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Bourbon Kid tome 3 sur 10
EAN : 9782355840678
464 pages
Sonatine (09/06/2011)
4.08/5   1157 notes
Résumé :
Vous n'avez pas lu Le Livre sans nom ? Vous êtes donc encore de ce monde, et c'est tant mieux. Parce que vous allez pouvoir assister à un spectacle sans précédent, mettant en scène Judy Garland, James Brown, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson... et le Bourbon Kid. Les héros du Livre sans nom se retrouvent en effet dans un hôtel perdu au milieu du désert pour assister à un concours de chant au nom prometteur... >Voir plus
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4,08

sur 1157 notes
Voilà , ce qui devait arriver arriva ! Apres trois livres de vie commune , le quotidien nous a bouffé mon p'tit Kidounet...Est-ce moi qui ne te voyais plus avec les yeux de Chimene ? Est-ce toi qui t'es lassé de mes rires gras , garanti 100% arachide, un peu moins prompts à exploser ? le cruel constat est là , non range ta sulfateuse , on discute tranquillement là , l'alchimie qui nous caractérisait a perdu de sa superbe , a volé en éclat...Véronique Jannot béla en son temps - bon , ok , déclama pour les plus pervers d'entre vous - «  j'ai fait la moue avec l'amer «  . Oserais-je reprendre à notre compte ces subtils vers iodés afin de caractériser l'émoi qui nous habite ! Merci d'éviter les mauvais jeux de mots derriere...

Une grosse pincée des Dix Petits Negres copieusement saupoudrée d'Une Nuit en Enfer de Rodriguez , une bonne cuiller à soupe de baston , une grosse louche de cadavres tendance mort violente puis cerise sur le cageot , un conséquent zeste d'humour noir à laisser mijoter sur pres de 500 pages avant d'entamer ce troisieme volet au goût , non pas décevant , mais beaucoup moins fondant en bouche pour le coup .
Oubliez Santa Mondega , bienvenue à l'hotel Pasadena ! Avantageusement situé en plein désert , vous apprécierez son calme et pourrez jouir de sa plage s'étendant à perte de vue et vous permettant d'y enterrer tout corps pouvant faire tache dans un complexe de ce standing ! Fonctionnelle et pratique...Comme tous les ans , son concours Back From The Dead , consistant en la meilleure imitation d'une illustre star bien trop tot disparue - Cindy Sander , si tu me lis - , s'y déroule ! Premier prix affiché : one million daullauursss ! Effet secondaire indésirable : le fait de vendre son ame au diable , à l'insu de son plein gré , pour l'heureux vainqueur ! Robert Leroy Johnson aurait apprécié le clin d'oeil...
Des dialogues qui font parfois plouf ( et en plein désert , l'on notera la perf' ) , un comique de répétition qui s'éssoufle , une intrigue légerement en-deça des précédentes alors oui , je n'ai pas peur de le dire bas et faiblement , il est à ce jour le moins enthousiasmant des trois ! L'effet de surprise ne joue plus meme si le ton enlevé , cru et violent assure toujours le minimum syndical . Les dialogues souffrent ici d'originalité quand ce n'est pas de construction grammaticale tout simplement ! J'ignorais que Ribéry - dit syntax error - faisait des piges dans le milieu ! J'ai arrété de compter apres 1587945666 de fois ou il y était écrit : de sa voix rocailleuse ! On le saura que la gars aurait fait un déplorable castra...Désolé mon p'tit Bourbon , j't'en ressers un ?
A noter une galerie de personnages toujours aussi truculente et barrée ! Mention spéciale à Janis Joplin et son syndrome Gilles de la Tourette ! Culé va ! Au temps pour moi , bordel...
Si l'on devait y voir un message , en cherchant bien , Nonyme défonce violemment les pseudos Reality Show et le fait avec brio !
Moins jubilatoire qu'à son habitude , le Cimetiere du Diable n'en reste pas moins un tres bon divertissement et c'est deja pas mal...

A s'envoyer en écoutant , contexte oblige , les Eagles :
Welcome to the Hotel Pasadena
Such a deathly place
Such a deathly place...
Nonyme , devra faire des efforts au troisieme trimestre ! 3,5 / 5
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J'étais accoudé à ce bar, d'une couleur dégueulasse, l'odeur reflétait l'ambiance miteuse qui se dégageait de tous les ambitieux de comptoir, les pochtrons comme qui disait mon père, ce « sein » homme, au bavardage alcoolisé qui dans ses moments de profonde lucidité dormait d'un ronflement lourd de solitude… maman était partie depuis un long moment, papa avait sombré depuis ce long moment… Il était 19 heures, j'étais en avance, du coup j'ai choisi l'endroit le plus bandant de de médiocrité, à la devanture qui donnait déjà envie d'être bourré avant même d'être rentré, même la porte tenait à peine debout, elle grinçait de colère témoin malgré elle de la déchéance grammée à l'alcool à volonté, elle s'ouvrait et se refermait poussant un son aiguë et bien casse couille pour l'homme sobre que j'étais… J'ai jeté un coup oeil rapide pour me faire une idée de l'atmosphère aux effluves salines qui déjà te glissaient un gramme dans chaque poche, j'avais bien choisi le lieu pour pisser un coup et boire mon ennui en attendant l'heure de mon putain de rendez-vous qui n'en finissait pas de se faire attendre.

Je me suis approché du bar, j'ai posé un coude sur le laiton graisseux et collant, mais pas deux, je voulais en garder un de propre au cas où, le mec derrière le comptoir respirait la joie de mourir, on sentait dans son aspect une chouette envie de rien, dans ses yeux se noyait le néant, il n'avait pas l'air d'avoir apprécié sa journée, ni sa semaine, ni sa vie d'ailleurs, bref le mec s'approche raclant des pieds avec une motivation proche du quantique….

- Je vous sers quoi à vous ?
- Bonjour monsieur, je vais prendre un Indien

Un silence s'est abattu, avant même que je n'ouvre la bouche, ça discutait fort intellectuellement sur un peu près tout ce qui leur échappait, convaincu et certainement convaincant pour l'assemblée titubante que ce théâtre de la soif rinçait d'un langage fleuri aux accents de beuverie, l'oeil vitreux, « Enculé » semblait être le plus grand philosophe de tous les temps… Mon indien attirait la curiosité, j'étais devenu le héros de cette pièce pittoresque ou se dessinait dans ma tête de con mes souvenirs d'enfance à l'aura paternelle qui rampant sur le parquet m'annonçant avec perte et crachats :

« Je suis fait comme un rat mon fils... »

- C'est quoi que tu dis là mon gars, un indien, c'est quoi ce truc ?
- Hum de l'Orangina avec de la grenadine…

du coup le Barman est parti me préparer mon originalité, et chacun a repris le cours de son existence profonde au son des glaçons…

- C'est 2,50 € mon gars

J'ai sorti mon portefeuille de ma poche, et lorsque je l'ai ouvert une photo a glissé, un mec proche de moi, affalé au comptoir depuis un peu près toute la journée, se mit dans l'idée de se baisser pour la ramasser, tant bien que mal, il réussit à récupérer la photo, et comme de bien entendu, il se fit l'originalité lié à sa condition actuelle d'y jeter un oeil averti, le sifflement qu'il émis en disait long, la main qu'il déposa sur son entre jambes en disait encore un peu plus, bien sur il en alla de son petit commentaire à la bienséance éduquée depuis certainement de très longues années aux liquides animées d'une ambition certaine de te rendre très con :

« Putain d'enculé, elle est bonne cette petite pute »

Ma condition à moi me permettait certainement un dialogue plein de sens et de poésie, histoire de faire honneur à certaine de mes convictions, comme la non violence sur plus grand, plus gros et plus bourré que moi, mais la petite pute en question était ma fille….

A plus les copains…(c'est pas une histoire qui m'est arrivée hein)

PS : Donne ça à lire à ton curé et tu vas bouffer de l'hostie empoisonnée je te le dis…

« le cimetière du Diable » : ça se passe avant «le livre sans nom« , une histoire indépendante qui peut avoir de l'importance si tu continues dans cette débauche de grand n‘importe quoi…

Bon moi, je suis un « putain » de fan de l'auteur, un vrai coup coeur, je sais pas qui c'est et je m'en cogne.

Humour très second degré, poésie délurée, verve d'enculé… bref ce gars ferait bander n'importe qui, enfin n'importe qui, n'exagérons rien, au moins les décomplexés du cul, les décontractés du cal bute…C'est sur : on aime ou on n'aime pas, l'utilité il n'y en a pas, c'est juste pour se marrer, un trip d'enfer pour adultes consentants…une vraie satire carrément rock...

Au nom du père du fils et du saint esprit…Même si c'est pas très « sein » tout ça…(jeu de mot)

Fin (peut-être…)
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Au vu des avis concernant ce troisième opus du Bourbon Kid, j'avoue que j'appréhendais un peu cette lecture.
Essoufflement, déception et autres qualificatifs peu motivants m'ont demandé un sérieux effort d'objectivité pour ne pas me laisser influencer, ce n'est donc pas dans les meilleures conditions que j'ai tourné la première page.
Pour commencer on peut dire que notre anonyme est un peu perturbant puisqu'il nous ramène chronologiquement avant les événements du premier tome, ce qui va lui permettre de réemployer certains personnages qui avaient disparu lors du premier opus.
Pour ma part ça ne m'a pas gêné car il s'agit de personnages plutôt charismatiques (du moins au moins l'un d'entre eux).
Pour ce qui est de l'histoire, incontestablement il y a quelque chose de changé, je n'ai pas retrouvé le souffle épique des deux premiers volumes, le contexte reste le même certes, mais...
Ce n'est plus tout à fait ça, j'ai trouvé l'histoire plus "classique", moins déjantée, je n'ai même pas retrouvé les barres de rires qui m'avaient tant plus, bref les mêmes ingrédients encore mais là le cuistot a oublié les épices et du coup ben... C'est moins fun.
Et pourtant le scénario tient la route, les méchants assurent bien, enfin je veux dire les gros méchants vu que parler de gentils ici c'est comme dire un gros mot, donc une histoire sympa que j'ai lue sans ennui mais sans retrouver ce que j'espérais.
Du coup je lirai sûrement le tome quatre, mais je ne peux pas dire que je suis impatient ;)
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Troisième tome où l'on retrouve notre ami serial tueur le Bourbon Kid.
Une déception.
Autant les deux premiers « le livre sans nom » et « L'oeil de la lune » m'avaient littéralement séduite, autant celui-ci n'aurait, à mon sens, pas dû voir le jour. Il n'a rien d'exceptionnel, rien de nouveau à nous mettre sous la dent et ne nous donne aucune information spectaculaire. On a l'impression qu'il a été écrit à la va-vite dans l'espoir de se faire un peu plus d'argent dans la continuité des deux autres. Mauvaise tactique, il ne nous incitera pas à nous ruer sur un éventuel quatrième tome.

Résumé : On retourne dans le passé. Tous les personnages du premier tome sont de retour. Un concours de chant est organisé dans un grand hôtel à Pasadena. Les concurrents doivent se déguiser et interpréter un morceau d'un artiste défunt. Il y a des centaines de postulants mais l'on s'attarde sur quelques uns seulement notamment sur une jeune fille fort sympathique qui compte utiliser la récompense pour soigner sa mère mourante. On nous informe très vite que le concours est truqué et que le vainqueur signera en fait un contrat autorisant le diable à prendre son âme. le cimetière du diable trônant à côté de l'hôtel en est la preuve vivante. Des magouilles vont être faites, des contrats avec des tueurs à gage, dont le Kid, signés, des quiproquos s'y mêleront histoire de pimenter la sauce mais elle ne prendra pas malheureusement.

Je n'irai pas jusqu'à dire que ce roman est nul, loin de là. Il y a des passages agréables, des instants où l'on a peur pour les personnages, des moments d'angoisse surtout lorsque les zombies apparaissent. Mais je me suis un peu ennuyée. Est-ce le choix d'ancrer l'histoire dans un jeu de téléréalité dont je ne suis pas friande ? Je ne pense pas. Est-ce parce que c'est un retour dans le passé alors que j'espérais une suite ? Pas moins sûr. Je crois surtout que c'est parce qu'il n'y a absolument rien de nouveau et qu'entre guillemets, ce roman ne sert à rien.

Voici quelques extraits qui m'ont fait sourire je dois l'avouer.
Chapitre 9 :
L'homme d'affaires tituba, le visage pétrifié en une expression de surprise absolue. le sang se mit à couler de ses deux narines, noyant très vite sa bouche. Au bout de deux secondes qui parurent une éternité, il s'écroula par terre en un ts. Son crâne heurta les planches du parquet dans un bruit particulièrement désagréable.
La blonde en minishort doré leva les bras au ciel en couinant : « Oh mon Dieu, Jonah ! Ca va ? ». Elle se pencha vers lui afin de voir comment il allait. Ses talons aiguilles de 15 cm et le poids de ses prothèses mammaires lui compliquait considérablement la tâche, elle s'appuya d'une main contre la poitrine de Clementine afin de ne pas perdre l'équilibre. Il ne réagit pas. Après lui avoir tapoté les joues dans l'espoir de le réveiller, elle releva les yeux vers le Kid. « Il est inconscient ! dit-elle d'un ton accusateur. Vous l'avez mis KO !
- Il est pas inconscient.
- Bien sûr qu'il l'est. Il ne bouge plus ! »
Le Kid aspira à travers le filtre de sa cigarette, et celle-ci s'alluma soudain. Puis il répliqua dans un grognement : « S'il était inconscient, son coeur battrait encore. »
Bouche bée, la bimbo considéra un instant le corps inerte de Clementine. Il lui fallut un certain temps, mais elle finit par comprendre qu'il ne respirait plus. Elle releva de nouveau le regard en direction du Kid, dont l'attention s'était reportée sur son verre à moitié plein de Sam Cougar.
« Ouah ! s'écria-t-elle. Comment vous avez fait pour allumer votre cigarette ? C'était tellement cool ! »
Elle se releva et s'approcha du Kid. Elle posa une main sur son épaule et lui murmura à l'oreille. « Alors, vous m'offrez un verre ?
- Casse-toi salope. » lâcha-t-il dans un ressac de rocaille.

Chapitre 26 :
« Je vais compter jusqu'à trois, reprit Angus. Et à trois, si tu t'es pas remis à creuser avec cette pelle, alors c'est que t'auras décidé de pas me laisser le chois. Un … »
Sanchez se dit qu'il était temps d'agir. Elvis venait de tenter quelque chose, peut-être dans l'espoir que Sanchez enchaîne par une ruse dont il avait le secret. Il releva donc le regard en direction d'Angus et, pointant du doigt un bout de terre derrière le pied gauche du tueur à gages, s'écria : « Oh ! Regarde ! Derrière toi !
- Putain, dites-moi que je rêve, répondit Angus avant de regarder Elvis. Il le fait exprès, ou quoi ? Ca doit être la plus vieille ruse de tous les temps. Et dire que ce mec est censé être un tueur à gages connu dans le monde entier.
- Ouais, dit Elvis. Par contre, tu ferais bien de regarder derrière moi. »
De nouveau, Sanchez se sentit perdu. Quel que soit le nouveau plan d'Elvis, il semblait être complètement pourri. le coup du « regarde derrière toi » était déjà assez nul en soi, alors si Elvis en était maintenant réduit à lui demander de regarder derrière lui, c'est que leur peau ne valait vraiment plus rien.

Chapitre 29 :
Angus s'était très vite rendu compte que ces créatures étaient dotées d'une intelligence assez élevée. Dans la plupart des films de zombies qu'il avait vus, les morts-vivants avaient une très nette tendance à traîner du pied avec un air ahuri, les bras tendus devant eux, en marmonnant toujours les mêmes mots tels que « cerveau », « cervelle », ou, en version originale, « brains ». Ceux auxquels il avait présentement affaire se distinguaient très clairement de ce cliché. Ils attaquaient stratégiquement. Ils évitaient de se retrouver en face du canon de son pistolet. En fait, ces salopards ne l'attaquaient que de dos, ce qui le poussait à pivoter constamment sur lui-même. Ce faisant, il parvient à en buter quatre, mais ce mouvement perpétuel lui fit rapidement tourner la tête. Une des créatures ne tarderait pas à tirer profit de cette sensation de vertige.
L'élément le plus inattendu de cette confrontation était sans doute que le fait de le tuer n'était pas la priorité absolue de l'ensemble des zombies. Lorsqu'une créature particulièrement décharnée, après avoir rampé jusqu'à lui, lui sauta sur le dos, Angus s'attendit à ce qu'elle lui plante ses crocs dans le cou. Or, au lieu de ça, cette saloperie de mort-vivant avait simplement glissé sa main dans la poche intérieure de son trench-coat. C'est quoi ce bordel ! Au début, Angus ne comprit pas ce qu'essayait de faire la créature.
A son plus grand déplaisir cependant, lorsqu'il arriva enfin à se débarrasser du zombie, ce dernier avait réussi à lui arracher les clés de son van. Putain de sale enculé ! Tandis que les autres continuaient à encercler Angus, le mort-vivant boitilla à toute vitesse en direction du van, suivi d'une de ses congénères qui portait une robe rose particulièrement sale et déchirée. A moins de reprendre la situation en main, Angus risquait de voir deux raclures de zombies à la con lui piquer le véhicule qui faisait sa joie et sa fierté. Et cette perspective était aussi inattendue que désagréable.

Chapitre 36 :
Lorsque Angus l'Invincible arriva enfin à l'hôtel Pasadena, il avait eu le temps d'imaginer une bonne dizaine de façon de torturer, estropier et tuer Sanchez et Elvis. de son point de vue, ces deux sous-merdes lui avaient coûté jusqu'ici 70 000 dollars : les 20 000 de Julius évanouis dans la nature, plus les 50 000 promis par Powell. Oh ! il allait s'occuper de ces deux là dans les règles de l'art, très lentement. Il se réjouissait déjà d'entendre leurs hurlements de douleur.
Cependant, ces joyeusetés n'auraient rien de comparable à ce qu'il réservait à ces salopards de zombies qui avaient tenté de le dévorer, avaient déchiré son trench-coat préféré, et volé son van et son CD de Tom Jones. Ces enculés avaient gagné sans le savoir un aller simple pour l'enfer, qu'Angus se ferait un plaisir de leur délivrer.
[…]
Angus sortit l'un de ses pistolets de sous son trench-coat et le pointa sur la tête de la réceptionniste.
« Maintenant tu vas ouvrir tes oreilles bien grand, espèce de conasse. Je viens de me faire attaquer par une centaine de zombies qui ont surgi de terre, en plein milieu de ce putain de désert. Comme ça, sans prévenir. Et à moins que je me trompe, ils essayaient de me bouffer tout cru. J'en ai tué un bon nombre avec ce putain de flingue. » Il secoua l'arme sous son nez. « Et quand je me suis retrouvé à court de putains de cartouches, j'en ai tué un bon tas à mains nues, bordel de merde. J'ai eu le temps de recharger mon gun, et je dois t'avouer que je suis carrément pas d'humeur à des phrases du genre « je suis désolée, monsieur, mais comme je suis une sale connasse, je ne peux pas vous donner ce passe ». Alors passe-moi vite ce putain de passe, histoire que j'aie pas à t'exploser la gueule en faisant semblant de t'avoir confondue avec un putain de zombie.
- Autre chose, monsieur ?
- Ce sera tout.
- Un instant, je vous prie. »
Belinda ouvrit un tiroir sur sa droite. Elle en sortit un passe qu'elle déposa sur le comptoir, juste en face d'Angus.
« Ceci est un putain de passe-partout, monsieur. Avec ce putain de passe, vous pourrez entrer dans n'importe quelle putain de chambre de votre putain de choix.
- Merci. Oh ! et en passant, les putains de zombies dont je vous parlais sont en train de se diriger vers ce putain d'hôtel. Vous feriez bien de leur casser un peu moins les couilles qu'à moi. Et vous feriez aussi bien de surveiller un peu votre langage. C'est pas très attirant chez une jeune femme.
- J'en prends bonne note monsieur. Passez un putain de bon séjour. »
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J'irai pas jusqu'à dire que le Bourbon Kid s'est transformé en Kid... Ibul (chaud et sans les bulles !), mais nous n'en sommes pas loin.

Sans l'alcool, la fête serait-elle moins folle ?

Est-ce parce que l'effet de surprise du premier tome "Le livre sans nom" n'est plus là ? Il y a sans doute de ça...

Dans le premier tome, totalement déjanté, je ne m'attendais pas à croiser ce que j'ai croisé (pas de spoil !).

Ici, fini la surprise et pas de double effet Kiss Cool non plus.

Décevant ? Non... Mais comment vous dire...

L'effet qu'il me fait, c'est un peu comme si vous aviez réussi un super plat qui aurait explosé les papilles gustatives de vos amis, les faisant hurler de plaisir sous la lune (ou sous ce qu'il veulent), les étonnant.

Bref, le nec plus ultra.

Mais voilà, quelques mois plus tard, vous refaites le même plat et lors de la dégustation, les convives font la fine bouche. le plat, ils le connaissent, ils veulent des autres surprise, que vous haussiez le niveau.

Difficile, voir impossible. Il en va de l'écriture comme de la cuisine : difficile de refaire à l'identique quand vous l'avez créé de toute pièce. Et vos convives, au lieu de hurler de plaisir, cherchent les ingrédients qui avaient fait du premier un must.

Oui, ça manque de sel, d'épices, et de tout ce qui avait fait du premier un roman OVNI, un "truc de fou".

Oh, attendez, ne l'enterrez pas de suite dans l'immense désert qui borde l'hôtel (il n'y a plus de place, de toute façon) ! Je me suis bien amusée lors de la lecture, mais il est un cran en deçà du premier.

Sans oublier que ce troisième opus s'intercale, en fait, entre "Le livre sans nom" et "L'oeil de la lune", ce qui pourrait compliquer la compréhension de certains... N'ayant pas lu "L'oeil", je n'ai pas souffert des morts qui ne le sont plus.

Qu'est ce que je reproche au Bourbon Kid"ibul" ?

Notre Bourbon Kid est un peu sentimental, il sort moins sa grosse sulfateuse (non, pas de connotation sexuelle) pour nous offrir des carnages digne de ce nom (je précise que je n'aime les carnages que dans les oeuvres de fiction, pas quand la réalité rattrape la fiction !).

J'étais heureuse de retrouver le Kid, Elvis Presley (le tueur, pas le chanteur) et Sanchez, le patron de bar, tellement crétin qu'il vous ferait gagner un Dîner de Cons avec la Grande Distinction et la Standing Ovartion qui va avec. Doublé d'un pleutre, gaffeur, médiocre, toujours prêt à mettre tout le monde dedans pour s'en sortir...

Seulement, l'auteur n'aurait pas dû tout divulguer aussi vite le contenu de l'intrigue et nous laisser des surprises pour la fin.

Ok, j'en ai eu, des surprises à la fin, mais il nous a divulgué trop de détails trop vite.

Pour le reste, humour noir (mais moins que dans le premier), tueries, sosies, et concours de chant. Mention spéciale à Janis Joplin et son langage plus que fleuri.

A lire pour se marrer et ensuite, on passe à autre chose.




Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Voici quelques extraits qui m’ont fait sourire je dois l’avouer.
Chapitre 9 :
L’homme d’affaires tituba, le visage pétrifié en une expression de surprise absolue. Le sang se mit à couler de ses deux narines, noyant très vite sa bouche. Au bout de deux secondes qui parurent une éternité, il s’écroula par terre en un ts. Son crâne heurta les planches du parquet dans un bruit particulièrement désagréable.
La blonde en minishort doré leva les bras au ciel en couinant : « Oh mon Dieu, Jonah ! Ca va ? ». Elle se pencha vers lui afin de voir comment il allait. Ses talons aiguilles de 15 cm et le poids de ses prothèses mammaires lui compliquait considérablement la tâche, elle s’appuya d’une main contre la poitrine de Clementine afin de ne pas perdre l’équilibre. Il ne réagit pas. Après lui avoir tapoté les joues dans l’espoir de le réveiller, elle releva les yeux vers le Kid. « Il est inconscient ! dit-elle d’un ton accusateur. Vous l’avez mis KO !
- Il est pas inconscient.
- Bien sûr qu’il l’est. Il ne bouge plus ! »
Le Kid aspira à travers le filtre de sa cigarette, et celle-ci s’alluma soudain. Puis il répliqua dans un grognement : « S’il était inconscient, son cœur battrait encore. »
Bouche bée, la bimbo considéra un instant le corps inerte de Clementine. Il lui fallut un certain temps, mais elle finit par comprendre qu’il ne respirait plus. Elle releva de nouveau le regard en direction du Kid, dont l’attention s’était reportée sur son verre à moitié plein de Sam Cougar.
« Ouah ! s’écria-t-elle. Comment vous avez fait pour allumer votre cigarette ? C’était tellement cool ! »
Elle se releva et s’approcha du Kid. Elle posa une main sur son épaule et lui murmura à l’oreille. « Alors, vous m’offrez un verre ?
- Casse-toi salope. » lâcha-t-il dans un ressac de rocaille.

Chapitre 26 :
« Je vais compter jusqu’à trois, reprit Angus. Et à trois, si tu t’es pas remis à creuser avec cette pelle, alors c’est que t’auras décidé de pas me laisser le chois. Un … »
Sanchez se dit qu’il était temps d’agir. Elvis venait de tenter quelque chose, peut-être dans l’espoir que Sanchez enchaîne par une ruse dont il avait le secret. Il releva donc le regard en direction d’Angus et, pointant du doigt un bout de terre derrière le pied gauche du tueur à gages, s’écria : « Oh ! Regarde ! Derrière toi !
- Putain, dites-moi que je rêve, répondit Angus avant de regarder Elvis. Il le fait exprès, ou quoi ? Ca doit être la plus vieille ruse de tous les temps. Et dire que ce mec est censé être un tueur à gages connu dans le monde entier.
- Ouais, dit Elvis. Par contre, tu ferais bien de regarder derrière moi. »
De nouveau, Sanchez se sentit perdu. Quel que soit le nouveau plan d’Elvis, il semblait être complètement pourri. Le coup du « regarde derrière toi » était déjà assez nul en soi, alors si Elvis en était maintenant réduit à lui demander de regarder derrière lui, c’est que leur peau ne valait vraiment plus rien.

Chapitre 29 :
Angus s’était très vite rendu compte que ces créatures étaient dotées d’une intelligence assez élevée. Dans la plupart des films de zombies qu’il avait vus, les morts-vivants avaient une très nette tendance à traîner du pied avec un air ahuri, les bras tendus devant eux, en marmonnant toujours les mêmes mots tels que « cerveau », « cervelle », ou, en version originale, « brains ». Ceux auxquels il avait présentement affaire se distinguaient très clairement de ce cliché. Ils attaquaient stratégiquement. Ils évitaient de se retrouver en face du canon de son pistolet. En fait, ces salopards ne l’attaquaient que de dos, ce qui le poussait à pivoter constamment sur lui-même. Ce faisant, il parvient à en buter quatre, mais ce mouvement perpétuel lui fit rapidement tourner la tête. Une des créatures ne tarderait pas à tirer profit de cette sensation de vertige.
L’élément le plus inattendu de cette confrontation était sans doute que le fait de le tuer n’était pas la priorité absolue de l’ensemble des zombies. Lorsqu’une créature particulièrement décharnée, après avoir rampé jusqu’à lui, lui sauta sur le dos, Angus s’attendit à ce qu’elle lui plante ses crocs dans le cou. Or, au lieu de ça, cette saloperie de mort-vivant avait simplement glissé sa main dans la poche intérieure de son trench-coat. C’est quoi ce bordel ! Au début, Angus ne comprit pas ce qu’essayait de faire la créature.
A son plus grand déplaisir cependant, lorsqu’il arriva enfin à se débarrasser du zombie, ce dernier avait réussi à lui arracher les clés de son van. Putain de sale enculé ! Tandis que les autres continuaient à encercler Angus, le mort-vivant boitilla à toute vitesse en direction du van, suivi d’une de ses congénères qui portait une robe rose particulièrement sale et déchirée. A moins de reprendre la situation en main, Angus risquait de voir deux raclures de zombies à la con lui piquer le véhicule qui faisait sa joie et sa fierté. Et cette perspective était aussi inattendue que désagréable.

Chapitre 36 :
Lorsque Angus l’Invincible arriva enfin à l’hôtel Pasadena, il avait eu le temps d’imaginer une bonne dizaine de façon de torturer, estropier et tuer Sanchez et Elvis. De son point de vue, ces deux sous-merdes lui avaient coûté jusqu’ici 70 000 dollars : les 20 000 de Julius évanouis dans la nature, plus les 50 000 promis par Powell. Oh ! il allait s’occuper de ces deux là dans les règles de l’art, très lentement. Il se réjouissait déjà d’entendre leurs hurlements de douleur.
Cependant, ces joyeusetés n’auraient rien de comparable à ce qu’il réservait à ces salopards de zombies qui avaient tenté de le dévorer, avaient déchiré son trench-coat préféré, et volé son van et son CD de Tom Jones. Ces enculés avaient gagné sans le savoir un aller simple pour l’enfer, qu’Angus se ferait un plaisir de leur délivrer.
[…]
Angus sortit l’un de ses pistolets de sous son trench-coat et le pointa sur la tête de la réceptionniste.
« Maintenant tu vas ouvrir tes oreilles bien grand, espèce de conasse. Je viens de me faire attaquer par une centaine de zombies qui ont surgi de terre, en plein milieu de ce putain de désert. Comme ça, sans prévenir. Et à moins que je me trompe, ils essayaient de me bouffer tout cru. J’en ai tué un bon nombre avec ce putain de flingue. » Il secoua l’arme sous son nez. « Et quand je me suis retrouvé à court de putains de cartouches, j’en ai tué un bon tas à mains nues, bordel de merde. J’ai eu le temps de recharger mon gun, et je dois t’avouer que je suis carrément pas d’humeur à des phrases du genre « je suis désolée, monsieur, mais comme je suis une sale connasse, je ne peux pas vous donner ce passe ». Alors passe-moi vite ce putain de passe, histoire que j’aie pas à t’exploser la gueule en faisant semblant de t’avoir confondue avec un putain de zombie.
- Autre chose, monsieur ?
- Ce sera tout.
- Un instant, je vous prie. »
Belinda ouvrit un tiroir sur sa droite. Elle en sortit un passe qu’elle déposa sur le comptoir, juste en face d’Angus.
« Ceci est un putain de passe-partout, monsieur. Avec ce putain de passe, vous pourrez entrer dans n’importe quelle putain de chambre de votre putain de choix.
- Merci. Oh ! et en passant, les putains de zombies dont je vous parlais sont en train de se diriger vers ce putain d’hôtel. Vous feriez bien de leur casser un peu moins les couilles qu’à moi. Et vous feriez aussi bien de surveiller un peu votre langage. C’est pas très attirant chez une jeune femme.
- J’en prends bonne note monsieur. Passez un putain de bon séjour. »
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"T'as vu ça ? Dit-il en envoyant de nouveaux coups de coude à Elvis. Putain, c'était grandiose. J'ai quasiment vu son nib entier, mec! Terrible!
- Elvis est retourné derrière, répondit Emily.
- Hein ? Oh !"
Une fois de plus, Sanchez sentit ses joues rougir. Elvis était en effet à l'écart, en pleine discussion avec Janis Joplin. "Désolé. Je croyais qu'il était encore à côté de mois.
- J'ai bien compris
- N'empêche, vous avez vu ça? C'est dingue, hein ? Elle a des nichons incroyables.
- Elvis n'a pas bougé."
Une note glaciale résonnait dans la voix d'Emily.
"Ouais je sais. Mais il faut absolument que je partage ça avec quelqu'un. Vous voulez pas faire semblant d'être un mec, juste un instant? C'est quand même pas trop demander, non ?"
Emily éclata de rire. " Vous voulez que je fasse semblant d'être un mec? Très bien." Elle réfléchit un instant, puis s'arracha soudain à ses pensées."Vous savez quoi? Je l'ai vu tout à l'heure sous la douche.
- Hein ?
- Carrément. Elle était complètement nue, avec une autre femme. Elles étaient en train de s'embrasser et de se peloter."
À ces simples mots, les vertiges de Sanchez s'accentuèrent. Ses jambes faiblirent tout d'un coup, et bien qu'il entendit distinctement Emily, il ne la vit plus.
- Sanchez ?
- Sanchez ?
- Hé ! Est-ce que quelqu'un peut appeler les secours? Je crois qu'il vient de perdre connaissance."
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"- Est-ce que vous avez des amis ou de la famille dans le public ?
- Euh... non. Mon unique amie était mon épouse Sally, mais elle est morte récemment."
Le public laissa s'échapper de concert un "oooh" plein d'empathie.
"Je suis désolée pour vous, dit Nina avec une mine qui aurait pu paraître compatissante sans Botox. Comment est-elle décédée ?
- Hein ?
- Votre épouse Sally. Quelle a été la cause de sa tragique disparition ? A moins que ce ne soit trop douloureux pour vous d'en parler ?"
Emily eut la sensation que la question gênait considérablement Jacko, presque comme si la réponse lui était inconnue.
"Euh, ouais... enfin je veux dire, oui, ça a été très douloureux. Elle s'est fait dévorer par un léopard.
- Pardon ?
- Un léopard."
A l'unisson, le public laissa s'échapper une expression de surprise. Pour autant, Nina ne perdait pas de vue le fait que cette micro-interview ne devait pas s'éterniser. Elle se tourna donc vers le public et s'écria dans son micro : "Et c'est une bien triste histoire, en effet. Sur ce, mesdames et messieurs, veuillez applaudir... le Blues Brother !"
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"- Pour participer au concours, il faut obligatoirement imiter un chanteur mort et connu. Et, au cas où vous n'auriez pas remarqué, je ne suis ni mort...ni connu.
-Je peux faire en sorte que tu deviennes l'un et l'autre."
Jacko haussa un sourcil. "Je me trompe ou vous avez un peu de mal avec les rapports humains ?"
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Elvis laissa lourdement tomber le premier vigile inconscient aux pieds de Sanchez, dans la cabine, et lança un regard désapprobateur au patron de bar le plus lâche de tout Santa Mondega.
" Ouais, et dans une minute, c'est toi et moi qui serons armés, Sanchez. On a deux flingues, maintenant. J'espère franchement qu'on aura pas à s'en servir, parce que mon putain de petit doigt me dit que tu serais même pas capable de te mettre une balle dans le cul." Il observa une courte pause avant d'ajouter : " Et Dieu sait que c'est une cible bien assez grosse."
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Diniz Galhos, auteur de deux romans noirs : Gokan (2012) et Hakim (2021) mais également traducteur, notamment connu pour sa traduction des aventures de Bourbon Kid dont le premier tome est intitulé le Livre sans nom revient sur son apprentissage du métier d'écrivain. le témoignage de son rapport à la littérature et à l'écriture, ainsi que ses conseils envers les aspirants écrivains, rappelle que le choix de ce métier difficile doit mêler passion et travail acharné pour éviter qu'il soit source de découragement. Chronologie de l'entretien : 00 : 00 : Comment apprendre à écrire de la fiction. 00 : 44 : Ecrire par soi-même. 01 : 44 : La réalité du métier d'écrivain. 02 : 25 : Rechercher LA bonne histoire. 04 : 06 : La réécriture et l'écriture. 08 : 18 : Quelques conseils pour un aspirant écrivain. QUI SOMMES-NOUS ? Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous prônons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture et avons pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans l'aboutissement de leurs histoires. Pour cela nous nous concentrons sur l'apprentissage et la transmission des techniques de base de la narration en nous inspirant du creative writing anglophone. Nos élèves apprennent en priorité à maîtriser : la structure de l'intrigue, les principes de la fiction, la construction de ses personnages… Nous proposons également des journées d'initiation pour vous essayer au creative writing et découvrir si cet apprentissage de l'écriture de fiction est fait pour vous. Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : http://www.artisansdelafiction.com/
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