La colline aux adieux

Ellen et James ont construit leur foyer dans l'Illinois, loin de la ville de leur enfance Holly's Field sur les rives du lac Michigan, dans le Wisonsin. Mais James perd son emploi, sombre peu à peu dans l'inactivité, et contraint son épouse de partir cohabiter, eux et leurs deux enfants, avec ses propres parents.

Ellen retrouve un poste d'institutrice et James finit par décrocher un emploi de vendeur en machines agricoles qui l'oblige à s'absenter souvent . Mais la vie dans cette maison qui n'est pas la sienne lui est amère : là voici consignée aux tâches ménagères par des beaux-parents qui ne l'ont jamais aimée, et les enfants sont soumis à rude discipline par dcs grands-parents acariâtres, pour qui « on devrait voir les enfants, mais ne pas les entendre ». Alors qu'elle attend de son époux du soutien, alors qu'elle attend patiemment le jour où ils pourront de nouveau avoir leur propre toit, elle voit avec désespoir James s'éloigner d'elle, se murer dans une soumission totale à ses parents.

Dans le début des années 70, au coeur de cette Amérique puritaine où l'on dit le bénédicité et les grâces à chaque repas, où le confident n'est autre que le prêtre auquel on se confesse, dans cette maison où les silences sont lourds des secrets de famille, il paraît bien difficile pour Ellen de trouver un quelconque réconfort.

Ce roman retrace donc le combat de cette femme bien décidée à vivre son destin de femme et de mère libre, dans cette époque où la sexualité au sein du couple est totalement taboue… tout comme le divorce.

Un roman d'une lecture facile, prenante. Une acquisition au felling, lors d'une des mes séances shopping livresque. Un bon intermède de lecture. mais qui ne me laissera sans doute que peu de traces.

Aucun billet trouvé sur le roman en question. Je dois être la seule blogueuse à m'être laissée tenter par le bandeau rouge « Elu meilleur livre de l'année par le Chicago Tribune » et par la quatrième de couverture qui claironne le million d'exemplaires et les traductions dans dix pays. D'ailleurs : quelle année, quels autres livres les autres années ?… Bon, ce n'est pas la totale arnaque : ce n'était pas trop mal quand même.

J'ai mis un peu de temps à me plonger dans ce livre. Je l'avais commencé deux ou trois fois, mis de côté puis repris.
Le roman démarre lentement, j'ai eu beaucoup de difficulté avec les cents premières pages. Je n'arrivais pas à me plonger dans l'intrigue. Puis peut-être lorsque les personnages ont commencé à avoir assez d'ampleur et à devenir alors plus intéressant, je me suis retrouvée étonnamment et totalement absorbé par ma lecture. Début mis à part, j'ai trouvé l'histoire du combat d' Ellen, pour se réapproprier sa vie vraiment très émouvant.
C'est un roman qui m' a surprise également par la manière dont évolue notre perception des différents personnages. Je suis passée de l'agacement pour le laisser aller d' Ellen face à cette situation à un attachement très fort pour ce personnage. Quand à son mari, il a fini par m'inspirer un sentiment proche de la pitié.
Par ailleurs l' évolution du personnage d'Ellen m'a semblé très réaliste, très vrai.
Un roman très touchant.

James a perdu son emploi, il se voit contraint de retourner dans le Wisconsin avec Ellen, sa femme et leurs deux enfants. Pas d'autre solution pour eux que de loger chez les parents de James qui n'ont jamais aimé ni même seulement accepté leur belle-fille.
Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer vraiment dans l'histoire, l'intérêt est venu au fur et à mesure que je faisais plus ample connaissance avec les personnages. Personnages dont peu ont attiré ma sympathie, à vrai dire .... Les parents de James sont particulièrement odieux et mon antipathie à leur égard ne fera qu'augmenter tout au long du récit. James me paraît vraiment inconsistant, faible et surtout ne mérite pas une femme comme Ellen ! Celle-ci ne se laisse pas abattre par l'adversité, elle fait front avec courage, elle se bat pour sa liberté, pour redevenir maîtresse de sa vie.
Un roman sombre dans lequel un secret de famille révèle une cruauté et une hypocrisie monstrueuses.
Un tableau d'une certaine Amérique des années 70, rurale et puritaine, sous la domination d'un Dieu qui gouverne toute la vie

Depuis que James a décidé de revenir vivre chez ses parents, suite à la perte de son travail, Ellen a le sentiment de perdre le contrôle de sa vie. Ses beaux-parents ne sont pourtant pas très âgés mais leur maison, leur vie sent le vieux. Pire, James redevient un petit garçon face à eux, entre un père violent et une mère qui joue les impotentes. Pourtant, elle n'a pas connaissance du discours que ses beaux-parents tiennent à ses enfants quand elle s'absente, le soir, juste pour prendre l'air...

J'ai trouvé l'ambiance de ce roman horrible, c'est plombant, glauque, beurk !
Déniché dans une boîte à livres à Paris, j'abandonne ce livre sur un banc du Jardin des Plantes à Nantes sans aucun remord...

Desservi par sa couverture et son titre évoquant un roman à l'eau de rose, ce bouquin traîne sur ma pile des livres en attente un long moment. Puis, je me suis dit, quand même, "meilleur livre de l'année" du Chicago Tribune, ça mérite peut être une tentative. Vous devinez la suite, ça m'a plu. C'est un très beau roman qui nous conte l'émancipation lente et douloureuse d'une femme, Ellen. Suite au chômage de son mari, Ellen se trouve obligée de vivre chez ses beaux-parents avec leurs deux enfants, beaux-parents qui la détestent ouvertement. Cette pénible situation lui fait prendre conscience que son salut est ailleurs. Très beau récit, âpre, oppressant mais intéressant.