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Critique de Yggdrasila


Une histoire prenante avec une fin qui nous hante... Voilà ce qu'on m'avait dit de ce roman.
Comme je voulais découvrir la plume d'Amélie Antoine et que j'étais très intriguée par ce fameux dénouement, j'ai vite voulu commencer ce livre.

Juin 2017 : Dès le début, on sent le drame venir avec un appel provenant du commissariat pour annoncer une terrible nouvelle.
Mais on ne sait pas qui est le protagoniste au bout du fil...

Le roman est alors découpé en deux parties. On y découvre deux familles, les Kessler et les Mariani.
Dans la première partie, les événements se déroulent entre septembre 2016 et mai 2017.
On apprend à connaître ces deux familles par des chapitres alternés et avec le point de vue des adultes.
On suit leur quotidien où d'un côté l'adultère risque de tout détruire, tandis que de l'autre, chacun s'enferme dans ses problèmes où menace la dépression et la folie.
La lecture est addictive. On s'attache à certains personnages plus qu'à d'autres.
L'auteure nous ancre parfaitement bien dans leur quotidien. On comprend le sentiment de chacun même si certaines situations nous déplaisent.
Les scénarios fusent dans notre tête pour essayer de comprendre qui a reçu le fameux coup de fil du début et pourquoi.

Arrivés à la seconde partie, c'est comme si on rembobinait pour revenir aux événements de septembre 2016, mais cette fois avec le point de vue des enfants.
Avec ce point de vue là, tout bascule.
Cette lecture est terrible, car on n'imagine pas ce qui peut se dérouler sans que personne ne voit rien.
Méchanceté pure ? Vengeance ? Défoulement ? Je me pose encore des questions.

Ce livre traite d'un sujet particulièrement difficile et dramatique. Il y a malheureusement trop d'histoires comme celle-ci et c'est important d'en parler.

Ce roman est un appel à la vigilance et au dialogue.
La fin est marquante et terriblement douloureuse. Elle reflète en plus certaines histoires bien réelles.
Par contre, je conseille aux futurs lecteurs de ne pas lire la quatrième de couverture du livre qui en révèle beaucoup trop.
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