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EAN : 9791041413690
544 pages
Points (16/02/2024)
3.7/5   140 notes
Résumé :
Le Coran est un livre sacré pour plus de un milliard quatre cents millions de croyants dans le monde. Il est aussi le plus lu et le plus médité. La présente traduction directe de l’arabe au français vise à le rendre plus accessible qu’il ne l’a jamais été auparavant. Le Coran, prodige de sens multiples et d’images, se révèle ainsi dans sa grandeur et dans sa beauté. Malek Chebel.

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Je vais vous faire une petite confidence : j'ai grandi, j'ai forgé petit à petit mes convictions auprès d'une mère, dont je peux affirmer, sans trop me vanter, qu'elle se situait au-delà de l'autoritarisme. Nous ne nous supportions pas : elle essayait constamment de m'imposer ce qui me répugnait le plus, elle menaçait, elle ordonnait, elle punissait, elle baffait, elle sanctionnait, elle était impitoyable, elle ne laissait jamais rien passer. Pas besoin d'entrer dans les détails, mais elle a fait ça tant et si bien qu'à un moment de mon existence, je la détestais purement et simplement. Non, à la réflexion, détester c'est beaucoup trop faible : je l'abhorrais.

Eh bien, avec les années, quand je repense à mon enfance, je crois que, par ce comportement, elle a construit en moi, elle a édifié brique à brique le socle en titane de mon athéisme. Outre les incohérences logiques et pragmatiques qui émaillent, qui constellent les livres fondateurs des trois principaux cultes monothéistes (ici, dans le Coran, on pourrait citer par exemple la Sourate XXXV, intitulée le Créateur, qui énonce au verset 1 : « Louange à Dieu, créateur des cieux et de la terre, qui prend pour messagers les Anges pourvus de deux, de trois ou de quatre ailes ! » Rien qu'en exercice de pensée, essayez d'imaginer voler un ange à 3 ailes, c'est assez cocasse, mais bon, passons), ce qui me frappe le plus, à chaque fois, dès que, par curiosité culturelle et intellectuelle, je m'aventure à lire l'un de ces livres, c'est le ton, c'est la résurrection quasi instantanée des affres et traumatismes causés par mon inflexible mère : les mêmes menaces, les mêmes injonctions, les mêmes enfermements, les mêmes absences de liberté, les mêmes suffocations, les mêmes aplatissements réglementaires, les mêmes négations de l'idiosyncrasie, les mêmes « ferme ta gueule et obéis ! ».

Je revendique mon incroyance, mon dégoût absolu de toute forme de domination (la domination pour les uns signifie nécessairement la soumission pour les autres), qu'elle soit étatique ou religieuse (on conçoit d'ailleurs fort bien pourquoi les états cherchent toujours à s'appuyer plus ou moins ouvertement sur une religion, car c'est tellement plus pratique d'avoir une institution spéciale qui dit au peuple « ferme ta gueule et obéis » à la place d'avoir à le faire dire à ses propres forces de police — je rappelle au passage que « ferme ta gueule et obéis » est la devise universelle, mais inavouée, de toutes les forces de police de tous les états du monde). Au reste, le Coran assume sans complexe, à la Sourate III, verset 19 : « La Religion, aux yeux de Dieu, est vraiment la Soumission. » ou à la Sourate IX, verset 4 : « Dieu aime ceux qui le craignent. » puis verset 112 : « Ceux qui reviennent à Dieu, […] ceux qui s'inclinent, ceux qui se prosternent. »

La Sourate XXXIV (Les Saba) définit au verset 31 ce que le Coran nomme « les incrédules ». On y lit ceci : « Les incrédules disent : " Jamais nous ne croiront en ce Coran, ni à ce qui lui est antérieur ". » Pas d'erreur possible, je suis donc bien, selon les rédacteurs du Coran, une incrédule. Lesquels rédacteurs précisent, à la Sourate III (La famille de ‘Imran), versets 3-4 : « Il avait fait descendre la Tora et l'Évangile — direction, auparavant, pour les hommes — et il avait fait descendre le discernement. Un terrible châtiment est destiné à ceux qui ne croient pas aux Signes de Dieu » et à la Sourate XXXIII (Les Factions), verset 8, qu'ils pourraient encore arriver à s'entendre avec des juifs ou des chrétiens, mais que le pire du pire, selon eux, ce sont bien les incrédules, et que, donc, pour les incrédules, pas de pitié : « Lorsque nous avons conclu l'alliance avec les Prophètes, — et avec toi — avec Noé, Abraham, Moïse et Jésus, fils de Marie ; nous avons conclu avec eux une alliance solennelle, afin que Dieu demande compte aux véridiques de leur sincérité ; mais il a préparé, pour les incrédules, un châtiment douloureux. »

Et mieux encore, la Sourate IX (L'Immunité) déclare, aux versets 1 à 4, qu' « une immunité est accordée par Dieu et son Prophète aux polythéistes avec lesquels vous avez conclu un pacte. […] Annonce un châtiment douloureux aux incrédules, à l'exception des polythéistes. » Pas d'erreur possible, je suis donc bien le coeur de cible des rédacteurs du Coran, même si, cette adorable neuvième sourate s'empresse d'ajouter à peine plus loin, au verset 5 : « Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-lez, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. » Admirez au passage la délicatesse du message et des moyens prescrits...

Et, en effet, lorsque je rouvre le Coran, que j'ai refermé il y a déjà un moment, il n'y a pas besoin d'aller très loin pour voir renaître le fantôme de ma chère maman, dès la Sourate II, nommée La Vache (ça correspond d'ailleurs assez bien à ma mère, encore que moi, j'aurais plutôt écrit « peau de vache »), versets 6 et 7 : « Quant aux incrédules […] un terrible châtiment les attend. » Bim ! Les menaces, ça commence, et je ne suis arrivée qu'au verso de la première page !

Pourtant, si je réfléchis un instant, je trouve cette menace totalement gratuite et dénuée de fondement, pourquoi ? Je suppose, par honnêteté intellectuelle, que le Coran a été écrit par des personnes croyantes, qui ne sont donc, par définition, pas celles dont elles parlent quand elles désignent les incrédules, n'est-ce pas ? Elles sont donc les porte-paroles (ou supposées telles) de ce qui se passe sur une berge de l'au-delà, les incrédules se situant obligatoirement sur l'autre, à l'exact opposé des précédentes. La Sourate VII (Al 'Araf), verset 46 précise d'ailleurs : « Un voile épais est placé entre le Paradis et la Géhenne. » Je postule, a fortiori, que le Coran a été écrit par des personnes vivantes et non des mortes. Alors qu'est-ce qu'en savent ces personnes, de ce qui attend les incrédules après leur mort, puisqu'elles ne se situent même pas sur la même rive et qu'elles n'étaient, par définition, pas encore mortes ? Ce faisant, pourquoi se permettent-elles d'affirmer — pas de supposer, la nuance est grande, quoi qu'affirme la Sourate X (Jonas), verset 36 : « La plupart des incrédules se contentent d'une supposition. La supposition ne prévaut pas contre la Vérité. » — ce qu'en tout état de cause elles ne pouvaient qu'ignorer d'expérience, n'en ayant jamais été les témoins directs ? Et après, on vient nous faire des grands sermons à longueur de pages sur les mensonges et les menteurs, les faux-ceci, les faux cela, et tutti quanti ?

Partant, je pose la question sans malice : qui sont les menteurs dont le Coran ne cesse de nous rebattre les oreilles (voir par exemple la Sourate IX, verset 42 : « Ils se perdent eux-mêmes. Dieu sait parfaitement qu'ils sont menteurs. ») ? ceux qui parlent de ce que, manifestement, ils ne connaissent pas précisément ou ceux qui, jusqu'à preuve du contraire, n'ont aucune raison de croire aveuglément ce qui ne leur a jamais été prouvé d'aucune façon depuis que l'humanité se pose ce genre de question ? Ce n'est qu'un très modeste exemple, toutefois, je constate que les croyants se permettent partout de parler allègrement des incroyants — à chaque fois pour les dénigrer —, par contre, les incroyants doivent toujours se taire — se bâillonner symboliquement — à propos des croyances des autres, sous peine d'être aussitôt qualifiés d'irrévérencieux, d'irrespectueux, de blasphémateurs, de haineux, de méprisants ou que sais-je encore.

Car, en effet, il n'y a pas de Torah d'incroyance, de Nouveau Testament d'incroyance, de Coran d'incroyance qui permettraient aux incroyants de pouvoir, ne serait-ce que défendre leur point de vue, qui est pourtant tout aussi légitime et défendable, me semble-t-il, que les points de vues alternatifs. Si l'un de ces trois livres me crache ouvertement dessus en ma qualité d'athée (et aucun ne se prive de le faire), les juifs, les chrétiens et les musulmans n'y trouvent rien à redire, par contre, si j'ai le malheur de répondre, même pas de cracher, juste de postillonner, là, je suis, bien évidemment une odieuse et tous les qualificatifs auto-victimaires appelant à la sanction qui viennent ensuite.

J'ai beau tourner et retourner le problème, ça n'est tout simplement pas juste. On a bien fait modifier le titre du roman d'Agatha Christie « Les Dix petits nègres » parce que des personnes se sentaient insultées par cette désignation — et je crois qu'à titre moral, elles avaient raison d'exiger ce retrait. Qu'est-ce que c'est, la morale, au sens le plus élémentaire du terme ? Tout simplement le respect mutuel des intérêts des autres. Ainsi, d'un point de vue moral, je n'ai ni le droit ni l'envie de m'en prendre aux croyances des autres, par contre, j'exige que, réciproquement, on respecte tant mon droit à l'incrédulité que ma personne incrédule. Pourquoi ne pourrait-on, pareillement, et dans un soucis d'équité, faire retirer du Coran, du Nouveau Testament ou de la Torah tout ce qui offense les incroyants ? Pourquoi est-ce qu'on a le droit de me cracher dessus alors que je n'ai rien demandé à personne ? Qui me défend quand ces livres m'insultent ? Réponse : rien, ni personne.

Alors, vous vous dites peut-être que j'ai choisi le seul passage susceptible de me dénigrer ? Jugez plutôt : si je me penche par exemple sur la seule Sourate VIII, intitulée le Butin (et c'est loin d'être la seule à enfreindre mes élémentaires droits moraux, dans son style égorgeur et belliqueux, la Sourate IX, intitulée L'Immunité, n'est pas mal non plus…), on y trouve notamment au verset 7 « Dieu voulait manifester la Vérité par ses paroles et exterminer les incrédules jusqu'au dernier », verset 12 « Je vais jeter l'effroi dans le coeur des incrédules : frappez sur leurs cous ; frappez-les tous aux jointures », verset 14 « Le châtiment du Feu est destiné aux incrédules. », verset 22 « Les pires des bêtes au regard de Dieu sont les sourds et les muets qui ne comprennent rien [les auteurs désignent bien sûr les incrédules] », verset 35 « Goûtez donc le châtiment de votre incrédulité ! », verset 37 « Les incrédules seront réunis dans la Géhenne, pour que Dieu sépare le mauvais du bon ; qu'il entasse les mauvais les uns sur les autres, puis qu'il les amoncelle tous ensemble et qu'il les mette dans la Géhenne. — Voilà les perdants — », verset 65 « Ô Prophète ! Encourage les croyants au combat ! S'il se trouve parmi vous vingt hommes endurants, ils en vaincront deux cents. S'il s'en trouve cent, ils vaincront mille incrédules : ce sont des gens qui ne comprennent rien. »

Est-il nécessaire que j'analyse le contenu d'autres sourates ? Je n'en ai pas l'impression. Pourtant, transportons-nous tout de même encore, et au titre de simple illustration complémentaire, jusqu'à la Sourate XVIII (La Caverne), qui dit notamment, aux versets 54 à 57 : « Oui, nous avons adressé aux hommes toutes sortes d'exemples dans ce Coran. L'homme est, cependant, le plus querelleur des êtres. Qui donc a empêché les hommes de croire […] sinon leur refus d'admettre […] que le châtiment les touchera de face. […] Les incrédules usent d'arguments faux pour rejeter la Vérité. Ils se moquent de mes Signes et de ce dont ils ont été avertis. Qui donc est plus injuste que celui qui se détourne des Signes de son Seigneur […] ? » Laquelle sourate se dépêche d'ajouter, au verset 87 : « Nous allons punir celui qui est injuste ; il sera bientôt ramené vers son Seigneur qui le châtiera d'un terrible châtiment. » Là, au moins, c'est clair !

On trouve encore tout plein de gentillesses dans ce genre, par exemple, aux sourates III (versets 10, 12, 28, 127, 151), IV (versets 76, 101), V (versets 44 à 47), VII (versets 36 à 38, 93, 101 à 102, 166, 176, 179), IX (versets 19, 23, 26, 30, 49, 73, 80, 90, 123), X (versets 4, 69-70), XIII (versets 5, 31), XIV (versets 2, 28-29), XVI (versets 27, 39, 84, 88, 105), XVII (versets 8, 97 à 99), XIX (versets 72 à 74), XXII (versets 19 à 22, puis 57), XXIV (versets 2, 19, 55 à 57), XXV (verset 19), XXX (verset 16), XXXI (versets 6 à 7, 23 à 24), XXXII (versets 18 à 22). Donc vous vous rendez compte que ce n'est pas qu'un détail, qu'un bout de phrase oublié par inadvertance, c'est réellement très présent et je n'ai relevé qu'une partie des (très) nombreuses apostrophes belliqueuses ou méprisantes destinées aux incroyants : le Coran en a été littéralement criblé par ses rédacteurs.

Qu'ai-je à répondre aux rédacteurs du Coran ? Très chers rédacteurs du Coran, je ne vous connais pas (et pour cause), je ne vous ai rien fait (et pour cause également), je ne vous ai rien demandé, mais vous vous permettez tout de même, rien que dans la seule sourate n°8, répétée quotidiennement par des millions de personnes de par le monde, 1°) de me menacer, 2°) d'inciter à ma molestation, 3°) à mon extermination, et 4°) d'exprimer un jugement d'autorité à propos de la faiblesse de mes capacités cognitives et de mon entendement, etc.

En conséquence de quoi, très chers rédacteurs du Coran, je me permets de vous répondre 1°) qu'après vous avoir lus, je reste plus que jamais incrédule et 2°) que je vous emmerde. 3°) Je constate, au demeurant, que moi, qui ne comprends pourtant pas grand-chose, d'après ce que vous écrivez à plusieurs reprises et sans scrupule, je n'ai cependant pas besoin qu'on me répète autant de fois les consignes pour les assimiler, que l'ahurissante fréquence avec laquelle vous rebattez les oreilles des croyants à propos de la nécessité de croire. Doutez-vous à ce point de leurs capacités de mémorisation et d'assimilation pour leur répéter tant de fois exactement les mêmes prédicats ? Je côtoie fréquemment des musulmans, et bien s'il m'arrive de leur demander, par exemple : « Pouvez-vous allumer la lumière, s'il vous plaît ? » je vous assure qu'à chaque fois ils l'allument du premier coup, sans que j'aie besoin de réitérer 153 fois ma demande. Alors, en bonne bête incrédule, moi, je m'interroge…

Bref, outre, il est vrai, des passages acceptables et positifs, disséminés ici ou là, ce livre se permet tout de même beaucoup de choses à mon encontre et à beaucoup d'endroits. Je l'ai lu il y a plusieurs années et, dans l'ensemble, il m'a dégoûtée — cependant ni plus ni moins que les deux autres susmentionnés émanant des juifs et des chrétiens —, probablement pour les raisons que j'ai évoquées au début et qui ont trait à ma mère, mais pas seulement.

Et donc, en mon nom propre, et sans chercher à nuire à qui que ce soit, j'émets cet avis sur ce qui est, malgré tout et avant tout, un livre. En tant que livre, tant par sa technique narrative que par son contenu, il m'a, dans l'ensemble, très fortement et irrémédiablement déplu. J'invite quiconque à le lire de même pour se forger sa propre opinion personnelle à son propos et l'on peut, bien évidemment, ressentir l'exact opposé de ce que j'ai ressenti à sa lecture, tout comme je constate chaque jour que des lecteurs détestent parfois les livres que j'ai adorés. Je n'oublie jamais que ce que j'exprime ici n'est qu'un avis, un sur plus de sept milliards, c'est-à-dire vraiment pas grand-chose.

P. S. : Charles Darwin, le Mahomet (Muhammad) des incroyants, n'a jamais écrit que les croyants devaient être exterminés jusqu'au dernier, ni qu'on devait leur taper sur le cou ou les articulations, ni quoi que ce soit de cet acabit, que je sache. Au contraire, il a écrit dans Voyage d'un naturaliste autour du monde : « Grande est certainement notre faute, si la misère de nos pauvres découle non pas des lois naturelles, mais de nos institutions. »

De même, Clair Patterson, responsable de l'actuelle datation de l'âge de la Terre, n'a pas milité pour la mise en place de lapidations ou de châtiments corporels destinés aux croyants, mais pour la réduction de l'usage du plomb dans l'essence et les contenants alimentaires. Ou encore Karl Popper, l'un des derniers grands prophètes de la croyance scientifique des incroyants, n'a jamais invité quiconque à s'en prendre aux croyants, il a écrit, au contraire, dans La Société ouverte : « Personne ne doit être à la merci d'autres, mais tous doivent avoir le droit d'être protégés. »

L'un des rares, parmi les prophètes des incroyants, à avoir ouvertement évoqué Dieu est Albert Einstein dans sa fameuse saillie (qui n'avait, je pense, rien d'offensant pour les croyants) : « Dieu ne joue pas aux dés ». Eh bien, tout porte à penser à présent que même ça c'était une connerie. Ainsi j'en déduis que les incroyants ne devraient jamais s'aventurer à parler de ce qu'ils ne connaissent pas, et Dieu en fait bien évidemment partie, fut-ce pour en dire du bien, car l'avenir leur donne systématiquement tort à chaque fois.

Ainsi, je n'ai rien à exprimer à propos de Dieu, je n'ai rien à exiger des croyants, si ce n'est que les écrits qu'ils révèrent arrêtent de fustiger gratuitement les incroyants, dont je fais partie. Je trouverais scandaleux que des incroyants fustigent des croyants dans leurs écrits, pour la simple raison de leur croyance, alors la réciproque devrait aller de soi et s'appliquer également. Mais comme ça ne sera jamais le cas et qu'à tous égards, c'est totalement injuste, voilà pourquoi je me permets d'exprimer que je n'aime absolument pas ce livre, au moins pour les raisons décrites, indépendamment de ses piètres qualités d'écriture.
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Précisons tout de suite le contexte de lecture : athée diablement convaincu, poussant le vice jusqu'à lire des livres d'archéologie dans le but de trouver de nouveaux dieux en lesquels ne pas croire, mes chances de conversion étaient plutôt minces. Mais athée ou pas, on est bien obligé de s'interroger sur le Coran, coincé entre les ceux qui disent qu'il apporte paix et amour, et les ceux qui répliquent qu'il n'apporte que guerre et violence. Et la meilleure opinion reste, bien sûr, celle qu'on se forge soi-même.

Première impression : c'est un peu ennuyeux. Les protagonistes qui se battent à coups de versets hors contexte m'avaient laissé l'idée d'un livre rempli de pièges intellectuels, capables de transformer en un instant le plus doux des humanistes en un fanatique assoiffé de vengeance. Force est de constater qu'il n'en est rien : au contraire on prend son temps, pas pressé d'en arriver aux faits, dans une écriture assez riche en métaphores.

Seconde impression : c'est terriblement ennuyeux ! On se rend rapidement compte que l'ensemble du texte est articulé autour de trois idées principales :
1) Tout ce que Dieu dit ici, il l'a déjà dit avant, mais personne n'écoute jamais rien ;
2) Il y a tellement de preuves que ce livre est la vérité qu'il faut vraiment le faire exprès pour ne pas croire ;
3) Ceux qui ne croient pas feraient bien de vite changer d'avis, car l'avenir qui leur est promis n'est pas particulièrement engageant.
Et c'est à peu près tout. Ces trois idées sont répétées, inlassablement, deux fois, dix fois, vingt fois, cent fois, complétées par la liste exhaustive de tout ceux qui n'ont pas cru, pour de mauvaises et stupides raisons, et qui s'en sont mordus les doigts une fois atterris dans la Géhenne. L'impression d'avoir sans cesse les mêmes phrases sous les yeux provoque chez le lecteur un état léthargique, et même les menaces sans cesse réitérées de subir des châtiments éternels en Enfer ne parviennent pas sur le long terme à contrer cet effet soporifique.

Surprise également, le peu de règles morales présentes dans le texte. Si les exhortations à les respecter et les menaces envers ceux qui ne les respecteront pas ne manquent pas, on se soucie assez peu souvent de nous rappeler quelles sont ces règles. À part une règle de partage d'héritage par ci, le nombre de témoins à rassembler pour constater un adultère et le nombre de coups de fouet à infliger aux coupables par là, on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. L'intérêt d'une Sunna et des hadiths, qui m'avaient toujours laissé sceptique, devient alors évident, puisqu'eux seuls fournissent un modèle précis à imiter.

Lecture pas franchement enthousiasmante pour ma part, vous l'aurez compris. Seul le fait de pouvoir dire « Je l'ai lu ! » m'a donné le courage d'en venir à bout, et si j'en crois le ticket de caisse, il m'a fallu tout de même six ans pour y parvenir. J'encourage les gens qui veulent découvrir l'islam à se diriger plutôt sur des commentaires ou des introductions plus conviviales.

Quant à savoir si le monde serait meilleur ou pire si les gens lisaient plus souvent le Coran, ce qui était finalement ma question initiale, ma conviction intime restera qu'il serait surtout beaucoup plus endormi.
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L'Histoire montre que ce grand "Livre", comme tout autre livre religieux ne peut pas être mis entre toutes les mains. Combien d'horreurs ont-elles été perpétrées au nom des religions? par des gens qui interprétaient les textes à leur manière... Les "Livres" sont pour certains fanatiques ou extrémistes des bombes à retardement, mais dans tous, que ce soit l'Ancien ou le Nouveau Testament, ou le Coran, on y trouve des messages de paix, de respect et d'amour, qui justifient leur lecture.
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Comment lire le Coran? La préface est obscure. Disons ce que nous en avons compris. Dieu est un. Il ne peut donc avoir un fils. Les Chrétiens ont donc tort. le reste du message est simple et martelé. Ceux qui embrassent la religion musulmane et se conforment sincèrement au contenu du Coran, à ses règles, et qui combattent en son nom, seront, lors du jugement, envoyés dans un paradis avec des fleuves (parce que tout cela vient du désert...). Les autres brûleront dans la géhenne. Soumet-toi à Dieu et tais-toi. Ne pose pas de question. Médite le livre de vérité. Avouons, au risque de finir en enfer, notre perplexité. Premièrement, qui parle? Dieu? L'Archange? le Prophète? ça s'emmêle, mais ça dit toujours la même chose, sans cesse répétée, comme si la parole révélée relevait du radotage. Ensuite, où sont les signes évidents de la vérité indubitable de tout cela? En quoi sont-ils évidents? Enfin, qu'est-ce qui prouve que c'est ce prophète-là, et pas un autre, oublié, qui dit la vérité? Bref, un esprit moderne, rétif au discours autoritaire, ne peut pas adhérer à ce livre, ni à la religion qu'il institue, me semble-t-il, parce qu'il lui manque la liberté et la raison.
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Le Coran dirige la vie d’environ un milliard d’humains, et une bonne proportion le connait même par cœur. Pour eux, ça coule de source, non seulement parce qu’ils croient dans cette vérité révélée, mais aussi parce qu’ils ont baigné constamment dans cette culture religieuse. Ce n’est évidemment pas le cas d’une personne étrangère à la religion musulmane. Il lui est très difficile d’apprécier la valeur d’un texte nouveau pour lui, même s’il en connait déjà quelques versets célèbres.

On sait que ce livre sacré est destiné à être récité, psalmodié; Tous les islamologues - y compris occidentaux - affirment avec force (et on peut les croire) la très grande beauté de l’arabe littéraire utilisé pour noter le texte; ils ajoutent que la récitation est réellement une splendeur sonore pour l'oreille humaine. Donc, on peut se douter que la lecture du texte en français n'est peut-être pas la meilleure approche du Coran.

J’ai emprunté à la médiathèque le Coran dans la traduction rédigée par un l'islamologue Régis Blachère. Pas question pour moi de lire intégralement cet ouvrage; on ne lit pas non plus l’Ancien Testament de A à Z ! Je voulais seulement avoir une idée de l’ambiance où baigne le Coran et aussi de son contenu. Le traducteur a choisi, semble-t-il, de rester aussi proche que possible de l’original, dont l'écriture est sans doute archaïque. C’est l’une des raisons possibles de ma première nette impression: le texte m’a paru lourd, parfois confus et souvent répétitif.

Les hommes qui ont fixé le texte définitif au VIIème siècle ne se sont pas vraiment souciés de la logique. Dans le Coran, il n’y a pas de cohérence apparente, ni d’ordre chronologique. Les sourates sont seulement classées dans l'ordre décroissant de leurs longueurs; Les exégètes en sont réduits à supputer la date approximative de leur rédaction: pendant la période mekkoise ou bien pendant la période médinoise, que le Prophète a vécues de manières très différentes. En outre, dans une même sourate, on n’observe pas un minimum de cohérence: on y trouve, juxtaposés, des diatribes contre les mécréants, des louanges à Allah, des prescriptions religieuses, des récits "historiques" directement empruntés à la Torah… et ce désordre m’a gêné.

Contrairement au Nouveau Testament, il n’y a pas un homme jouant le rôle de personnage central, dont on suivrait la prédication. Muhammad n'a personnellement pas d'importance dans le texte: c’est Allah qui s’exprime, directement ou indirectement, surtout pour apostropher les Croyants. J’observe une évidente parenté entre Yahwe (dans la Torah) et Allah. Ce dernier est présenté comme le Tout-Puissant, le Miséricordieux, l’Omniscient, etc… mais il est également terrifiant avec les châtiments qu’il réserve à ceux qui ne se soumettent pas à Lui. Mais, si j’ose dire, Son élocution me semble embarrassée, pesante, pas toujours intelligible; ses discours sont souvent fastidieux et d’apparence anachronique. Par exemple, Allah fait allusion inlassablement aux oppositions venant des polythéistes, des Chrétiens et surtout des Juifs. (Pendant la période de Médine, Muhammad a été déçu par les tribus juives, avec lesquelles il est entré en conflit et qu’il a en partie exterminées). Il est évident qu’un Musulman contemporain faisant une lecture littérale de ces versets contre les Juifs est naturellement porté à l’anti-judaïsme, voire à l’antisémitisme. Dans le Coran, les Chrétiens sont aussi admonestés, mais généralement moins mal traités que les fils d'Israël.

Ce qui peut encore plus surprendre, pendant cette lecture, c’est ceci: le Livre désigne comme étant de vrais Musulmans tous les prophètes et rois de l’Ancien Testament - d’Abraham (Ibrahim) à Jésus (Issa), en passant par David (Daoud). L’Islam affirme sa légitimité théologique sur ces personnages "historiques" empruntés aux Juifs. Donc, en refusant de se soumettre à Allah, les Chrétiens et a fortiori les Juifs ont trahi leurs propres prophètes et rejeté la Vérité réaffirmée grâce à Muhammad. Ce changement d’optique est vertigineux pour les lecteurs de culture judéo-chrétienne. Une autre point de doctrine (mieux connu) prend aussi les Chrétiens à contrepied: en Islam, Jésus est un grand prophète (musulman, nous l’avons déjà souligné !), mais il n’est pas mort sur la croix et encore moins ressuscité. On trouve encore d’autres thèses qui bousculent nos évidences, ça surprend et ça relativise les points de vue les plus courants en Occident.

A côté de ça, il y a d'autres choses, notamment des prescriptions (obligations et interdictions) régissant la vie civile et religieuse des Croyants, hommes et femmes. On peut faire le parallèle avec les longs passages de l’Ancien Testament sur le même type de sujets.

Comme la Bible, le Coran est si vaste, si complexe et parfois si obscur qu’il dit presque tout et son contraire. Dans certains passages, il prêche une religion d’amour et de tolérance, mais d’autres versets lancent des anathèmes et incitent à la haine. Cette dichotomie s’explique en grande partie par les ambiances très différentes qui régnaient à La Mekke et à Médine, du vivant de Muhammad. Après cette lecture partielle du Coran, je comprends très bien pourquoi les Musulmans sont actuellement partagés entre paix et djihad. Un livre sacré, c’est comme une auberge espagnole… A noter que, pour une fois, je n'attribue aucune "étoile", car une telle évaluation n'aurait aucun sens.
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Coran > Sourate Al-Baqara> Verset 84
Et rappelez- vous, lorsque Nous obtînmes de vous l' engagement de ne pas vous verser le sang (par le meurtre), de ne pas vous expulser les uns les autres de vos maisons. Puis vous y avez souscrit avec votre propre témoignage.

Coran > Sourate Al-Baqara> Verset 85
Quoique ainsi engagés, voilà que vous vous entretuez, que vous expulsez de leurs maisons une partie d' entre vous contre qui vous prêtez main forte par péché et agression. Mais quelle contradiction! Si vos coreligionnaires vous viennent captifs vous les rançonnez alors qu' il vous était interdit de les expulser (de chez eux). Croyez- vous donc en une partie du Livre et rejetez- vous le reste? Ceux d' entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l' ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n' est pas inattentif à ce que vous faites.

Coran > Sourate An-Nisâ'> Verset 29
Ô les croyants! Que les uns d' entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu' il y ait du négoce (légal), entre vous, par consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous.

Coran > Sourate An-Nisâ'> Verset 30
Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah.

Coran > Sourate An-Nisâ'> Verset 92
Il n' appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n' est par erreur. Quiconque tue par erreur un croyant, qu' il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang, à moins que celle-ci n' y renonce par charité. Mais si (le tué) appartenait à un peuple ennemi à vous et qu' il soit croyant, qu' on affranchisse alors un esclave croyant. S' il appartenait à un peuple auquel vous êtes liés par un pacte, qu' on verse alors à sa famille le prix du sang et qu' on affranchisse un esclave croyant. Celui qui n' en trouve pas les moyens, qu' il jeûne deux mois d' affilée pour être pardonné par Allah. Allah est Omniscient et Sage.

Coran > Sourate An-Nisâ'> Verset 93
Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l' Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l' a frappé de Sa colère, l' a maudit et lui a préparé un énorme châtiment.

Coran > Sourate Al-Mâ'ida> Verset 27
Et raconte- leur en toute vérité l' histoire des deux fils d' Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l' un fut accepté et celui de l' autre ne le fut pas. Celui-ci dit: "Je te tuerai sûrement ". "Allah n' accepte, dit l' autre, que de la part des pieux".

Coran > Sourate Al-Mâ'ida> Verset 28
Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n' étendrai pas vers toi ma main pour te tuer: car je crains Allah, le Seigneur de l' Univers.

Coran > Sourate Al-Mâ'ida> Verset 29
Je veux que tu partes avec le péché de m' avoir tué et avec ton propre péché: alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes.

Coran > Sourate Al-Mâ'ida> Verset 30
Son âme l' incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants.

Coran > Sourate Al-Mâ'ida> Verset 32
C' est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d' Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d' un meurtre ou d' une corruption sur la terre, c' est comme s' il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c' est comme s' il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu' en dépit de cela, beaucoup d' entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.

Coran > Sourate Al-'An`âm> Verset 137
Et c' est ainsi que leurs divinités ont enjolivé à beaucoup d' associateurs le meurtre de leurs enfants, afin de les ruiner et de travestir à leurs yeux leur religion. Or si Allah voulait, ils ne le feraient pas. laisse- les donc, ainsi que ce qu' ils inventent.

Coran > Sourate Al-'An`âm> Verset 140
Ils sont certes perdants, ceux qui ont, par sottise et ignorance, tué leurs enfants, et ceux qui ont interdit ce qu' Allah leur a attribué de nourriture, inventant des mensonges contre Allah. Ils se sont égarés et ne sont point guidés.

Coran > Sourate Al-'An`âm> Verset 151
Dis: "Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit: ne Lui associez rien; et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. N' approchez pas des turpitudes ouvertement, ou en cachette. Ne tuez qu' en toute justice la vie qu' Allah a fait sacrée. Voilà ce qu' (Allah) vous a recommandé de faire; peut-être comprendrez- vous.

Coran > Sourate An-Nahl> Verset 58
Et lorsqu' on annonce à l' un d' eux une fille, son visage s' assombrit et une rage profonde (l' envahit).

Coran > Sourate An-Nahl> Verset 59
Il se cache des gens, à cause du malheur qu' on lui a annoncé. Doit- il la garder malgré la honte ou l' enfouira- t- il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement!

Coran > Sourate Al-'Isrâ'> Verset 33
Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu' Allah a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche (parent). Que celui-ci ne commette pas d' excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi).

Coran > Sourate Al-Fourqân> Verset 68
Qui n' invoquent pas d' autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu' Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition

Coran > Sourate Al-Moumtahana> Verset 12
Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d' allégeance, (et en jurent) qu' elles n' associeront rien à Allah, qu' elles ne voleront pas, qu' elles ne se livreront pas à l' adultère, qu' elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu' elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu' elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d' allégeance, et implore d' Allah le pardon pour elles. Allah est certes celui qui pardonne et il est très Miséricordieux.

Salam2
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Le verset le plus immense du Coran est : Ayat al kourssy.

Dans ce verset, Le Tout-Miséricordieux a dit (selon le sens rapproché) :
{ Allah, point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même 'Al-Qayyum'. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils (ce qui est dans les cieux et sur la terre) n'embrassent que ce qu'Il veut. Son 'Kursiy' (le Repose Pied de Son Trône) déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, l'Immense. } Al-Baqarah, verset 255.

Le savant et imam 'Abde Rahman ibn Nasser AsSa'dy (1307 - 1376 après la Hijra) a dit dans son livre "Tayssir Al Lattif Al Manane" :

« Le Prophète a informé que ce verset est le plus grandiose des versets du Coran sans comparaison, et qu'il préserve celui qui le lit des diables et de tous les maux; pour ce qu'il renferme comme significations de l'unicité et de l'immensité, ainsi que l'envergure des parfaits attributs d'Allah, élevé soit-Il.

Il a donc informé qu'Il est Allah, Celui qui a l'ensemble des sens de la divinité, et que personne d'autre ne mérite la divinité. Donc la divinité d'autre(s) ainsi que l'adoration d'autre(s) est catégoriquement fausse et nuisible dans l'instant et dans l'avenir. Son adoration seule, sans associé à Lui, est la vérité, celle qui mène vers toute la plénitude. Il est Le Vivant pleine vie, et de Sa pleine vie, Il est L'Audient, Le Voyant, L'Omnipotent, Celui dont le savoir cerne toute chose, Le Parfait dans tous les aspects. »
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incipit :
Au nom de Dieu
celui qui fait miséricorde
le Miséricordieux
Louange à Dieu
Seigneur des mondes :
celui qui fait miséricorde
le Miséricordieux
le Roi du Jour du Jugement
C'est toi que nous adorons,
c'est toi
dont nous implorons le secours.
Dirige-nous dans le chemin droit :
le chemin de ceux que tu as comblé de bienfaits ;
non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère
ni celui des égarés.
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Allah (à Lui gloire et louange) a dit dans le Coran (selon le sens rapproché) :
{ Ceux qui communiquent les messages d'Allah, Le craignant et ne redoutaient nul autre qu'Allah. Et Allah suffit pour tenir le compte de tout. Mohammed n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Et Allah est Omniscient.
Ô vous qui croyez ! Évoquez Allah d'une façon abondante et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour. C'est Lui qui prie sur vous, - ainsi que Ses anges, - afin qu'Il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière; et Il est Miséricordieux envers les croyants.
Leur salutation au jour où ils Le rencontreront sera : “Salam” [paix], et Il leur a préparé une généreuse récompense. Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur, appelant (les gens) à Allah, par Sa permission; et comme une lampe éclairante.
Et fait aux croyants la bonne annonce qu'ils recevront d'Allah une grande grâce.} [Al Ahzab, 39-47]

{Certes, Nous avons donné le Livre à Moïse; Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs.
Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l'avons renforcé du Saint-Esprit. Est-ce qu'à chaque fois, qu'un Messager vous apportait des vérités contraires à vos souhaits vous vous enfliez d'orgueil ? } [Al Baqarah, 87]

{ Et quand Allah dira : "Ô Jésus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère quand Je te fortifiais du Saint-Esprit. Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. Je t'enseignais le Livre, la Sagesse, la Thora et l'évangile. Tu fabriquais de l'argile comme une forme d'oiseau par Ma permission; puis tu soufflais dedans. Alors par Ma permission, elle devenait oiseau. Et tu guérissais par Ma permission, l'aveugle-né et le lépreux. Et par Ma permission, tu faisais revivre les morts. Je te protégeais contre les Enfants d'Israël pendant que tu leur apportais les preuves." Mais ceux d'entre eux qui ne croyaient pas dirent : “Ceci n'est que de la magie évidente.” } [Al Maidah, 110]
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Celui qui a tué un homme qui n'a commis aucune violence sur terre, ni tué, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Celui qui sauve un seul innocent, c'est comme s'il avait sauvé l'humanité toute entière. (V, 32)
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