Quelquefois, en sortant de tes bras, repue de toi mais ayant toujours le désir de toi, je réfléchis et je me dis qu'il est impossible que nous n'usions plus un jour de notre chair comme nous en usons car nos coeurs et nos sens sont si bien accordés qu'il est impossible que nous puissions ne plus nous aimer. A cause de ce que nous avons fait ensemble, nous ne pourrons plus nous séparer et les chaînes dont nous sommes chargés ne nous pèseront point.
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Le désir d'un homme, même le plus aimant, c'est chose si fragile qu'on craint toujours de le voir s'éteindre comme une flamme sous le souffle brusque du vent.
Ce soir, mon cher amour, je suis toute pleine de tendresse et je n'ai qu'un regret. Celui de ne pouvoir te dire, la tête sur tes genoux, tous les mots qui montent de mon coeur à mes lèvres. Je voudrais que tu fusses là ce soir, comme ce serait doux !
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Et ton désir sera violent parce que je collerai ma chair contre ta chair, je t'enlacerai tout entier entre mes cuisses frémissante, ma bouche cherchera tes lèvres pour les meurtrir de farouches baisers.
Moi, j’attends, le cœur battant d’un délicieux émoi, ta première étreinte. Tu vas me faire souffrir dis-tu. Tant pis, mais dis-moi que tu seras heureux dans mes bras, que j’entendrai ton cri de victoire, ton cri de mâle, quand tu m’auras dans tes bras, meurtrie, vaincue, à bout de forces !
Le désir d'un homme, même le plus aimant, c'est chose si fragile qu'on craint toujours de le voir s'éteindre comme une flamme sous le souffle du vent.
Le désir d'un homme, même le plus aimant, c'est chose si fragile qu'on craint toujours de le voir s'éteindre comme une flamme sous le souffle brusque du vent.
Et si tu aimes la caresse perverse que je t’ai donnée, toujours je saurai te la prodiguer avec la même ardeur. Certes, ce fut exquis de sentir dans mon cul ce membre impressionnant alors que s’abattaient sur moi les coups de fouet. Mais la prochaine fois, veux-tu, puisque jamais tu ne dois me posséder dans l’étreinte normale ordinaire, nous essaierons par là, nous imaginerons des postures imprévues.
Puissent mes lettres entretenir en toi le feu sacré du désir afin que je te retrouve plus aimant et plus fou que jamais.
Mais vois-tu, l'hallucinante vision qui me poursuit, qui me jette éperdue, la tête enfouie dans l'oreiller, c'est cette queue gonflée de sperme que tu branles hardiment au-dessus de ton ventre. Comme tes doigts se crispent autour de cette pine magnifique, comme tu l'agites, mon cher amour ! Gagnée par cette ferveur sadique, vois mon doigt que je viens de glisser sur mon bouton et comme toi, je me branle, je me branle. Mais pour que ta jouissance soit complète, tiens, sens dans ton cul le doigt volontaire que je viens d'y planter. Tu ne peux résister à pareille luxure et tu décharges follement sur ma poitrine, sur mon ventre. Un flot épais et tiède vient de mouiller ma chair et mes doigts étalent sur tout mon corps le sperme de ta queue. Brisés tous deux par cette folle orgie, nous restons étendus sans forces et sans pensées.