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EAN : SIE32107_5699
J'ai lu (30/11/-1)
3.8/5   25 notes
Résumé :
UNIVERS vous plongera, quatre fois par an, dans la S-F la plus percutante, audacieuse, violente, intelligente de tous les temps.
Dans UNIVERS 01, Harlan Ellison, Barry Malzberg, Norman Spinrad, Bob Shaw, Gordon Eklund, les jeunes loups de la S-F anglo-saxonne, voisinent avec leurs aînés Van Vogt ou Fred PohI. Deux Français de talent, Demuth et Douay, alternent avec les ancêtres, Lovecraft, Moore, Merritt, Long et Howard, qui se sont réunis à cinq pour écrire ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Univers 01 est le tout premier tome d'une revue / anthologie de SF publiée par J'ai Lu dans les années 70. On y retrouve principalement des nouvelles mais aussi des articles ainsi que quelques news.


L'Oiseau de Mort (Harlan Ellison - 1973)
Un texte très étrange signé Harlan Ellison dans lequel les morceaux de différentes histoires s'entrecroisent avec des extraits bibliques et des QCM destinés aux écoliers.
Le tout abordant la thématique de la religion de façon très politiquement incorrecte.
Très très bizarre !


Le salaud (Frederik Pohl – 1955)
Une nouvelle à twist très sympa se déroulant sur un vaisseau dans lequel les passagers sont congelés le temps de la traversée.


Notes pour un roman sur le premier vaisseau sur Vénus (Barry N. Malzerg – 1971)
Le titre n'est pas mensonger, on a bel et bien droit ici à des notes décrivant très brièvement les personnages et les événements d'un livre qui n'a jamais été écrit.
Et au final, c'est pas plus mal puisqu'on a droit à du roman de SF très classique et sans véritable intérêt.
Bof.


Venceremos I (Dominique Douay – 1975)
Encore un récit très étrange et fragmenté, dont les différentes parties finissent progressivement par se rejoindre, le tout nous propulsant dans une dystopie bien flippante et cynique comme il faut.
Très bon !


Déflation 2001 (Bob Shaw – 1973)
Une courte nouvelle que les créateurs de la revue trouvent réac mais que j'ai, au final, trouvé franchement amusante et très second degré.
On se retrouve en plein dans un monde en crise dans laquelle la monnaie s'emballe complètement (un café coûte 10$) et dans lequel les divers syndicats s'engagent dans des grèves souvent ridicules pour satisfaire des revendications abracadabrantes.
C'est bourré de cynisme et d'humour bien politiquement incorrect, et c'est franchement hilarant !



Moby, aussi (Gordon Eklund – 1973)
Dans cette nouvelle, le narrateur n'est autre qu'une baleine hyper intelligente, cherchant à contacter les hommes qu'elle voit s'affairer sur les bateaux ou près des rivages.
En résulte une nouvelle assez touchante et plutôt réussie !
C'était bien.


Ersatz éternel (A.E. van Vogt – 1972)
J'ai rien compris.


Sur le monde penché (Michel Demuth – 1975)
Pareil, mais c'était bien écrit.


L'Herbe du Temps (Norman Spinrad – 1970)
Une nouvelle très étrange signée Norman Spinrad dans laquelle le narrateur ne traverse plus le temps de manière linéaire suite à l'absorption d'herbe du temps. Il vit tous les événements de sa vie en même temps, de sa naissance à sa mort, nous entraînant dans un véritable tourbillon bien space comme il faut.
Excellent !


Le défi de l'Au-Delà (A. Merrith, C.L. Moore, H.P. Lovecraft, R.Howard & F.B. Long – 1934)
Un récit à cinq mains, sous forme de cadavre exquis, par plusieurs auteurs de Weird Tales dont H.P. Lovecraft ou Robert Howard, le créateur de Conan The Barbarian.



Ensuite, deux articles:

* Vases communicants, de Jean-François Jamoul, qui revient sur les liens entre la SF et la peinture.
En plus d'être intéressante, assez originale et bourrée de références, cette étude m'a semblé également très fouillée, abordant aussi bien les couvertures des bouquins que les références picturales de certains romans.


* Artima?, de Jean-Pierre Dionnet, décortiquant le catalogue d'Artima, une maison d'édition basée à Tourcoing (!) spécialisée dans les Bds de genre.
C'est complet, souvent amusant à lire, et ça donne envie de chopper quelques numéros.
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Premier numéro d'une revue paru en 1975. Elle présente des nouvelles d'auteurs américains et français et quelques rubriques .Harlan ELLISON, L'Oiseau de mort (1973)Fin du monde avec l'empilement de références et le goût de la provocation habituels de l'auteur. (Moyen) Frederik POHL, le Salaud (1964) Classique histoire de navigateur de l'espace (médiocre) Barry N. MALZBERG, Notes pour un roman sur le premier vaisseau atterrissant sur Vénus : Conquête de l'espace et médias (moyen) Dominique DOUAY, Venceremos : typique de la politisation de la SF française et du traumatisme du coup d'état au Chili. Je n'ai rien contre mais il y a une complaisance gênante envers des descriptions sadiques. (Moyen) Bob SHAW, Déflation 2001 (1972) Fable caricaturale anti syndicale (Faible) Gordon EKLUND, Moby, aussi (1973) Fable de fin du monde axée sur les rapports homme animal (Bon) Alfred Elton VAN VOGT, Ersatz éternel (1972) Planète piégeant les astronautes (peu original) Michel DEMUTH, Sur le monde penché..., Abscons .Des images poétiques Norman SPINRAD, L'Herbe du temps (1970) Variation classique sur le paradoxe temporel Robert E. HOWARD & Frank Belknap LONG & Howard Phillips LOVECRAFT & Abraham MERRITT & Catherine L. MOORE, le Défi de l'au-delà (1935)Exercice de style un peu forcé de patchwork .Le récit renvoie à la mythologie lovecraftienne.
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Paru entre 1975 et 1979, "Univers" est un petit livre de poche, mais c'est aussi une parution trimestrielle consacrée à la science fiction qui vous plongera quatre fois par an dans cette littérature de genre avec des textes anglo-saxons originaux, intelligents et pour certains inédits .
Au programme de ce premier numéro Ellison, Malzberg, Spinrad, Shaw, les jeunes loups de la SF anglo saxonne voisinent avec leurs aînés Van Vogt, ou F.Pohl.
Cet opuscule nous offre un texte paru en 1935 dans fantasy magazine "le défi de l'au delà" et qui a pour auteurs 5 noms prestigieux réunis pour l'occasion : Lovecraft, Moore, Merritt, Long et Howard.
On trouve aussi au fil de ces pages des articles sur la BD populaire de SF et sur les parutions trimestrielles du genre.
Cette publication réalisée par jacques Sadoul tient ses promesses d'excellence.
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Encore une publication due à Jacques Sadoul: une revue en livre de poche (? c'était nouveau et surprenant) trimestrielle, présentant la SF dans toute sa diversité. Alors oui, on trouve à boire et à manger, il faut trier le bon grain de l'ivraie (j'arrête là à étaler mes proverbes de vieux ...) mais on découvre, ce qui est déjà beaucoup. Alors merci pour cette époque qui fut bien féconde.
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C'était le premier numéro de cette revue/anthologie sorti sous forma livre de poche, et, même si l'idée était très bonne, le résulta lui ne le fut pas, du moins à mes yeux.

A part 2 à 3 histoires (sur 10) qui m'ont un peu tenu, mais vraiment qu'un peu, en haleine, j'ai pas du tout accroché à cet assemblage de nouvelles sans queue ni tête.

Même la partie plus magazine/documentaire n'est pas géniale, je dirais même très pauvre ; y a juste deux articles et un tableau où des spécialistes (dont des auteurs célèbres) notes certains des derniers romans sortis.

Bref, un 1er numéro pour cette revue/anthologie qui n'est franchement pas indispensable. Passez votre chemin !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je suppose que c'était ceci : dans un sens, nous sommes réellement tous les mêmes -homme ou bête, poisson ou oiseau, plante ou animal- nous sommes tous des baleines mutantes. Nous sommes tous le premier et tous le dernier -le premier et le dernier de nous-mêmes- car nous sommes tous différents et tous séparés et tous prisonniers. Prisonniers de nous-mêmes...


"Moby, aussi", Gordon Eklund.
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Personne n'en doute plus : la science-fiction contemporaine est devenue le genre littéraire le plus intelligent en cette seconde partie du XX° siècle.
Si "Univers" vient s'ajouter à une liste importante de revues de S.F., c'est pour publier ce que cette S.F. a de plus intelligent, de plus achevé, de plus délirant, de plus agressif.
J'y inviterai - puisque me voilà promu faiseur d'Univers - les auteurs dont l'univers personnel rend le nôtre plus intelligible.
Ces Ailleurs et ces demains que la S.F. contemporaine feint de nous proposer, ce sont bien entendu des Ici et des maintenant, souvent peu déguisés.
Univers sera donc l'écho de ce mouvement....
(extrait de l'éditorial "Par delà les murs du sommaire" de l'édition parue chez "J'ai lu" en 1975)
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L'herbe du temps, par Norman Spinrad.

Je, moi, l'étincelle d'esprit qui est ma conscience vit dans un endroit qui n'est ni lieu ni temps. La durée objective de mon existence est de cent dix ans, mais de mon propre point de vue conscient je suis immortel - la conscience de ma propre conscience ne peut jamais cesser d'être. Je suis un bébé suis un garçon suis un jeune homme suis un vieillard agonisant entre des draps blancs. Je suis tous ces mois, ai toujours été tous ces mois serai toujours tous ces mois dans le lieu où vit mon esprit dans un instant éternel détaché du temps...
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Nous sommes tous des prisonniers, qui ignorent l'identité de leurs geôliers et la nature de leurs crimes.

"Moby, aussi", Gordon Eklund.
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Mais que je te raconte :
Ils avaient un conte dans leur folklore qui, pour un conte, n'était pas si sot. Cela racontait l'histoire d'une baleine et d'un homme. L'homme, qui était obsédé par cet animal, une baleine blanche, cherche à donner un but à sa propre existence sans objet en tuant cette immense et merveilleuse créature. Une obsession typiquement humaine, je puis te l'assurer. A la fin, comme il convient, l'homme meurt, la baleine survie. Une bonne histoire. Juste. Et vraie. Et qui contient entre ses lignes à peu près tout ce que l'homme connaît de mon espèce.


"Moby, aussi", Gordon Eklund.
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