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SOS love tome 1 sur 7
EAN : 9782369742609
Akata (30/08/2018)
3.62/5   41 notes
Résumé :
Voici venir Yasuko, autrice de shôjo, drôle, dynamique et pêchue, dans la lignée de Momoko Kôda (No Longer Heroine) et Natsumi Aida (Switch Girl !!). Dans SOS Love, elle met en scène les truculents déboires d'une lycéenne dont les plans de vie sont chamboulés quand elle apprend que, plusieurs années plus tard, elle sera célibataire : le bonheur n'attend pas!
Kayo est cool, Kayo est jeune, Kayo est populaire ! Bon, elle n'est pas très doutée pour les études, m... >Voir plus
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Bonjour les amis ! Ohayo Minna-san ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une nouvelle parution de chez Akata, une maison d'édition de mangas dont j'apprécie particulièrement les messages forts qu'elle nous fait passer grâce à ses judicieux choix éditoriaux. Je profite de cette petite introduction afin de les remercier infiniment pour cet envoi. Après avoir été transportée par le bouleversant premier tome d'Éclat(s) d'âme et avoir ri à n'en plus finir avec l'explosif Magical Girl Holy Shit ! de la toute nouvelle collection WTF?! de la maison d'édition (voir mes chroniques de ces deux titres ici et ici), je retourne à mes premiers amours avec une nouveauté délicieusement shojo qui m'a fait instantanément envie et qui sent bon les années lycée, toute leur magie et tous leurs tracas aussi... du moins pour notre pétillante et incorrigible héroïne. Je le sais bien, le titre du manga ne semble pas payer de mine. C'est comme si l'on collait sur le front de ce dernier l'étiquette "Je suis le shojo typique de la jeune fille magnifique et très fleur bleue, qui vit l'improbable histoire d'amour cucul-la-praline qui vous fera lever les yeux au ciel et avoir comme un pincement au coeur, bonjour". Pour ma part, je ne m'en suis pas arrêtée à ce titre qui peut paraître très réducteur (ne jugeons pas les petits titres qui vont droit au but, s'il vous plaît) et que je trouve de mon côté à vrai dire tout à fait approprié au contenu et, à l'instar du coup de crayon de la mangaka que l'on découvre une fois le manga ouvert, simple, efficace, percutant. It was meant to be, j'ai envie de dire. Si vous cherchez un style de dessin très élaboré qui vous émerveillera et vous en mettra plein les yeux, passez votre chemin. Après tout, ces planches à la simplicité qui en devient presque singulière, à la vulnérabilité somme toute désarmante, nous parlent de la vraie vie, celle d'une belle lycéenne déboussolée qui s'est mise plein de fausses idées dans la tête...

Et pourtant, cette histoire avait tout pour m'exaspérer sur le papier au départ. En effet, l'héroïne de cette opération Amour désespéré (comme Henri dans Once Upon a Time, moi aussi j'ai mes noms de code), Kayo (tiens, une autre Kayo chez Akata ! Laissez-moi en rire toute seule comme une débile car ces deux héroïnes de mangas - Kayo de SOS et Kayo de Holy Shit - diamétralement opposés ne s'entendraient ab-so-lu-ment pas ! Même pas en rêve ! Je payerais cher pour voir un tel crossover d'ailleurs... Bref, fin de la parenthèse.) est du genre à relayer ses études au second plan car, selon elle, son avenir est d'ores et déjà tout tracé : grâce à son régime sans sucre qui lui fait faire de l'hypoglycémie mais qui lui assure une taille de guêpe (c'est ça le plus important, n'est-ce pas ? Je ne blague même pas.), elle peut être sûre de conquérir l'homme de sa vie à la fac (après plein d'expériences non concluantes au lycée car l'entraînement, c'est important aussi) et de l'épouser d'ici ses vingt-quatre/vingt-cinq ans, et la ribambelle d'enfants suivra. Oh ! Et pas besoin d'exercer un métier qui rapporte beaucoup, vu que le mari en question sera non seulement pourvu d'un beau physique mais aussi d'un bon porte-monnaie ! Vous comprendrez bien qu'avec une telle mentalité, je ne pouvais que difficilement apprécier Kayo à sa juste valeur. Néanmoins, ce petit bout de femme a bien bien plus en réserve qu'il n'y paraît... Et il va bien falloir qu'elle s'en rende compte parce que ce que va lui annoncer sa soi-du-futur va bouleverser toutes ses certitudes (qui sont en réalité en carton-pâte) !

J'ai adoré justement dans SOS Love ce mélange, sûrement involontaire, de deux références que j'apprécie tout particulièrement : le manga Orange et le film le mariage de mon meilleur ami. D'habitude, je déteste les comparaisons faites entre des nouveautés et des valeurs sûres, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces deux oeuvres pendant ma lecture. Une personne qui n'est autre que Kayo elle-même à l'âge de trente ans va venir lui rendre une visite des plus abasourdissantes et lui annoncer une nouvelle ca-tas-tro-phique : Kayo n'est pas plus prête de se marier que moi de devenir la reine d'Angleterre dans les années à venir (ça aurait été cool pourtant...). Et de ce célibat que celle-ci ne désirait absolument pas, il en résulte une situation professionnelle peu enviable au vu de l'intérêt quasi inexistant de Kayo pour les études et le dur labeur. En clair, un cauchemar vivant que la splendide jeune fille en fleur n'aurait jamais pu imaginer ! Sa mission, désormais, si elle veut bien l'accepter (et elle a intérêt, au vu de la détermination ardente de celle qu'elle appelle affectueusement - et j'ai adoré ce surnom - "sa trentenaire"), est de conquérir le coeur de celui qui fait battre le sien depuis toujours : Shinnosuke Aikawa, son meilleur ami d'enfance. Autant vous dire que ce premier tome est déjà rempli de situations forts cocasses et à se fracasser la tête contre les murs (petite exagération du face palm - légère, légère). A bien des reprises, Kayo m'aura fait lever les yeux au ciel. Je dirais que son principal défaut est celui de ne pas savoir faire de choix arrêtés. Je ne dis pas qu'il faut s'enfermer dans ses choix mais, à un moment donné, il faut savoir prendre une décision, se mettre à jour au niveau de ses sentiments, de ce qu'on pense, de ce qu'on veut vraiment. Mais qui suis-je pour blâmer Kayo de ne pas parvenir à s'en sortir avec tout ce qui se passe dans sa tête d'adolescente qui a encore à se construire ? L'être humain est extrêmement complexe et indécis et Kayo incarne parfaitement ce que j'énonce. Alors que son "aînée" (c'est drôle d'écrire cela alors qu'elles sont une seule et même personne mais elles ont véritablement cette relation de grande soeur à petite soeur assez touchante mais surtout hilarante et délurée) croit agir pour son bien en poussant Kayo ado à courir après son meilleur ami d'enfance, qui est, selon elle, la pièce manquante à son destin parfait, cette dernière, tout en tentant d'appliquer les étapes de ce "plan" bien foireux au mieux, va en réalité se poser beaucoup de questions sur qui elle est et sur ce à quoi elle aspire. C'est pour cela que Kayo jeune m'a bien plus intéressée et émue que sa version adulte, même si c'est grâce à cette dernière et à son intervention fracassante dans la vie de sa jeune elle-même que le déclic a pu se faire. In fine, je me suis identifiée à Kayo bien plus que je ne l'aurais cru, tout simplement car, il n'y a pas si longtemps, j'avais les mêmes interrogations qu'elle et qu'elles continuent à me tarauder de temps à autre. Cela m'a grandement soulagée que Yasuko ait écrit ces questions qui m'angoissaient tant noir sur blanc, de façon aussi évidente. Je me suis sentie beaucoup moins seule et anormale et, rien que pour ça, je l'en remercie infiniment. J'ai alors pris conscience que Kayo s'est refusée d'être elle-même pendant bien trop longtemps et ce depuis toute jeune à cause de ce que la société attend de nous, au point de se convaincre elle-même que c'était en réalité ses propres attentes. Alors que non. Juste non. Et cela m'en a fait terriblement mal au coeur pour elle.

Ce qui est fascinant et impressionnant à constater, c'est que le personnage de Kayo adulte subit lui-même cette prise de conscience concernant qui elle est réellement et ce qu'elle a enfoui en elle pendant toutes ces années, sans jamais le dévoiler à qui que ce soit, et surtout pas à l'être le plus important : elle-même. C'est comme si c'était une honte, un péché inavoué. La "trentenaire" a bien eu le temps de constater cela, de l'assimiler. Pourtant, on a l'impression que, malgré tout ce qu'elle sait sur sa personne, c'est-à-dire tout, elle n'a toujours rien compris. Elle reste bornée dans sa stratégie infaillible de trouver l'amour, là où la Kayo pimpante et adolescente suit le gré du vent et de ses opinions telle une girouette. Cela peut la rendre à nos yeux hystérique et totalement désespérée dans son objectif de trouver l'amour mais je pense qu'au fond, elle est au contraire très lucide et qu'elle a bien saisi que, dans la société dans laquelle on vit, être célibataire et sans enfants à son âge n'est pas signe de réussite dans sa vie, ou devrais-je carrément de sa vie. Car il y a bien une fine différence entre les deux propositions, merci mon prof de philo'. Et Kayo a sacrifié l'idée de réussir la première pour accomplir la seconde, résignée qu'elle est à rentrer "dans le rang", à se fondre dans le moule que la société lui a désigné. In fine, inconsciemment, la Kayo adulte va faire ouvrir les yeux à sa version "jeune" sur tout ce qu'elle a renfermé en elle depuis tout ce temps, sur tous ces souhaits inavouables qu'elle ne s'est jamais donné les moyens de réaliser. Toutes les deux vont s'enrichir au contact l'une de l'autre et c'est profondément touchant. Bien sûr, cela va leur prendre beaucoup de temps de se défaire de ce qu'elles ont pris pour parole d'évangile pendant si longtemps, mais c'est déjà un joli début, et ça compte ! Concernant les deux autres personnages principaux de cette histoire, je les ai juste adorés. Shinnosuke, le meilleur ami d'enfance de Kayo, peut paraître être un gros cliché sur pattes : star de basket du lycée, élève modèle, extrêmement intelligent, bellâtre aux cheveux blond cendré, à la nonchalance tellement "cool" et surtout, toutes les filles sont éperdument amoureuses de lui. Et pourtant, Shinnosuke est quelqu'un d'extrêmement simple, un peu moqueur parfois envers Kayo, mais juste histoire de la secouer un peu. Et elle en a bien besoin la choupette ! D'ailleurs, c'est très bien fait de la part de la mangaka de ce côté-là car, s'il est évident que Shinnosuke ne souhaite que le bien de Kayo, qu'il a encore beaucoup de tendresse pour elle et qu'il regrette sincèrement qu'ils se soient éloignés l'un de l'autre au fil des années, même s'ils se côtoient toujours, impossible de savoir ce qu'il se passe dans sa tête ! Je suis totalement dans le flou concernant ses sentiments pour Kayo, s'il la voit comme elle le voit, tout comme je suis incapable de dire si j'aimerais les voir ensemble à la fin ou qu'ils renforcent juste leur amitié afin de faire renaître leur lien d'avant. La mangaka a le don de nous embrouiller sur nos propres émotions et opinions et de nous rendre presque aussi confus que Kayo elle-même ! C'est dire à quel point elle est forte ! En tout cas, je me suis rapidement attachée à Shinnosuke. Pas étonnant de comprendre pourquoi il fait succomber les filles : il est passionné par ce qu'il fait, il se donne tous les moyens de réussir ce qu'il entreprend et, comme si ce n'était pas suffisant comme ça, il est patient, naturel et honnête. Il estime d'ailleurs grandement cette vertu et on ne pouvait donc que bien s'entendre lui et moi ! J'en viens maintenant à mon personnage favori : celui de Kushida, partenaire sportive de Shinnosuke et rivale sur le plan amoureux de Kayo. En effet, c'est elle qui se mariera dans le futur avec Shinnosuke et qui sera son seul et unique amour, sa "première" en beaucoup de choses. J'ai d'ailleurs trouvé cela magnifique que la mangaka mette en avant ce type d'amour. C'est bien trop rare, mais cela existe ! Il faut continuer d'y croire, en la pureté et sincérité de l'amour. Tiens, "pure" et "sincère" sont deux adjectifs que Kushida incarne parfaitement. J'ai admiré, presque (que dis-je, carrément !) avec dévotion, la manière dont cette jeune fille était sans filtre, avec douceur et d'une sincérité qui vous en siffle le bec. Kushida est quelqu'un d'adorable, d'une gentillesse exquise, la voix de la raison que beaucoup devraient écouter. Elle manque parfois de confiance en elle car elle est peu féminine physiquement parlant et dans ses passions (Dieu que je déteste cette "identité sexuelle" qu'on nous inflige). Néanmoins, elle est d'une grande sensibilité et elle assume qui elle est, ce que n'a pas réussi à faire Kayo toute jeune et par la suite, se sentant faible dans sa condition de "femelle". En tout cas, Kushida est une vraie perle ! Sa personnalité se marie parfaitement à celle de Shinnosuke et on n'a pas envie qu'ils soient séparés (ou plutôt, que leur histoire d'amour ne voit jamais le jour). En même temps, on a aussi envie que Kayo se déclare à Shinnosuke ! Je ne remercie pas Yasuko de nous avoir placé face à un tel dilemme... Ce qui est également intéressant de constater, c'est que Kushida apprécie grandement Kayo, qu'elle la considère comme une véritable amie et qu'elle ne souhaite que son bonheur, même si, pour les deux jeunes filles, il résulte en la même personne : Shinnosuke. Bref, Kushida, c'est la crème de la crème, je l'aime de tout mon coeur, et on devrait tous prendre de la graine sur elle ! Enfin, pour ce qui est de l'énigme Ryôichi car, oui, ce jeune homme est un véritable mystère (et j'adoooore ça), le rôle assez "futuriste/science-fiction" qu'il a à jouer dans tout ça m'a d'abord semblé bizarre et mal amené (je sais que mes propos doivent l'être aussi en ce moment). Pour faire simple, disons que Ryôichi est lié au voyage dans le temps de Kayo (ou plus particulièrement au moyen qu'elle utilise pour le réaliser). Cependant, je trouve désormais cela tout à fait fascinant et prometteur. On comprend très vite que Ryôichi ne veut agir que dans l'intérêt de Kayo (ou peut-être pas... Si ça se trouve, je me fourvoie complètement) mais qui est-il réellement ? Je meurs d'envie de le savoir... La suite au prochain épisode...

Tout ce que je peux vous dire, c'est que, si vous ne deviez retenir qu'une chose de cette chronique, c'est que la mangaka nous fait passer un très beau message d'acceptation de soi que j'ai hâte de voir plus développé dans les prochains tomes. En tout cas, il est très bien amené dans ce tome un, il nous frappe de plein fouet et nous apporte une belle bouffée d'espoir. Pour ma part, il m'a vraiment remonté le moral. Alors, écoutez-moi bien les filles (et les garçons aussi, je ne vous oublie pas bien sûr) : si vous avez des rêves au plus profond de votre coeur, ne vous sous-estimez jamais et ne laissez jamais, au grand jamais, la société vous dicter ce que vous avez le droit de faire ou non et ce que vous êtes capables de faire ou non. Croyez-moi, vous valez tous de l'or et vous êtes tous capables de soulever des montagnes. Suivez toujours la voix de votre coeur et ne vous enfermez pas dans des mensonges qui vous le briseront. La vérité est très souvent dure à dire et à entendre mais elle est la seule véritable clé de votre prison. C'est une autre leçon que m'a apprise ce manga.

Pour conclure, si vous souhaitez lire un manga qui vous fera rire, qui saura vous faire dépasser vos premières impressions, bien trop souvent mauvaises, qui vous touchera et qui vous apprendra des choses fondamentales sur vous même et sur votre véritable idée du bonheur, celui/celle qui vit en vous et qui devrait vous faire rayonner et vous faire sentir fiers et satisfaits de vous même, alors plongez-vous dans SOS Love ! Ce titre shojo comme je les aime est une vraie bouffée d'air frais et assurément addictif ! Je suis désormais impatiente de découvrir la suite des drôles de péripéties des deux Kayo !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Kayo est une jeune fille insouciante qui préfère flirter avec les garçons qu'étudier. Mais voilà qu'un jour, elle voit débarquer une trentenaire qui lui dit être elle, venant du futur. Il y a urgence, dans une dizaine d'années, Kayo sera toujours célibataire et pire, elle lui annonce que Shinnosuké, son ami, va se marier. Avec comme coach, sa version plus âgée d'elle-même, elle va tenter nouer une relation amoureuse avec Shinnosuké.
Un scénario très drôle, quand une adolescente tente de conquérir le coeur de celui qu'elle aime. Bon, elle ne s'en est pas rendue compte toute seule évidemment, la prise de conscience s'est faite a posteriori, pour la prévenir grâce à une machine à voyager dans le temps. Mais la présence de Taki risque de bouleverser les choses... Les scènes entre les deux amis sont assez cocasses, j'aime bien l'humour de la mangaka, j'ai pensé à Switch girl. C'est la couverture qui a retenu mon attention, je ne regrette pas. J'attends impatiemment la suite !
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En voyant qu'il y avait un extrait de ce manga en ligne, et que ça venait des éditions Akata, je me suis dit pourquoi pas. Ce chapitre 1 m'a fait mourir de rire, et m'a donné envie d'acheter le manga à sa sortie.

Kayo, n'est pas fan des études. Son objectif est de trouver l'homme de sa vie et de l'épouser par la suite. Elle est cool, populaire, la belle vie quoi. Seul ombre au tableau, une version d'elle-même, va lui dire qu'elle sera célibataire à trente ans et pas vraiment heureuse. Et si cette rencontre va reconstituer ces plans et mettre le grappin sur son ami d'enfance ?

En lisant le premier chapitre, je me suis vite pris au jeu. On voit une Kayo sûre d'elle, qui vit dans le « meilleur des mondes », un peu naïve de la vie, jusqu'à ce jour. Faut le dire, elle profite, insoucieuse ?? À partir de là, on la voit s'affirmer en amour. Après c'est vrai que les 3 ou 4 pages sur sa vie avant cette trentenaire, ne nous permet pas totalement de comprendre qui elle était.
Certes il y a des clichés mais ça en rit.

Entre Kayo Senior (la Trentenaire) et Kayo junior (celle d'aujourd'hui), une relation de paradoxe s'installe un peu. Elles se connaissent mais sont très différentes. Assez logique puisque quelques années les séparent. Elle (la Trentenaire) est cynique et rien que les têtes qu'elle fait, c'est mémorable. Une relation de « fait ça » et de « pourquoi tu n'as pas fait ça ». Voir celle qu'on va être dans le futur devant soit, peut changer la vision de maintenant. Kayo, d'une personne passive dans la vie, elle devient une personne active de sa vie.
Kayo est une jeune fille obstinée, têtue, et superficielle. Charmant nan ? =P Elle va prendre sa vie en main tout en se posant des questions. Elle passera par l'acception, le déni, la « folie » Elle aime ne pas dire la vérité, et va se rendre compte que devant Shinnosuke, son ami d'enfance, de revoir sa stratégie. Son chemin pour conquérir va rendre les scènes cocasses. Certes, il y a quelques clichés mais ce n'est pas dérangeant. Ça se voit mais personnellement, je n'ai rien ressenti dans ces clichés car ce tome 1 est drôle.
Les dessins font tout aussi. Ce que j'aime dans les mangas ce sont les situations cocasses grâce aux dessins. Je dois dire que nous sommes servi·e·s dans ce premier volet. Ça dégage une certaine énergie en mettant la touche sur l'humour. Ce peps donne cette énergie qui égaye les pages. J'avoue, je suis tellement fan de ce premier volume que j'adore le relire pour en rire.

C'est une histoire d'une lycéenne qui va se chercher dans sa quête de l'amour. Ça va de rebondissement en rebondissement, d'hésitation en affirmation, de mensonge en vérité. J'avais peur de tomber sur des clichés. Une histoire un brin fantastique avec cette « moi » du futur. Des petites questions sur cette temporalité mais surtout sur un petit mystère (comment elle est arrivée dans le passé ?) qu'on a juste envie de découvrir. Seule chose que je regrette, c'est le triangle amoureux qui s'installe, voire même un quadrilatère. Certes, il faut des rivaux ou des rivales mais c'est soûlant. Je ne suis pas adepte du concept. Que va-t-elle faire d'ailleurs Kayo ? C'est une histoire d'amour, enfin un début ? Qui sait ? Kayo en crise face à sa future elle et ses sentiments, va-t-elle réussir ?
Ça casse un peu certains stéréotypes dictés par la société, concernant le mariage et/ou le sexe. Ce n'est pas approfondie mais ça en parle.

Dans ce premier tome, l'histoire se met doucement en place. Les personnages sont attachants et se révèlent petit à petit. Il y a beaucoup d'humour, j'ai tellement ri que ça me fait sourire. Un premier tome excellent. Tellement hâte de lire le tome 2 que je serai au rendez-vous. J'espère que cette énergie sera toujours présente et de ne pas m'ennuyer malgré ma petite peur.

PS : La couverture est géniale !
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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Comme je le disais plus haut, en général j'aime assez les shojo du catalogue d'Akata. Je partais donc avec l'idée d'être vite conquise par SOS Love de Yasuko, malheureusement mon avis est un peu plus mitigé.

Je n'ai pas retrouvé ici l'originalité qui caractérise habituellement les titres de cet éditeur. La trame narrative est fort classique et le titre a recours à des artifices qu'on a déjà vus et revus ailleurs. C'est vraiment dommage, surtout que sinon il a un bon rythme, qu'il se lit très facilement du coup, et que les dessins sont fins et dynamiques avec toute une palette d'expressions (si on oublie les quelques problèmes de proportions quand les personnages sont dessinés en entier…).

Mais de quoi cela parle-t-il ? C'est l'histoire d'une lycéenne assez superficielle qui veut être belle et admirée pour pouvoir se trouver le mari idéal et l'épouser à la sortie de l'université et ainsi ne pas avoir à travailler… Malheureusement, son moi du futur va venir lui rendre visite pour lui faire comprendre combien elle se met le doigt dans l'oeil concernant son avenir.

Nous partons donc sur une base assez humoristique et grinçante, avec une critique des femmes et du mariage au Japon. En effet, là-bas, le célibat et surtout l'absence de mariage des femmes passé un certain âge est vraiment perçu comme un échec, voire une tare indélébile. Malheureusement, l'héroïne est juste insupportable. Elle ressemble à l'héroïne de No Longer Héroïne mais en pire. Je la trouve beaucoup trop maniérée et superficielle. Je n'arrive pas à m'attacher à ses aventures et surtout à m'attendrir en la voyant réaliser ses sentiments pour son ami d'enfance et dieu sait que j'aime ce genre de sujet habituellement, mais ici, ça ne passe pas… J'ai vraiment trop l'impression de voir une mauvaise copie du titre précité dans lequel on a juste ajouté le voyage dans le temps, au point que j'ai vu arriver de loin le protagoniste perturbateur et le retournement le concernant.

Je ressors donc mitigée avec le sentiment de ne pas avoir adhéré au propos mais d'avoir trouvé l'emballage assez séduisant. Je pense lui donner une seconde chance avec le prochain tome mais si ça ne s'améliore pas, je m'arrêterai là.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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SOS Love est le nouveau shôjo classé feel good des éditions Akata de Yasuko, qu'on découvre ainsi pour la première fois en France. La série est terminée en 6 tomes au Japon. On sait donc que l'on devrait avancer et pas trop traîner. L'éditeur se symbolise bien souvent par des oeuvres originales ayant un petit quelque chose en plus, ce qui nous donne envie de le surveiller. On y trouve très souvent de bons shôjos. On nous parle comme référence de Switch girl et No longer heroine, on devine que c'est par rapport à son héroïne, Kayo. Ne connaissant que Switch girl, la référence ne m'étonne pas et s'y prête. Mais on pense également à Orange, pour avoir utiliser le fait qu'elle rencontre sa moi du futur et cette fois-ci en vrai. Cela reste toujours une thématique puissante et intéressante. On peut également penser au manga Let's get married car son plan de vie est de ne rien faire, se marier. du coup, en cours, elle ne se donne pas de mal.
Plaindre l'héroïne est bien difficile, car elle ne semble faire aucun effort, et elle a un comportement énervant, qui pourra en faire rire certains, surtout qu'elle déclenche des situations cocasses. de plus, mademoiselle est mauvaise perdante, et joue au jeu du chat et de la souris, je t'aime moi non plus. Elle envoie donc des répartis cinglantes et se vantent d'avoir plein de possibilités avec les hommes. Elle a bien du mal à accepter la trentenaire, et que c'est la elle du futur, mais elle va le lui prouver, et en découvrant certains choses, on se rend compte encore une fois combien la vie est ironique. Son ami d'enfance est devenu populaire, et il est assez triste de voir qu'à cause des autres filles qui lui tournaient autour, elle a quelque part brisé leur relation, alors qu'avant ils jouaient au basket ensemble, et partageaient des moments privilégiés. Une jeune femme qu'elle va rencontrer va également la faire réfléchir, elle a un comportement totalement différent du sien. Kayo va faire une autre rencontre tumultueuse avec un jeune homme, qui fait quelque part froid dans le dos, et qui prête déjà à questionnement.
La couverture est très colorée, avec une Kayo autant au bord des larmes qu'en crise. le titre est très joliment représenté. le dessin est typé shojo et agréable. On a quelques bonus, dont celui du making of du titre qui était bien sympathique. Si ce premier tome est très classique, que l'héroïne Kayo peut autant nous amuser que profondément nous énerver, on a d'autres personnages autour intéressants et le titre semble prometteur surtout par certaines choses intrigantes qu'on y a vu et également le côté fantastique qui y est incorporé.

Si vous êtes vraiment très réceptif à ce type d'humour et à switch girl, le titre fonctionnera très probablement pour vous.

Alors est-ce qu'on y croit ou on lance un cri de SOS ?! XD => Affaire à suivre
Parce que c'est Akata, on a envie de croire qu'on aura de bonnes surprises par la suite.

PS : Personnellement, je fais partie des gens énervés par le comportement de Kayo et pas très réceptive à cet humour ^^'
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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critiques presse (1)
Bedeo
03 octobre 2018
Un bon shojo romance, avec des personnages qui paraissent solides, surtout pour durer six tomes. Cela promet de beaux moments de rire et pourquoi pas de tendresse, mais aussi des surprises, bonnes ou mauvaises pour les personnages, mais forcément douces pour le lecteur.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Comment je pourrais dire ça sans le penser ? Parce que figure-toi que... Depuis le jour où on s'est rencontrés... Je t'ai toujours trouvée mignonne.
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