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EAN : 9781612277622
Riviere blanche (30/11/-1)
4.5/5   7 notes
Résumé :
Gus, un jeune adolescent de quatorze ans, dérobe un crâne dans un tombeau contenant des cercueils ouverts, l'emporte dans une forêt et l'y abandonne pour une nuit. Quand il retourne sur les lieux le lendemain avec un ami, il découvre avec stupeur que le crâne a disparu. Qui a pris le crâne et pourquoi est-il retrouvé chez lui, caché sous son lit, par les gendarmes lors d'une perquisition ? Gus devra apprendre à naviguer entre deux mondes disjoints : le monde réel, o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai terminé la lecture de ce roman cet après-midi, et je sais qu'il va me falloir plusieurs heures ou même quelques jours pour digérer cette oeuvre. le livre est captivant, rempli de rebondissements, mais assez mortifère sur beaucoup de points, et on ne donne pas cher de l'avenir du héros du roman... Mais heureusement le dénouement n'est pas sordide... Dumè Antoni, l'auteur, n'a pas osé!
Une fois de plus, je songe que cet homme possède beaucoup d'imagination et qu'il a aussi un énorme talent de conteur. Ce troisième roman est différent des deux premiers livres de l'auteur, mais il évoque là encore des univers parallèles, même si ceux-ci sont purement terrestres.
J'ai ressenti de la sympathie pour les héros de ce roman, qui est orchestré de mains de maître. Une histoire complexe, qui peut faire frémir, mais pas de longueur, une écriture fluide. Dumè Antoni est fidèle à lui-même, à son talent et toujours aussi respectueux de ses lecteurs. Un ouvrage à découvrir même si on est pas fan d'anticipation, bien au contraire, à découvrir justement si on veut tenter l'aventure et se laisser tenter par un livre rempli de surprises.
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Pas encore tout lu de cet auteur, mais j'avais dévoré le Sarcophage des Dieux. Là, j'avoue l'avoir avalé en deux soirées. Deux mondes distincts et entremêlés, des situations, parfois dures ou presque insupportables, où l'on se demande si le héros va être encore là dans les pages suivantes. Une histoire où les persos et le style font que tout passe parfaitement bien et ce jusqu'au bout...
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Un joli roman qui s'inscrit pile-poil dans l'un de mes domaines de prédilection : les univers et cosmos parallèles. Merci pour ce petit bijou ;)
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Fan et total addicte depuis les premières pages jusqu'aux dernières
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"Tout commence lorsque Gus, vole dans un tombeau qui semble à l'abandon un crane. le jeune adolescent va le dissimuler dans la forêt mais ... Son larcin va se retrouver soigneusement rangé dans une boîte dans sa chambre sous son lit. Gus n'y est pour rien , ce n'est pas lui qui l'a déposé là. Il aura beau s'expliquer aux gendarmes qui l'ont arrêté cela n'y changera rien. Il échappera à la prison du fait de son jeune âge, mais sera blessé dans une famille d'accueil et sous un traitement devant soigner ses troubles psychiatriques. ..."

Lien : https://luniversdulfin.over-..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La porte du tombeau n'a pas grincé cette fois - au contraire, on eût dit que les gonds avaient été huilés - et je suis entré dans le sépulcre comme si j'avais été invité par ses hôtes. Celui qui était placé près de la porte avait une bonne tête. Elle était lisse et d'une belle couleur, entre le gris et l'ocre. Je la pris délicatement dans mes mains (le maxillaire inférieur s'étant détaché) et la portai à hauteur du visage, cherchant à croiser son regard. Etait-ce à cause de la lumière du crépuscule qui entrait dans la tombe : je crus voir danser une sorte de lueur de vie dans ses orbites poussiéreuses. Stupéfait, je lâchai le crâne. Par chance, le sol était recouvert d'une mousse épaisse et noire qui amortit la chute avec un bruit mat. Il roula un peu, comme un ballon ovale fissuré, s'immobilisa en équilibre sur l'occiput dans un creux et m'observa en silence. C'était vraiment bizarre. Sur le coup, j'ai failli m'excuser pour ma maladresse... mais je me suis retenu. Il fallait que je me tire de là vite fait; je sentais qu'il s'y passait des choses étranges, peut-être à cause de l'air vicié. J'avais entendu dire que des champignons microscopiques pouvaient voler dans l'air et le rendre toxique au point d'avoir des hallucinations. Alors, je me suis baissé sans respirer, l'ai repris du bout des doigts en évitant de croiser son regard et suis sorti.
J'ai saisi la branche de frêne - que j'avais déposée contre le mur du tombeau - pour ficher une extrémité dans le trou occipital. Puis j'ai brandi le crâne vers le ciel pourpre. Le tonnerre a grondé, à cet instant précis.
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- Que pensais-tu de Jordan, avant sa mort?
Il hésita avant de répondre.
- Tu veux parler de Jordan ou de Barnabé?
Sa question me surprit.
- Il y avait une différence?
- Je pense qu'il y en avait une. Jordan était Barnabé, mais Barnabé n'était pas Jordan.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Barnabé vivait à part de Jordan. Il n'avait pas vraiment besoin de Jordan pour exister. En revanche, Jordan n'avait pas d'existence sans Barnabé.
Je hochai la tête, comme si je comprenais, mais je ne comprenais rien, sinon qu'il semblait savoir - contrairement à moi - beaucoup de choses à propos de Jordan ou Barnabé, si tant est qu'ils fussent différents comme il le prétendait.
- Qui était Barnabé, s'il n'était pas Jordan? demandai-je
Il écrasa sa clope sur le sol et souffla une fumée grise avec attention.
- Tu est sûr que tu as envie de savoir?
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Je n'étais pas présent à ma naissance. Je ne sais pas où j'étais. Personne ne savait. On m'a quand même donné un prénom et on m'a enregistré à la mairie comme une personne vivante. Et j'ai été baptisé ainsi. Mais pas plus que je n'étais présent à ma naissance, je n'étais présent à mon baptême. J'ai dû commencer à exister vraiment quand j'ai été capable de me reconnaître dans un miroir. Je suppose que je finirai de vivre quand je ne me reconnaîtrai plus. Et que je serai alors devenu quelqu'un d'autre, dans une autre vie.
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Un soir, nous écoutions l'album Snafu d'East of Eden. Jordan avait au préalable fermé les volets de sa chambre et allumé une bougie et une baguette d'encens. Je m'étais assis sur un coussin à même le sol et j'avais fermé les yeux pour mieux me concentrer sur les harmonies et les phrasés mélodiques des musiciens. Quand tout à coup j'entendis des bruits de grattements accompagnés d'une respiration semblable à un râle. J'ouvris les yeux et je vis, dans la lumière vacillante de la flamme de la bougie, que Jordan s'efforçait de grimper au mur de sa chambre en cherchant à s'agripper à la tapisserie.
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