On devrait toujours faire les choses au moment où l'on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu'on ne sait jamais s'il y aura un plus tard en réalité. Et il suffit d'un minuscule grain de sable pour que le "plus tard" se transforme en "trop tard", pour que l'espoir se métamorphose en regrets. La pire erreur qu'on puisse faire, dans la vie, c'est d'être raisonnable. De temporiser, de douter, d'attendre. Au lieu de se contenter de vivre.
On peut se sentir en symbiose totale avec quelqu’un qu’on vient de rencontrer, comme on peut ne jamais se permettre d’être vraiment soi-même avec une autre personne, malgré les mois qui passent.
Si vous ressentez la musique au lieu de simplement l’écouter, elle vous accompagnera toute votre vie ...
Les mauvais souvenirs sont comme des nuages noirs qui finissent par disparaître de l'horizon. Pourquoi ruminer sur les jours de pluie quand il fait à nouveau grand soleil ?
On passe des années
À bâtir
Ce qu'on pense être un château fort
Et il suffit d'un instant
Un instant à peine
Pour se rendre compte
Qu'il ne s'agissait finalement
Que d'un château de cartes,
Un vulgaire château de cartes.
C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière.
Edmond Rostand
On devrait toujours faire les choses au moment où l’on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu’on ne sait jamais s’il y aura un « plus tard », en réalité. Et il suffit d’un minuscule grain de sable pour que le « plus tard » se transforme en « trop tard », pour que l’espoir se métamorphose en regrets. La pire erreur que l’on puisse faire, dans la vie, c’est d’être raisonnable. De temporiser, de douter, d’attendre. Au lieu de se contenter de vivre.
Salut !
Non, il ne peut pas écrire "Salut !" comme s'ils se connaissaient depuis toujours, ça ne rime à rien. Et puis le point d'exclamation donne un côté trop jovial, presque idiot.
Coucou.
N'importe quoi. Il n'a pas douze ans... Est-ce que ça se fait, de commencer un texto par "Coucou" quand on a trente-huit ans ?
Je le sais bien, moi, qu'on ne sauve jamais personne. Même si c'est ce qu'on souhaiterait plus que tout au monde, on ne peut jamais sauver qui que ce soit...
- Avec [mon mari] j'étais dans un degré d'intimité qui me paraît impossible à recréer avec qui que ce soit. Ça avait pris des années, pour se connaître aussi bien l'un l'autre. Pour me sentir à l'aise, pour m'autoriser à être totalement moi-même, sans la moindre gêne ni la moindre honte. J'ai grandi avec lui, j'ai changé avec lui. Je pouvais mettre un jogging en guise de pyjama, je pouvais avoir les cheveux gras le dimanche, ne pas m'épiler régulièrement, être de mauvaise humeur sans devoir me justifier... Comment serait-il possible de recréer une telle intimité avec un autre homme ? Je n'en ai pas le courage...
- Mais les débuts d'une histoire d'amour sont aussi positifs, enivrants, grisants... Découvrir l'autre, sentir sa curiosité, son désir, son attachement... L'intimité entre deux personnes n'est en rien une question de temps, qui plus est. On peut se sentir en symbiose totale avec quelqu'un qu'on vient de rencontrer, comme on peut ne jamais se permettre d'être vraiment soi-même avec une autre personne, malgré les mois qui passent.
- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? J'ai toujours préféré la sécurité à l'attrait de la nouveauté.