseph, un homme doux qui a trouvé son salut dans le jardinage. J'ai également apprécié Garance, une écrivaine publique, qui va se révéler d'une grande aide pour Léa qu'elle va prendre sous son aile avec beaucoup de bienveillance et de douceur. Milo, mannequin solitaire qui se cache derrière sa beauté, est la personne qui m'a le moins inspirée, mais j'ai apprécié son évolution et la manière dont l'intrusion de Léa dans sa vie va lui offrir matière à réflexion.

Marceau, animateur de radio nocturne à fleur de peau, est, quant à lui, un personnage qui émeut même si je pense qu'un point le concernant pourra heurter certains lecteurs. Pour ma part, mes réserves du début se sont envolées devant le naturel avec lequel les choses se déroulent… Très différents les uns des autres, ces personnages seront une étape indispensable dans le voyage de Léa qui, en échange de leur hospitalité et/ou de leur attention, sèmera en eux les graines du changement.

L'autrice, à travers cette histoire aux allures de quête initiatique et de roman d'apprentissage, évoque le besoin de liberté et d'émancipation, la quête de soi, la fin de l'adolescence et le début parfois difficile de la vie d'adulte, la pression sociétale sur les femmes et leur rôle de mère, mais elle parle aussi beaucoup d'amour. Aimer, ne pas s'aimer, mal aimer, aimer malgré tout, aimer sous pression, apprendre à aimer et à pardonner, se libérer d'un amour toxique, se séparer, se retrouver… Des thèmes forts abordés avec justesse, élégance et subtilité !

Anne de Kinkelin nous parle également des relations mères-filles oscillant parfois entre haine et amour inconditionnel, et d'un autre sujet que je vous laisserai découvrir puisqu'il apporte un changement majeur dans la vision que l'on peut avoir de l'histoire. Vous découvrirez ainsi que les apparences sont parfois trompeuses et qu'il faut faire attention avant de porter des jugements trop hâtifs sur certaines personnes sous peine de se montrer profondément injuste et de transformer des victimes en bourreaux… Pour ma part, j'ai été profondément révoltée par la monstruosité d'une personne qui, des années durant, a endossé un rôle pour mieux tromper et manipuler son entourage. Je sais que de tels individus existent et je n'ose imaginer les dégâts qu'ils laissent derrière eux.

Quant à la plume de l'autrice, immersive, fluide et poétique, c'est un enchantement de tous les instants d'autant qu'Anne de Kinkelin possède l'art de la formule avec des phrases percutantes qui vous restent en tête et qui résonnent au plus profond de votre être… Petit bonus, chaque titre de chapitre est un intitulé d'un morceau de musique, ce qui permettra aux lecteurs qui le souhaitent d'accompagner leur lecture en musique et/ou de se constituer une petite liste d'oeuvres à (re)découvrir.

En conclusion, 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre est un magnifique et poignant roman, empreint de poésie et de bienveillance, sur la résilience, l'acceptation de soi, les secondes chances, la famille, et sur l'amour, l'amour qui blesse, mais aussi celui qui fait grandir et libère… Touchante dans sa vulnérabilité, Léa nous montre que pour vivre, il faut déjà apprendre à s'aimer et à trouver dans les petites choses de la vie et les opportunités qu'elle offre, ou que l'on provoque, les graines de son futur bonheur. Il suffit pour cela d'un projet un peu fou, de beaucoup d'audace, et d'une bonne dose d'espoir… Belle, poétique et inspirante, cette histoire devrait vous émouvoir et vous offrir un beau moment d'évasion à savourer sans modération !
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Et si une adresse pouvait influencer sur le destin de quelqu'un ? C'est ce que Léa va se demander. Cette jeune fille, qui a dû se battre toute sa vie pour sortir des affres de l'anorexie, a décidé de reprendre son quotidien en main à tout juste dix-huit ans. C'est un long voyage qui va débuter pour elle, puisqu'elle a pour but de rencontrer quelques personnes habitant tout comme elle au 12, Avenue du Maréchal-Joffre, mais dans d'autres villes de France.

Si j'ai apprécié ce roman, j'en attendais malgré tout davantage, et j'ai eu des moments où l'intérêt pour cette lecture se délitait quelque peu. le postulat de départ est des plus intéressants, constituant la promesse d'un voyage initiatique. C'est vraiment ce qui m'a plu dans ce récit. La reconstruction de Léa comme fil conducteur est très émouvante à suivre.

Au gré de ses voyages et de ses rencontres, Léa va apprendre à se remettre en question, à se redécouvrir et à se donner les solutions pour évoluer. Les rencontres ne se feront pas toujours en douceur et parfois, le chemin sera semé d'embûches.

J'ai donc fortement apprécié ce pan du roman, constituant un apprentissage poétique, mais là où j'émets quelques bémols, c'est quant aux questionnements internes trop présents de la part des protagonistes, et qui ont parfois émaillé mon plaisir de lecture. Je les ai trouvés trop nombreux et l'auteure m'a parfois perdue. J'aurais voulu davantage un côté romancé de l'histoire et non pas juste le pan initiatique du récit.

La plume de l'auteure est emplie de douceur et très poétique. C'est un style très plaisant à suivre et la beauté de la mélodie des mots est indéniable. Les chapitres sont bien partagés, suivant à tour de rôle les impressions des personnages. Les passages faisant référence à Léa sont narrés à la première personne.

Un beau roman sur la reconstruction. C'est un véritable voyage initiatique que va mener la protagoniste. Même si je me suis parfois un peu perdue dans les questionnements internes incessants des personnages, cela reste une belle découverte.

Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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La mise en place de l'intrigue demande de la rigueur, de la patience. Nous allons faire la connaissance de Léa , "une vraie- fausse malade" , anorexique, qui a passé la moitié de sa vie dans les murs d'hôpitaux ,une mère qui la surprotège, un doudou pour son papa, Laurence et Laurent!
Ils habitent 12 bis Avenue Maréchal Joffre à Houilles (78) .
Un jour, Léa, 18 ans, leur annonce son projet de partir en voyage , préparé pour savoir si, habitant à une adresse banale, on peut avoir un destin... Et elle souhaite rencontrer quatre personnes qui habitent au 12 bis avenue Maréchal Joffre ,en France.
A partir de là, le roman ne se lâche pas, le lecteur part dans le sac de Léa , en train à Mérignac, dans un premier temps. Et puis il reste les parents à Paris. Leur vie vole en éclat : leur fille était leur ciment depuis dix-huit ans et là, elle part, elle est majeure, n'a plus besoin d'eux.... AIE!!!!!!
Pour sublimer ce road trip, des mots choisis avec tac, talent, précis. Une écriture splendide, délicieuse. Quel bonheur de lire ces mots!!!!
Je l'ai dévoré . A vous de découvrir Léa et son courageux périple pour sortir de l'enfance, des hôpitaux, de la maladie, de l'"emprise" de ses parents...

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Comment revenir à la vie lorsqu'on a frôlé la mort plusieurs fois ? Comment croire en son destin quand on fait 45 kilos toute mouillée et que chaque bouchée de nourriture est surveillée de près par nos parents ? A ses questions, Léa a trouvé sa réponse : faire le tour de France des 12bis rue du Maréchal Joffre, pour voir si d'autres, à cette même adresse banale, se sont construit un destin. Joseph, Milo, Marceau et Garance, quatre inconnus sur qui elle compte pour l'aider à retrouver le goût de la vie. Une quête folle, une histoire peu crédible de prime abord, qui permet pourtant à Anne de Kinkelin de nous servir un roman d'une grande sincérité, une ode à l'anticonformisme et au bien que nous veulent les autres, tous ces inconnus qui croisent notre chemin et font de nous ce que nous sommes.

Même si au départ, j'étais un petit peu sceptique sur l'intrigue, l'auteure m'a surprise et convaincue, notamment avec le portrait évolutif qu'elle dresse de la famille de Léa, cette famille dysfonctionnelle dans laquelle le plus malade n'est pas forcément celui que l'on croit. Petit à petit, elle déconstruit nos premières impressions pour nous révéler l'origine possible du mal dont souffre la jeune fille depuis toute petite, cette anorexie précoce, couplée à une absence de sentiments. En partant sur les routes, Léa fait exploser le status quo familial malsain, révèle au grand jour les failles et les forces respectives de ses parents, et aide tout le monde à aller de l'avant.

C'est sans conteste un roman qui amène à relativiser et à voir la vie plus rose, mais ce n'est pas tout : c'est aussi un livre très joliment écrit, avec beaucoup de poésie et de vagues à l'âme, une quête de soi étrangement captivante et inattendue, qui transmet de beaux messages d'estime de soi sans tomber dans la facilité ou le pathos. Un concentré de folie, de simplicité et de joie de vivre pour retrouver confiance en soi en toute bienveillance cet été !
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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critiques presse (1)
LaProvence
14 août 2020
Dans ce roman, Anne de Kinkelin nous fait voyager en France [...] À travers les yeux de la jeune Léa, les rues auxquelles ont ne prête plus vraiment attention prennent un nouveau relief. La maladie de Léa, très bien décrite par l'auteure, pousse ceux qui ne la connaissent pas à repenser leurs idées sur le trouble du comportement alimentaire.
Lire la critique sur le site : LaProvence
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
"Avoir un destin." C'est peut-être un peu ambitieux, comme entrée en matière, et pourtant il n'est question que de cela. Peut-on être heureux à une adresse ordinaire, dans une ville quelconque, en étant soi-même pas grand chose ? Quand on est cloué au sol par une histoire qui n'est pas la sienne et un héritage dont on ne veut pas, peut-on trouver une échappatoire vers soi ? Vers son chemin, sa route, sa voie. J'ai peur du mot destinée. Il a un côté divin qui m'échappe. Peut-on faire quelque chose de soi-même quand on a juste l'impression de n'être ni au bon endroit ni au bon moment et, me concernant, pas dans la bonne époque ? Qu'on n'entre dans aucune des cases où les autres vous mettent. Les autres et leurs a priori.
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Tout le drame était là. Soit j'aillais vers mon bonheur. Soit je créais un nouveau malheur. Putain d'éducation judéo-chrétienne: quoi que j'entreprenne, j'étais bonne pour culpabiliser.
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Le rien, le silence. Elle aimait se perdre en elle-même. C'était le voyage le plus sain qu'elle pouvait s'offrir, elle qui connaissait Hong Kong et New York sans les désirer. Elle pouvait avoir le monde, elle se voulait elle tout entière. Sincère et juste. L'extérieur et ses troubles restaient à sa porte. Milo n'avait pas de capacité d'accueil. Elle avait l'ancrage du vide. Dans le rien, on n'est jamais déçue.
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C'est bien, le souvenir. C'est tout ce qu'il reste après une portière claquée. C'est tout et tendre. Ça permet au cœur de palpiter un peu plus fort en cas de coup dur. On peut toujours se réfugier dans un souvenir. On le transporte avec soi, caché dans un coin de tête.
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Tu sais, quand on fait des choses extraordinaires dans son quotidien, on a souvent tendance à les considérer comme normales.
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