AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Éditions Octoquill (Autre)
EAN : 9782492240003
242 pages
Books on Demand (14/10/2020)
4.4/5   21 notes
Résumé :
« Aimez naître, aimez vivre, aimez mourir, le néant n'existe pas... »

Trois femmes, trois destins, des meurtres sanglants et énigmatiques...
Le Fâ de chacune, sa destinée vaudou, croise celui des autres au cours d'une enquête ou une série d'homicides brouille les pistes. Difficile d'y voir clair pour Gerda Morguenns, cheffe de groupe à la brigade criminelle.
Quelle vérité cache la réalité qui vacille autour d'elle ?
Seul Papa Legb... >Voir plus
Que lire après CorporationVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
4,4

sur 21 notes
5
12 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je remercie énormément les Éditions Octoquill pour l'envoi, en service presse, de Corporation d'Orezza D'Antes.
« Aimez naître, aimez vivre, aimez mourir, le néant n'existe pas...»
Trois femmes, trois destins, des meurtres sanglants et énigmatiques...
Le Fâ de chacune, sa destinée vaudou, croise celui des autres au cours d'une enquête ou une série d'homicides brouille les pistes. Difficile d'y voir clair pour Gerda Morguenns, cheffe de groupe à la brigade criminelle.
Quelle vérité cache la réalité qui vacille autour d'elle ?
Seul Papa Legba, le messager des loas et le gardien des portes de l'autre monde, a la réponse.
Est-il cependant bien raisonnable de remettre son destin entre ses mains ?
Corporation est un roman stupéfiant, de la première à la dernière page, avec d'énormes surprises tout du long !
Vous pensez que vous allez lire un thriller classique mettant en scène des meurtres violents, une chef de secteur qui est une femme parmi des machos.. le tout sur fond de vaudou... et donc d'un peu de surnaturel...
Certes, c'est un peu ça, mais enlevons le mot classique..
Et puis, remuons tout ça et nous avons un thriller surprenant à lequel je ne m'attendait pas du tout !
Je l'avoue, je vais être bien en peine pour le chroniquer sans en dévoiler trop.
Nous découvrons des femmes fortes, avec de sacrés caractères et de sacrés destinées.
La chef de secteur Gerda n'est pas une femme très attachante au premier abord mais j'ai apprécié de la découvrir, me demandant vraiment où l'autrice allait nous emmener...
Il y a des surprises tout du long, et même si c'est violent comme tout est bien intégré, que ce n'est pas gratuit, ça passe.
Les dernières pages m'ont étonnées, je n'avais pas vu venir un tel dénouement.
J'ai aimé qu'il y ai du vaudou même si ça fait un peu peur, c'est assez mystérieux tous ses rites et du coup là ça fonctionne parfaitement.
Je ne vais pas vous en dévoiler plus, cela serait dommage.
Je rajouterais juste que j'ai beaucoup aimé ce roman, qui mérite bien quatre étoiles et demie.
Commenter  J’apprécie          190
Je remercie la maison d'édition Octoquill qui m'a proposé cette découverte par le biais du site simplement. Il s'agit du premier livre publié et je dois admettre qu'entre la couverture et le résumé, difficile de passer à côté.

Que se cache-t-il entre les lignes ? La plupart des hommes qui sont des machos et confondent facilement un clito avec un interrupteur. Lourds de sens, lourd tout court, je ne sais pas si l'auteur a un soucis avec les hommes d'une manière générale, mais ils prennent cher et j'ai adoré voir notre Gerda, responsable de son équipe de flics de choc tenter de se démêler de son futur remplaçant pour quelque temps tout en poursuivant une enquête bien étrange. La discrimination est un élément de cette histoire, nous ne pouvons pas passer par-dessus et se mettre le doigt dans l'oeil. L'auteur met les pieds dans le plat et cela fait du bien de lire de tels passages sans cacher les mots ou prendre des pincettes. Cela nous met déjà en condition pour la suite.

Un crime affreux a été commis sur la personne d'une mannequin : Belle Camponi. le prologue nous met en appétit avec les descriptions de ce meurtre sans entrer dans les détails. Dès le départ, nous savons qu'il y a plusieurs personnes, que la vie de Belle a été sacrifié. Il manque des éléments. le pourquoi essentiellement, car le Vaudou présent indique des croyances que la plupart des personnages ont du mal à assimiler. J'avais déjà eu l'occasion de lire un livre avec des rites vaudou (avec des poupées) et puis avec la série True Blood j'avais une idée des rites sans en être une experte loin de là. Ici, l'auteur nous embarque dans une autre forme, celle des sacrifices, celle des croyances profondes, du ressenti des personnages qui en donne des frissons au lecteur. J'ai aimé la façon d'aborder ce thème dans une enquête policière qui ne se fera pas sans mal.

Un meurtre qui en entraîne d'autres. Dès que Gerda découvre un indice, même infime, elle se voit confronté à un mur de brique. Enceinte depuis presque huit mois, elle continue son métier, malgré son divisionnaire qui est un lâche de première et préfère se taire lorsqu'elle lui parle de problème avec un membre de son équipe en les "soudoyant" tous les deux. Ce divisionnaire arrondit les angles de manière peu professionnel et ne manque pas de mettre Gerda dans la case "femme chiante sous hormone enceinte jusqu'aux yeux qui devrait rester chez elle et s'occuper de ses fesses plutôt que de l'emmerder". Oui, la phrase est longue et j'aurai pu en mettre encore plus. Quant à ce remplaçant, Martin, il se croit au-dessus de tout, surtout de sa patronne : normal, ce n'est qu'une gonzesse mal bai.... enfin non, vu qu'elle est enceinte, mais le résultat est le même. Bref, ce Martin me sort par les trous de nez, en plus il n'est même pas bon dans son boulot, juste capable de balancer des blagues douteuses à la gente féminine.

C'est drôlement plus facile d'apprécier Gerda lorsque l'on connaît tout ce petit monde autour d'elle. Cela fait dix ans qu'elle est avec Régis (son homme qui lui prend la tête avec le fait qu'elle bosse trop, gagne trop, etc) et alors qu'elle se posait des question : paf, bébé est en route. Peut-être un moyen de réussir à reprendre un cours de vie normale pour ces deux-là ? Gerda prend les conseils pour que son bébé soit au mieux, quitte à garder rancoeur en elle parce que le café c'est la vie et que la tisane bio, non merci. Pourtant cette enquête, la dernière avant la naissance elle en est certaine, Gerda ne la sent pas. le légiste qui lui explique des détails sur la première scène de crime lui fait froid dans le dos. Ce n'est pas la manière dont le corps a été meurtri et pourtant il y aurait de quoi, entre le coeur manquant, le sang qui a giclé partout, l'arme du crime planté dans un mur, non il y a quelque chose dans l'air qui la dérange. Lorsque la femme de "ménage", la dame de compagnie, peu importe le nom qu'elle se donne commence à montrer des signes de sueurs froides, il y a bien un truc.

Les indices sont minces, mais existent, jusqu'à ce que les potentiels témoins sont retrouvés de manière étrange dirons-nous. L'enquête est complexe, surtout lorsqu'un brin de fantastique en est l'essence même. le Vaudou, avec ces termes, ces explications, ces passages où chacun des "témoins" racontent leur vision de ce qu'ils font dans leur coin pour obtenir ce qu'ils désirent. le livre est découpé en chapitres où nous suivons un carnet rouge qui semble essentiel, l'enquête en elle-même avec Gerda et ses états d'âmes, mais également des passages où nous suivons ceux que nous retrouvons au fil de la lecture avec les rituels vaudou qu'ils effectuent. Juste un petit détail, rien de méchant, je n'ai peut-être pas eu la version officielle lorsque la maison d'éditions me l'a fait parvenir, il y a, je pense, un soucis avec l'année à un moment donné. Au tout début du chapitre 1, nous sommes le 04 mai 2019 matin, au chapitre 6, le 04 mai 2020 après-midi, et ensuite nous revenons bien en 2019. Je pense que le chapitre 6 a juste un écart d'un an, car il s'agit de la même journée de la découverte de la mort de Belle. J'allais oublier, nous avons également un personnage qui vadrouille dans le récit et nous apporte des éléments d'un rituel en plusieurs phases.

La plupart des termes utilisés dans les rites nous sont expliqués. Il faut savoir également qu'avant de débuter le livre, une petite mise en garde à propos du vaudou est bien mis, ce que j'ai trouvé vraiment important et sage de noter. Après la lecture de ce récit, nous avons également des précisions par l'auteur que j'ai beaucoup apprécié. La "sorcellerie" fait partie intégrante de l'enquête découlant de source si naturellement que nous plongeons au côté de Gerda jusqu'à ce qu'un point nous fasse voir d'une autre manière la situation. Et si le rite fonctionne réellement ? Et si nous devenions autre chose ? Aux alentours de la moitié du livre, un rebondissement nous provoque un sursaut. Et si ? C'est une nouvelle vision de l'enquête qui nous embarque et nous amène des ennuis jusqu'au cou. Les quelques retours en arrière nous apporte encore plus d'éléments sur l'ensemble. L'étrange devient la réalité.

C'est un récit qui aborde de nombreux thèmes : les croyances, la condition de la femme, le pouvoir qu'il soit de destruction ou qu'il soit pour être au sommet, la manière dont certains hommes sont encore au temps du Cro-Magnon, la grossesse. La charge émotionnelle est importante d'une manière générale car il faut penser à tout et il est vrai que certains hommes pensent que c'est plus facile pour nous. Eh non ! La répartition des taches, il n'y a que cela de vrai, heureusement les moeurs changent, avec trop de lenteur certes, mais cela va venir. le passage très peu subtil entre le divisionnaire et Gerda montre l'ampleur de ce que certains peuvent penser : être enceinte est une maladie grave, il est donc impossible de continuer à travailler de la même manière. Ce choix de grossesse est un fait, certaines femmes le désirent, d'autres non, pour autant aucune d'entre elles est plus capable qu'une autre, c'est le ventre qui prend du volume, pas nos neurones qui se détruisent.

J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur a fait jouer son héroïne, avec ses mots, sa façon d'agir et même ses fringues. Au moins, elle reste naturelle, réaliste aussi (je n'ai jamais mis de talons de dix centimètres enceinte jusqu'aux yeux et Gerda reste dans ses baskets, c'est parfait) Nous sommes plus proche de ce personnage, il n'y a pas de doute. L'enquête n'est à proprement parlé pas terminée, mais il y a une raison. Et cette raison, non de nom, alors là je suis assise. Les descriptions sont assez pointilleuses, pourraient s'approcher du gore, mais ce n'est pas le cas, cela passe très bien. Et puis il y a Belle et Mimi, ces deux femmes qui ont aussi un destin lié. Je n'en dirais pas plus à leur sujet, juste qu'elles ont une force de caractère et un besoin d'aller jusqu'au bout de leur "mission".

En conclusion, j'ai découvert un nouvel auteur et je sais que je lirai un autre de ses livres. Une enquête sur fond de vaudou, un personnage central qui a du mérite doublée d'être une forte tête, tout comme Belle. La fin est à la fois surprenante et quelque peu attendue si nous avons bien fait attention aux indices disséminés ça et là. le mélange thriller, polar, magie est juste comme il faut : avec ses questions et ses réponses qui ne sont pas toujours dans notre réalité.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/corporation-orezza-d-antes-a204917376
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          10
Les enquêtes sont la plupart du temps pas du tout ma came. Par contre, ici, on nous dit dans le résumé qu'on va y retrouver du vaudou et trois destins de femmes avec des meurtres sanglants et énigmatiques.

On y parle aussi d'un certain papa Legba, étant le messager des loas et le gardien des portes de l'autre monde... J'aime particulièrement ce fameux papa legba, étant un esprit d'Afrique qui est l'équivalent De Saint-pierre ici, détenant les clés du paradis et de l'enfer. Legba est un dieu des croisements et de la réflexion.

Au sein du roman, nous verrons plusieurs dessins. Ces dessins sont des veve : des symboles que les prêtres vaudous dessinent près d'un pilier au centre d'un édifice prévu à cet effet. Allez vous renseigner, c'est super intéressant (merci supernatural) !

Pour en revenir au roman, j'ai apprécié ma lecture même si j'ai parfois eu du mal au début à comprendre à qui appartenait le chapitre (en dehors de Gerda la femme policière).

D'ailleurs, on retrouve les 3 portraits à la fin du roman. Ça peut être bien de regarder avant de lire 😉 Puis, une fois la lecture terminée, y retourner pour lire les notes de l'autrice qui explique comment et pourquoi elle a écrit cet ouvrage.

Elle s'inspire du Mulholland drive de David Lynch, Angel Hearth d'Alan Parker, Voodoo Child de Jimi Hendrix, clip de corporation de Jack White, Marilyn Monroe, Fargo des Frères Coen... Les thèmes sont principalement : la diversité des personnages, le quotidien des femmes, le poids des préjugés, les attentes sociales, le racisme, les codes..

Finalement, c'est une lecture intéressante pour un policier grâce à sa touche de fantastique et de féminisme. Les scènes de meurtres ne nous laissent pas de marbre. Ni l'intrigue qui nous perds pour nous assommer avec la révélation : c'est bien tourné.
Commenter  J’apprécie          90
Quand ce livre m'a été proposé, j'ai tout de suite été attirée par cette histoire. Il faut dire que la religion vaudou est quelque chose qui m'interpelle fortement et qui m'intrigue tout autant qu'elle me fascine. Et il faut dire que le résumé avait pour me ferrer, car il met bien en avant tous les éléments qui me donnent envie de plonger rapidement dans un roman : des meurtres, un côté bien sombre et une histoire qui s'annonce mouvementée !

Nous faisons donc rapidement la rencontre de Gerda, une cheffe de groupe à la brigade criminelle. Cette femme fait face aux relations difficiles avec ses collègues masculins qui peinent à l'accepter comme cheffe. le fait qu'elle attende un heureux événement n'arrange rien à la situation, car certains y voient une belle opportunité pour la déclarer inapte au travail…

Bien décidée à leur prouver qu'ils ont tort, elle va plonger dans une enquête bien sombre où les meurtres s'enchaînent à grande vitesse ! Mais cette enquête pourrait bien être très différente de celles auxquelles elle a dû faire face jusqu'à maintenant. Il semble y avoir un lien entre eux, mais Gerda peine à savoir lequel, et cette recherche va la faire entrer dans une enquête bien plus terrifiante qu'il n'y paraissait au premier abord.

C'est alors que le roman va prendre une tournure totalement différente et s'éloigner un peu de l'enquête policière pour plonger dans quelque chose de bien plus sombre et de bien plus effrayant ! J'ai adoré cette proposition faite par l'autrice, ce qui rend ce roman d'autant plus passionnant ! Les événements s'enchaînent alors et font que nous sommes happés et que nous n'arrivons plus à reposer le roman.

Je n'ai pas envie de trop vous développer ces éléments ici, car je trouve que la surprise doit être conservée afin que vous puissiez en profiter pleinement et ne rien gâcher de votre plaisir de lecture. Mais sachez que l'autrice sait nous garder en haleine et proposer un fil rouge extrêmement bien ficelé et très original. de plus, les personnages sont attachants et nous les suivons avec grand plaisir et nous avons aussi peur pour eux à bien des moments.

Un grand plus, ce sont les annexes à ce roman qui permettent de savoir comment l'autrice à construit son roman et d'où lui viennent ses idées, mais aussi et surtout de plonger plus profondément dans la religion vaudou et d'en apprendre plus sur les éléments évoqués, ce qui est passionnant !

En bref, j'ai passé un excellent moment avec ce roman original et passionnant. L'autrice a vraiment une plume addictive et j'en redemande !
Commenter  J’apprécie          40
On démarre sur les chapeaux de roue par un meurtre, comme dans les séries policières. Seulement ce meurtre par trop bizarre ressemble à un sacrifice vaudou.
Nous allons petit à petit faire connaissance avec les trois figures féminines qui rythment ce roman : Gerda, Cheffe à la Crime, Belle, sulfureuse métisse assassinée et Apolline dite Mimi, son assistante et même plus que ça.
Gerda n'a vraiment pas de chance. D'abord elle est enceinte jusqu'aux dents et sujette à maints étourdissements et malaises au cours de son enquête où s'enchaînent des meurtres de plus en plus sanglants. Ensuite, elle à fort à faire pour conserver son autorité avec un collaborateur qui intrigue derrière son dos pour lui voler sa place et enfin elle patauge lamentablement et n'arrive à aucun résultat. de plus, son mari ne comprend pas que dans son état, elle persiste à vouloir boucler son enquête au lieu de passer la main, au risque de ne pas retrouver sa place en rentrant.
Belle se révèle petit à petit au lecteur par l'intermédiaire de son carnet rouge alors que le rôle d'Apolline n'apparaîtra qu'après un retournement de situation totalement inattendu.
Pas de la grande littérature, certes, mais cependant un roman que l'on dévore de bout en bout, en appréciant au passage de découvrir les forces qui oeuvrent lors des rituels vaudous. La position que défend l'auteure face aux sempiternels harcèlements masculins qu'une femme doit subir, soit qu'elle affiche une beauté ou une attitude hors-norme, soit qu'elle se place hiérarchiquement au-dessus, me la rendent éminemment sympathique.
Si vous avez envie d'une intrigue qui sort des sentiers battus, lisez Corporation.
Chronique parue dans Gandahar 27 en mars 2021
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Quand le moment arrivera, le Fâ décidera. Le destin naîtra par lui et parmi l’une des deux cent cinquante-six combinaisons de l’oracle symbole des possibilités de vie humaine. Papa Legba y veillera. Les sacrifices nécessaires seront accomplis. Nous y sommes prêts. Tous pour des raisons différentes. La vie de chacun renferme son lot de secrets pesants dont il veut s’extraire. Je n’ai fait que les trouver et proposer une solution. Et chacun d’entre nous a accepté le prix à payer.
Nous sommes déterminés à sacrifier nos vies pour renaître et possédons la foi qui renverse les montagnes.
L’oracle l’a prédit, Ils viendront. Le bokono a fait parler ses chapelets de coquillages. Leur message a été inscrit dans le sable du plateau. Trait par trait.
Puis, sous les doigts du prêtre, l’odu18 royal est apparu. Alors peu importe que nos sangs coulent. Il a été dit que personne n’a jamais vu l’inaccessible maître des cieux et que personne ne le verra jamais. Olorun, source de toute vie, seigneur du visible et de l’invisible, n’a pas de forme et ne se montre pas aux humains.
Sa volonté sera encore une fois respectée.
Nos yeux seront aveugles.
Commenter  J’apprécie          10
— Elle se balançait depuis combien de temps ? lança Gerda à Herbert, le médecin légiste, en arrivant sur les lieux du crime.
Ce dernier était perché sur une échelle à côté de la victime et se retourna pour lui répondre.
— Pas plus de vingt-quatre heures ! Bien que les corbeaux lui aient déjà crevé les yeux… Ils ont bien ripaillé, les petits gourmands ! Elle est mûre à point pour être cueillie ! expliqua-t-il joyeusement, jamais avare de détails gores.
Commenter  J’apprécie          00
« L’enfant qu’elle portait devrait les aider à passer ce cap difficile. C’est en tout cas ce qu’ils se disaient avec Régis, lorsqu’ils avaient le courage d’aborder le sujet.
Depuis l’annonce surprise de sa grossesse, Gerda se serinait ce mensonge lucide pour mieux y croire, pour ne pas décevoir son entourage et se décevoir, craignant de « rater » son mariage comme elle aurait loupé une tarte au citron ou une crème anglaise. »
Commenter  J’apprécie          00
Une nuit infiniment noire envahit son esprit et elle plongea…
— Tout finit et tout recommence, que les portes s’ouvrent pour toi ! murmura une voix dans le lointain.
Un rire puissant emporta ce qui restait de la réalité de Gerda dans un tourbillon.
Elle savait qu’elle ne reviendrait pas indemne de ce voyage. Si elle en revenait…
Commenter  J’apprécie          00
On y était. La question de son remplacement était lancée. Gerda se raidit sur sa chaise et son sourire s’effaça.
— Vous me débarquez de la crim’ ? Pour cause de grossesse et de maternité ? demanda-t-elle sèchement. Si une procédure de ce genre est en cours, je pense que j’ai le droit de le savoir…
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : vaudouVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (29) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}