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4,19

sur 808 notes
C'est désormais officiel, Anonyme et moi, on est fâché tout plein.

Au sortir d'un dégueulasse le pape, le kid... je décidais, n'écoutant que mon courage relatif et accessoirement une PAL m'enjoignant misérablement de l'écourter, de renouveler ma confiance à celui qui fit battre la chamade mon p'tit coeur de rocker en des temps aujourd'hui reculés.
Mal m'en a pris.
Ça m'apprendra à n'écouter les p'tites voix de dedans ma tête !
Mais non, Elvis, cette idée de reprise de biniou acoustique en tutu à pompons et mocassins à glands, en dansant le sirtaki, n'est peut-être pas l'idée du siècle ! Ni de celui-ci, ni d'aucun autre ! File donc ranger ton Graceland, mon p'tit bonhomme, et que ça sau...roule !

Psycho Killer en nanar accompli, option série Z, ça le fait.
Prenez un bled paumé empli...de paumés. B Movie Hell qu'il s'appelle, le patelin, ça aurait déjà dû me mettre la puce à l'oreille.
Bref, pour dire, le gars omnipotent du coin dirigerait, comme qui dirait, un bordel plutôt bien coté au guide des bordels plutôt bien cotés: le Minou Joyeux ! On commence déjà à faire dans l'élevage de puces, là.
Et v'là t'y pas qu'un sombre desperado sorti de nulle part - enfin si, du bois, visiblement, mais chut, c'est une surprise - agissant sous les traits d'un immonde masque horrifique fait rien que dézinguer tout ce qui bouge. Tout ce qui bouge pas itou donc, jouer à 1,2,3 soleil ! en pensant benoîtement échapper à ce défourailleur patenté, on oublie.
Mais quel sombre héros de l'amer pour sauver tout ce petit monde en voie de disparition aussi imminente que brutale, hein, qui, je vous le donne en cent ?!

Voili, voilou.
Un pitch de malade. Un vocable un peu moins excrémentiellement olfactif que celui de notre dernière rencontre et c'est avec un entrain moyen que j'ai moyennement dégusté un récit qui, on va pas se mentir, tape dans le moyen.
Penser qu'en mélangeant aléatoirement, sans véritable talent, meurtres en série, sexe et langage ordurier, est forcément gage de panard intense.
Ben non.
Psycho Killer se lit vite et s'oublie encore plus rapidement.
Et c'est bien là son seul fait d'arme notoire.
Très largement dispensable...
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Quand certaines mamans se font offrir pour notre fête un bouquet de fleurs, une étole, un parfum, des chocolats, moi on m'offre ce livre. J'ai trouvé le geste drôle et me suis demandé s'il fallait y voir un message ou pas?! Ma progéniture avait-elle de sombres desseins à mon égards ou plus particulièrement ma moitié ? car, elle était forcément à l'origine de ce choix, qui mieux qu'elle, sinon ma propre soeur, pour connaître mes gôuts, mon humour et j'en passe..?! Je me suis donc mise après un très court moment de paranoïa presque aiguë à la charmante lecture de ce livre.

Alors oui ce fut un plaisir que de passer un peu de temps avec ces personnages complètement déjantés, oui ce fut un plaisir que de lire une histoire sans prise de tête, oui ce fut un plaisir que de lire ce livre à l'écriture typiquement masculine, car qui mieux qu' un homme pour nommer une maison de passe, le Minou Joyeux? Enfin, vous l'aurez compris, j'ai apprécié la quantité de sang versé pour la bonne cause, pour son côté hyper méga décalé et puis zut quoi lâchons du lest, soyons parfois moins exigeants au niveau de la forme, l'auteur s'éclate vraiment et ça se ressent....

Une lecture pas sérieuse, mais qui fait du bien.
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… »Psycho Killer, qu'est ce que c'est ? » Se demandait David Byrne une fois dans sa vie…

Ok David, tu peux cesser de te tourmenter convulsivement, j'ai la réponse !

Psycho Killer est donc le dernier délire grand guignol d'Anonyme…tu sais, celui qu'on ne connaît pas mais qui est bien connu, un peu comme Daft Punk quoi.

Et de quoi ça parle Psycho Killer…de… ??...tueur… ??...psychopathe… ??

Pas faux mais incomplet.

Donc, oui, nous avons un as de la découpe échappé de Master Chef qui tranche à tour de bras avec une dextérité inégalable et un goût certain pour le look qui en jette (un peu de Ghostrider avec à la place de la chevelure flambante, une petite crête rouge du plus bel effet assortie au blouson de cuir rouge lui aussi…peut-être piqué à Michael période Thriller), quand je vous dis qu'il fait attention à l'harmonie vestimentaire…Psy mais classe !

Puisque nous nageons en pleine classe, je vais aussi vous parler du Big Mac local bien gras…désolé, il ne s'agit pas d'un hamburger bio mais bien de Silvio Mellencamp, gros proxénète adipeux à la sexualité insatiable et friand de gâteries , propriétaire du bordel local joliment nommé le« Minou Joyeux » ( sympa comme nom…ça sonne mieux que « La Gaie Rondelle » non ?) et comme tout bon mafieux, in extenso, propriétaire de la petite bourgade B Movie Hell !si si puisque je vous le dis

Qui dit Lupanar, dit filles de joie : Jasmine, Clarisse, Linda…et Bébé…ah Bébé, pute malgré elle, n'attendant que son prince-Patrick Swaize-charmant ne la sorte de ce brol en regardant pour la énième fois Dirty Dancing et en s'imaginant virevolter sur l'air de « Time of my Life » (Et oui, elle c'est « Dirty Dancing », moi c'est « StarWars »…ah Chewbacca…Soupir)

Bien sûr, pléthore de flics plus ou moins véreux, de ploucs plus ou moins bien intentionnés, de faux agents du FBI dont un tentant de chasser ses démons passés par un autre démon contemporain plus fermenté en provenance de Cuba…ben mon cochon !!!…ce qui lui jouera un tour un peu plus tard dans l'aventure, une charmante fausse agent du FBI avec un certain répondant et une imagination débordante pour ce qui est du détournement de l'usage premier d'un objet…je vois depuis d'un oeil tout à fait différent, mi amusé mi s(c)eptique mon roll on de déo en envisageant de passer au spray sans CFC…
Bon, j'ai certainement oublié l'une ou l'autre chose mais ce n'est pas bien grave en soi.

Au final, ça ne fait pas dans la dentelle et les ficelles sont quand même moins fines que les strings des petite madames qui fument mais, même si c'est un quart de poil de quette de mouche moins bien que « le Livre sans nom », j'ai passé un agréable moment de lecture et ma foi, ne regrette pas cette lecture sans prise de tête,très visuelle, un peu barrée, un peu goguenarde, un peu rock'n'roll.

Et puis cette couverture énigmatique…ça va chauffer chez les tatoueurs !

Allez, bonne lecture

Bien à vous

Fred-Fichetoux-Beg mode Que Marianne était jolie activé
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Ce roman est simplement conçu, on ne se perd pas dans une foultitude d'histoires qui se croiseraient. La couverture du livre de poche présente le masque du psycho killer et pas de surprise, ça dézingue à tout va. le sérial enchaîne les crimes en nombre et sans réalisme à coup de couperet ou de mitraillette Uzi. Avec le titre et la couverture, vous avez une partie de l'histoire.
Reste pourquoi cette fille du Minou Joyeux est au coeur de cette histoire?…il faudra lire un peu.
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L'univers du Bourbon Kid sans ce fameux tueur « psy ». Dans ce roman, les personnages sont aussi déjantés au coeur d'un scénario complètement fou. C'est le talent de cet auteur anonyme qui construit ses livres comme des films, on sent les ralentis, les gros plans et les cadrages.

La petite bourgade de B Movie Hell semble tranquillement gérée jusqu'au moment où un psycho killer à crête rouge se met à dézinguer policiers et habitants. le FBI confie l'affaire à deux agents spécialistes des missions très spéciales.

On tourne au plus vite les pages de ce roman jubilatoire dans lequel s'enchaine l'action, les rebondissements, les scènes sanglantes et l'humour. Peut-être une suite, il faut l'espérer…
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Sans mauvais jeu de mot, ce roman est une tuerie.

Si vous aimez les histoires où tout part de travers, où vous vous en prenez plein les yeux, où vous vous demandez qui sont les méchants et les gentils, qui va mourir ou non d'une mort complètement ridicule, si vous aimez les films des années 80, les séries Z où les tueurs portaient un masque grotesque, où l'effet punk est assuré, où toutes les situations virent au cocasse alors que ça ne devrait pas donner envie de rire mais qu'on rit quand même à s'en faire péter le ventre, alors oui, lisez ce livre.

Mais si vous n'aimez pas Tarantino, si vous n'aimez pas les films d'actions, les tueurs en série, l'hémoglobine, si vous vous demandez si le vulgaire ne va pas vous outrer, si vous êtes trop bien pensant, où si vous pensez que le second degré, voire le troisième et le quatrième, n'est pas fait pour vous, passez votre chemin. Ce livre n'est pas pour vous.

Ce roman est inclassable, tout autant que la tétralogie du Bourbon Kid. Je suis complètement fan d'Anonyme, à tel point qu'il me tarde la sortie de son prochain livre pour pouvoir me jeter dessus et le dévorer. Je n'ai rien d'autre à dire que : lisez-le et faite-vous plaisir.
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Ceux qui ont lu le Livre Sans Nom n'auront pas manqué de noter certaines similitudes, rassurez vous les quelques ressemblances s'arrêtent là, Psycho Killer bénéficie d'une intrigue qui lui est propre et l'ambiance de B Movie Hell est très différente de celle de Santa Mondega. Premier point, et non des moindres, aucun signe de fantastique dans ce roman, on est dans le thriller pur et dur. Même si l'intrigue est contemporaine il flotte sur l'ensemble un petit air de western spaghetti.

Globalement le bouquin est moins déjanté que la saga du Bourbon Kid, mais je vous garanti que l'on ne s'ennuie pas un instant au fil des pages (le week end m'aura suffi pour dévorer le bouquin). L'intrigue nous réserve son lot de personnages hauts en couleurs, une histoire menée tambour battant avec de nombreux rebondissements. Un thriller original, très rock n roll, truffé de clins d'oeil cinématographiques divers et variés (de Halloween à Dirty Dancing). Notre Anonyme préféré réinvente le roman noir avec une efficacité aussi redoutable que jubilatoire, et on en redemande (je retrouverai avec plaisir certains personnages mais je ne sais pas si cela est d'actualité dans l'esprit de l'auteur).

Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Après avoir consacré quatre volumes au Bourbon kid, voilà que l'auteur le plus anonyme du moment, nous concocte un cinquième roman consacré à un nouveau personnage : l'Iroquois.

Ce nouveau roman est une sorte d'hommage aux mauvais films de série B à tel point qu'il en devient un en version livre. Et le résultat n'est, de loin, pas à la hauteur des attentes.

Le personnage principal mettra du temps à prendre sa place, la laissant à d'autres. La surprise ne sera pas vraiment au rendez-vous, tant la mécanique est attendue. de même pour l'orientation hémogblobino-burlesque-violente. Celle-ci est attendue et parait étonnamment mise en sourdine, n'apparaissant que de temps à autre, comme pour rappeler au lecteur où il se trouve.

Nous sommes très loin des débuts de l'auteur, et il faut dire que l'absence des personnages habituels fait ici cruellement défaut. Il faut reconnaître qu'il y a un beau casting, mais l'absence est bien présente.

L'impression générale qui se dégage ici est qu'il s'agit clairement d'un roman d'attente, comme si l'auteur préparerait une parenthèse avant de produire quelque chose d'autre. Bon, la prédiction est facile à émettre lorsque l'on sait que d'autres ouvrages sont déjà publiés de longue date. Mais qu'importe, cette impression est désagréable.

Le roman offre pourtant de belles idées : les clins d'oeil aux films plus au moins regardables, les deux agents du bureau, le passage par l'hôpital psychiatrique, le lupanar et les personnages qui gravitent autour et bien sûr B movie Hell… bien que cette dernière soit clairement soit exploitée.

Les dialogues nous offriront quelques bons moments, mais ils ne parviendront pas à se hisser au niveau des romans précédents. Ils ne parviendront pas non plus à compenser une intrigue attendue, commode et sans réel intérêt.

Voici donc une belle déception, mais qui n'est aujourd'hui plus qu'une étape dans une série qui s'est étoffée… la suite au prochain numéro !
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Et une fois de plus, je me suis replongée avec jubilation dans le monde totalement déjanté de Mr Anonyme.

B Movie Hell, anciennement appelée Sherwood County, bourgade tombée aux mains d'un ancien producteur de porno devenu proxénète et amateur de peignoir doré, nommé Silvio Mellencamp, est en effervescence : un inconnu, vite surnommé l'Iroquois - rapport à son masque d'Halloween -, dézingue à toute berzingue ceux qui croisent son chemin. Mais quel est son but ?

Psycho killer est blindé de références cinématographiques, de clichés monstrueux sur tout et n'importe quoi. L'hémoglobine coule à flots, le sexe est bien présent, façon brutale ou tarifiée.
Sans oublier un petit côté scato, un poil trop présent à mon goût
Il ne faut pas y chercher du sérieux, une intrigue époustouflante, une plume subtile. C'est tellement caricatural que c'en est très amusant.
Totalement divertissant !



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Adieu bourbon avalés cul-sec, cape à capuche, voix rocailleuse et cigarettes qui s'allument spontanément : nouveau roman, nouveau serial killer. Après la tétralogie dédiée au Bourbon Kid, le tome cinq de la saga créée par la fameux « Anonyme » nous entraîne sur les traces de l'Iroquois, qui est aussi violent et peu scrupuleux que le Bourbon Kid. Seulement, on ne sait pas grand-chose de lui, hormis les raisons de sa présence dans la ville de B. Movie Hell (littéralement « l'Enfer des Nanars »).

Psycho Killer a été une lecture plaisante et prenante. Cet auteur anonyme sait y faire : ses romans sont très addictifs et les pages se tournent toutes seules. Pourtant, ce cinquième volet a été, pour moi, inférieur à la tétralogie dédiée au Kid. Mais je ne suis pas objective : j'adore ce personnage et je m'étais habituée à lui. de plus, l'ambiance « bordel » de Psycho Killer m'a moyennement plu. J'ai trouvé l'histoire de Bébé un peu tirée par les cheveux et j'ai eu des frissons désagréables quand j'ai lu que la maison close dans laquelle elle travaille s'appelait « le Minou joyeux » (non…!). Par ailleurs, le personnage de l'Iroquois m'a laissée de marbre, et ce, malgré le fait que j'aime bien les histoires de serial killers qui sortent de nulle part et qui font des carnages (dans les romans, bien entendu). Alors voilà, il m'est arrivé de sourire en lisant Psycho Killer mais je n'ai pas retrouvé le petit truc que j'avais adoré dans les quatre premiers romans de Monsieur Anonyme : je ne me suis pas attachée aux personnages, l'ambiance m'a semblé peu palpitante et l'histoire un peu capillotractée.

Bref, même si Psycho Killer ne donnerait pas un « nanar » si on l'adaptait au cinéma, mon avis est mitigé. Mais il faut dire que j'avais trouvé que l'auteur avait mis la barre très haut avec le Livre sans nom et L'Oeil de la Lune, d'où mon sentiment mitigé. Je n'ai pas fini pour autant avec cet auteur et je compte lire ses trois derniers romans plus tard. J'espère y retrouver l'engouement de mes débuts avec le Bourbon Kid.
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