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Critique de sandrine57


Ne cherchez pas des informations sur Santa Mondega, il n'y en a pas ! Ne cherchez même pas la ville sur une carte, elle n'existe pas ! Pour le reste du monde Santa Mondega est un lieu maudit dont on ne parle pas, auquel on évite de penser. Pourtant, il s'en passe des choses à Santa Mondega ! Outre les viols, vols, passages à tabac et meurtres courants, la ville a connu un véritable bain de sang, il y a cinq ans de cela, lorsque le Bourbon Kid a décimé une bonne partie de la population, juste parce qu'il ne tient pas l'alcool. Sanchez, le patron du mal famé Tapioca, pourrait en témoigner s'il parlait à la police. Mais il se tait et garde en mémoire la voix rocailleuse et la dégaine effrayante du tueur. Et aussi Jessica, la bombasse qu'il a sauvée de la rage du Kid et qui depuis est plongée dans le coma. de vieux souvenirs ravivés par des signes qui ne trompent pas : deux moines viennent d'arriver en ville, une éclipse solaire est annoncée, des morts violentes ont lieu. Pas de doute, le Bourbon Kid est en ville. Il veut récupérer l'Oeil de lune, une précieuse pierre bleu, objet de toutes les convoitises et sans doute achever Jessica, miraculeusement sortie du coma mais malheureusement amnésique. La tension monte, la population se prépare au pire mais pour une fois, le gouvernement a décidé d'intervenir. Un agent spécialiste du surnaturel a été dépêché en ville. Il va faire équipe avec un vieux flic mis sous la touche et obsédé par le Bourbon Kid. Pourront-ils empêcher le massacre annoncé ?

Dans le livre sans nom, on trouve tout et n'importe quoi. En vrac, dans le désordre, et sûrement avec des oublis : des tueurs à gages, des chasseurs de primes dont un envoyé par Dieu himself, des zombies, des loups-garous, des vampires, un sosie d'Elvis, un couple d'amoureux, des moines naïfs mais doués pour les arts martiaux, des flics, incompétents pour la plupart, une amnésique aussi sexy qu'indestructible, une pierre précieuse, une valise grosse de 100000 dollars mais aussi des flingues comme s'il en pleuvait, des litres et des litres de sang et des noms d'oiseaux qui fusent. Ce melting-pot foisonnant, qu'il faut prendre au minimum au troisième degré, donne un roman qui tient du western, du polar, de la fantasy, de gore, etc. et surtout qui vaut le détour pour sa grosse dose d'humour, d'absurde, de surenchère dans la violence et la vulgarité. Mélange de Il était une fois dans l'Ouest, Men in black et autres films cultes, le livre sans nom fait du bien parce qu'on rit, on jubile, on ne réfléchit plus, on se laisse porter par les évènements sans se prendre la tête. Vivement la suite !
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