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EAN : 9781649320773
232 pages
Riviere blanche (30/11/-1)
4.8/5   5 notes
Résumé :
DE format et d'inspiration variés, les six nouvelles et novellas rassemblés dans ce recueil oscillent entre la science-fiction horrifique, l'anticipation dystopique, l'uchronie fortement imprégnée de paradoxes temporels et la franche épouvante. Si la tonalité d'ensemble s'avère dons assez sombre -voire très sombre- les récits présentés n'en témoignent pas moins d'une réjouissante diversité. Car Dumè Antoni n'aime guère se laisser enfermer dans des cases. Au contrair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cet ouvrage est constitué de six nouvelles ou novellas, de science-fiction dont la tonalité est sombre. D'ailleurs, lisant la préface rédigée par Artikel Unbekannt et la quatrième de couverture, je m'attendais au pire, pensant vraiment sérieusement altérer mes nuits de sommeil en les perturbant par des cauchemars.
Jugez un peu : "De format et d'inspiration variés, les six nouvelles et novellas rassemblées dans ce recueil oscillant entre la science-fiction horrifique, l'anticipation dystopique, l'uchronie fortement imprégnée de paradoxes temporels et la franche épouvante. Si la tonalité d'ensemble s'avère donc assez sombre - voire très sombre -, les récits présentés n'en témoignent pas moins d'une réjouissante diversité. Car Dumè Antoni n'aime guère se laisser enfermer dans des cases. Au contraire, il prend un malin plaisir à brouiller les pistes et bousculer les codes pour mieux aller là où on ne l'attend pas."
Le livre refermé, je constate que les événements relatés dans les six récits trouvent souvent leurs origines dans l'esprit de l'homme, qu'il soit manipulé ou joue un peu à l'apprenti sorcier, et me revient à l'esprit cette citation de Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme!"
Je ne regarde jamais les films de science-fiction et lis rarement ce type d'ouvrages, sauf bien sûr ceux de Jules Verne, Barjavel... ou Dumè Antoni, auteur dont je commence à bien connaître la bibliographie, qui ne cesse de me surprendre et de séduire la lectrice que je suis! J'ai lu avec un immense plaisir ces "Six lunes noires dans une nuit blanche", et ai été captivée par les différents textes. Par la gymnastique intellectuelle de l'auteur, sa facilité à écrire, et son style agréable, rigoureux et inimitable.
Une excellente lecture. Un livre que je conseille, car il promène le lecteur dans des univers très différents.
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Un peu de noirceur dans ce monde de brutes ne peut faire de mal.

Suite à ma découverte de l'auteur avec son roman Lune de Métal, je continue la découverte de ses textes avec ce recueil diversifié dans les genres et les thématiques. le titre nous promet une nuit blanche à la lecture de ces 6 sombres nouvelles, mais peu sont les histoires qui me tiennent éveiller pour lire toujours une page supplémentaire.
Promesse ici à moitié remplie pour ma part, mais même dans les nouvelles que j'ai le moins apprécié, il y a du bon. Et puis j'ai appris trois nouveaux mots : saupe, lamnidé et surtout le magnifique épiploon !

Petit aperçu rapide de ce que vous trouverez dans ce livre :

Programme Schrödinger
Un homme, père de famille, pour qui tout semble glisser sur lui, sa femme, ses gosses, son travail...
Jusqu'au jour où une proposition, une opportunité ?, lui est faite.
Quantique, Schrödinger, univers parallèle et tout le toutim, l'une des thématiques les plus connue en SF, alors à quoi s'attendre à part quelques bâillements vu que tout semble avoir été dit ?
J'ai été plutôt agréablement surpris., l'auteur arrive à créer des personnages crédibles et humains. Leurs vies et drames rendent le récit intimiste et parfois émouvant. Une très belle réussite sur le fameux "Et si" qui tient jusqu'au final.

SOS
Un vaisseau est dérouté suite à un appel à l'aide. Problème, le message provient d'un des membres du vaisseau.
Un peu brouillon, des personnages qui ressemblent à des coquilles vides et le mystère qui devait rendre l'atmosphère lourde claquent comme un pétard mouillé.

13/11/2015
Suite à une rupture, un jeune homme tente d'oublier en sortant avec des amis, mais un attentat va faire basculer son monde .
Un texte sur un monde parallèle, avec une histoire alternative que j'ai trouvé un peu brouillonne. Je n'ai pas réussi à comprendre ce que voulait signifier l'auteur. Ce qui est dommage, c'est que son monde autre est terriblement séduisant avec sa vie non basée sur le temps mais la température. C'est cette partie la plus intrigante qui n'est malheureusement pas assez développée.

Même les monstres ont une mère
Très beau titre pour une histoire sombre et actuelle. Une femme quitte son amant pour tenter de comprendre ce qui ne va pas dans cette relation. Une nouvelle aux connotations fantastiques. L'auteur montre bien les conséquences d'un traumatisme, dommage que l'on devine un peu trop rapidement le fin mot de l'histoire qui amoindrit la chute. Mais cela n'est qu'un petit bémol pour cette aventure dans la psyché.

Quand le jour se lève à l'ouest
Chaque matin, tu attends son lever. Mais si ce lever était le dernier ? Si le soleil était devenu une géante rouge qui s'élève pour annoncer la fin du monde ? Certains ont eu la chance de partir dans une arche, mais d'autres, la majorité, attendent le clap de fin avec sa cohorte de vilenie.
On suit les pas d'un couple dont la femme est partie rejoindre une hypothétique rumeur.
Un texte qui m'a un peu fait penser à Thomas Geha et son Alone. Un joli texte malgré quelques incohérences, un fil non parcouru (ce texte étant un prequel à un autre, peut être que...) une page finale qui n'était nullement nécessaire à mon sens, faisant perdre le charme de l'ensemble pour un final plus conventionnel
Mais bon, j'ai passé un très bon moment de lecture, dans les pas de cet homme jouant son va tout.

Du sang, des larmes et un cerveau
Cellule souche, chimère. Que pense un cerveau ?
Un texte sur la thématique du Science sans conscience.
L'auteur parvient à nous mettre à la place de ce cerveau destiné à un donneur et nous offre une revisite de la belle et la bête version SF.
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Après nous avoir offert un thriller remarquable avec «Une Dette pour l'Enfer » voici que Dumé Antoni revient avec un recueil de nouvelles chez «Rivière Blanche»(ou étaient déjà parus trois de ces ouvrages).
Ce livre préfacé par l'indispensable Artikel Unbekannt va nous montrer l'étendue de la palette de l'auteur.
Nous avons droit à de la Science-Fic, du fantastique ou de l'Insolite. Mais, et le lecteur le découvrira comme le préfacier, beaucoup de ces textes tournent autour de ce qu'on pourrait appeler le faux-semblant, voir le double que ce soit par le biais de l'uchronie, du paradoxe temporel ou des Univers parallèles.
«Programme Schrödinger» qui ouvre le livre de fort belle façon nous entraîne sur les traces de CH , un des héros d'un roman de l'auteur «Le Sarcophage des Dieux» (Que l'on se rassure, nul besoin de lire ce roman pour apprécier cette histoire,) ; Cette histoire, propre à donner le vertige est traversé par une mélancolie certaine. Et cela en grande partie grâce à l'empathie que Dumé Antoni nous fait partager pour son personnage. On pourra trouver des échos du roman «Replay» de Kim Greenwood, mais l'auteur s'en éloigna en sachant créer une atmosphère très quotidienne et en balançant des coups de griffe salutaires à certaines administrations à la fois autoritaires et pusillanimes. Cette novella est passionnante de bout en bout. Impossible de décrocher avant une conclusion qui en surprendra plus d'un.
« S.O.S »va nous entraîner dans un paradoxe temporel horrifique à la limite du Fantastique. Cela démarre comme un space-opéra classique pour adopter ensuite le ton d'un récit fantastique dont les protagonistes affrontent un monstre imprévisible. Difficile d'en dire plus sans spoiler ce magnifique récit ou l'écrivain sait nous tenir en haleine jusqu'au bout à un ton et à un style qui rappelle les meilleurs récits de l'âge d'or. (On pensera à certains textes de Philip K. Dick ou de Théodore Sturgeon)
« 13/11/2015 » est une uchronie  mais on bascule ensuite vers un univers parallèle ou l'absurde va confiner avec l'horreur et le fantastique. Si l'organisation de la société ou bascule le héros est très proche du surréalisme, certaines des rencontres du héros lors de son odyssée pourront évoquer des tableaux de Salvador Dali. L'auteur e profite pour évoquer le dérangement climatique avant de nous proposer en guide conclusion, une mise en abîme extraordinaire et inattendue. Là encore un sens du suspens et un soin tout particulier accordé à la peinture des personnages et particulièrement au héros subjugue le lecteur.
«Même les monstres ont une mère» qui mixe les codes du thriller et du fantastique vous saisit à la gorge comme un conte d'enfance revu par un Jean Ray ou un Thomas Owen. On bascule vers l'horreur avant qu'une conclusion superbe ramène à une réalité qui..( mais lisez plutôt).. Il est très difficile de ne pas spoiler. Mais cette nouvelle très courte est un vrai bijou.
«Quand le jour se lève à l'Ouest » est une pure nouvelle de Science-Fiction. Nous voici ici sur les rives de la dystopie et du Post( Pré)-Apo. C'est une histoire assez terrible à lire. En la lisant, on se dit que Dumé Antoni ne nourrit pas d'illusions sur la réaction de ses contemporains devant un éventuel cataclysme. Certaines scènes sont tellement réalistes qu'elles paraissent dignes d'une production à grand spectacle ( la remontée du Rhône, en particulier est une réussite absolue). Enfin comme dans chacun des récits précédemment évoqués, l'empathie pour le personnage principal et ici sa compagne est l'un des piliers d'un récit très attachant et remarquable. ( là aussi c'est une préquel au "Sarcophage des Dieux »).
« Du sang, des larmes et un cerveau » termine ce livre en beauté .Cette histoire , d'un romantisme noir arracherait des larmes au plus endurci des lecteurs. L'atmosphère de mélancolie, d'amour perdu mêlée à des odeurs de laboratoire résonnera encore longtemps dans la mémoire du lecteur .Il suscitera probablement la même colère et la même désespoir qu'au héros avant une conclusion qui apporte un peu de lumière. Ce petit chef d'oeuvre est un cri de rage vers le progrès aveugle qui fait souffrir les vivants. Dans les quelques lignes qui précédent , l'auteur évoque « La Belle et la Bête » mais on peut penser aussi à H.G. Wells et on gardera un oeil méfiant vers certains Docteur Folamour. Je recommande fortement la lecture de cette nouvelle , ma préférée.
Qu'on ne s'y trompe pas. J'ai apprécié de bout en out ce recueil de nouvelles, l'un des tout meilleurs de cette année. A lire de toute urgence et à ne pas laisser passer.
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Je viens de tourner la dernière page de "Six lunes noires pour une nuit blanche" et je peux dire que j'ai beaucoup aimé ces six nouvelles.
La première est peut-être ma préférée - s'il fallait les classer- mais je ne sais pas, finalement, si les 6 ne serait pas à égalité dans mon classement !
Ces six histoires ou nouvelles sont toutes différentes et toutes passionnantes.
A conseiller pour les mordus et les mordues de SF, d'imaginaire, de thriller et de bonne lecture, c'est pour vous ! sans hésiter.
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Il s'agit d'un recueil de six nouvelles. Autant le dire d'emblée : c'est formidablement réussi.

PROGRAMME SCHRODINGER pose la question de savoir, s'il existe des réalités parallèles, si nous pouvons passer impunément de l'une à l'autre, afin, pourquoi pas, de réparer les erreurs du passé. Mais ne risquons-nous pas d'altérer ces "possibles", de les déstabiliser au point que la frontière entre eux s'abolisse à tel ou tel croisement ? Un événement passé d'une réalité parallèle deviendrait ainsi responsable d'un événement présent de notre réalité. Nous interroger sur le temps, c'est poser la question de la place de notre espace dans la chronologie de notre existence. Brillant.

SOS : Lorsque l'IA de votre vaisseau, le Galilée, répond à un appel de détresse émanant du futur, un appel émis par un membre de l'équipage, c'est tout l'équipage qu'elle conduit droit dans le mur... Ou plutôt qu'elle conduit à Khnamakal, une entité "de forme adaptable", particulièrement vorace. Et personne à bord n'a autorité pour détourner cette IA de son devoir... Palpitant.

13/11/2015 : Impossible de parler de cette nouvelle. Cela ôterait tout étonnement, tout effet de surprise. le titre plante le décor, le reste... est tout simplement extra-ordinaire. Poignant.

MEME LES MONSTRES ONT UNE MERE. La quatrième nouvelle de ce recueil est du même acabit. Originale et passionnante. Poétique même. Quand bien même le crime, en l'occurrence, serait inexcusable.

QUAND LE JOUR SE LEVE A L'OUEST. Fin du monde. Comme si vous y étiez. Mais au-delà du récit eschatologique, c'est encore l'humain qui intéresse l'auteur, qui focalise notre ressenti. Poétique. Magnifique.

DU SANG, DES LARMES ET UN CERVEAU. Oui, nous fabriquerons certainement des clones donneurs d'organes, pour les plus riches, sans doute... Des organes et pourquoi pas un cerveau. C'est là que les choses risquent de déraper. D'autant que l'amour pourrait bien s'en mêler. Décapant.

Vous l'aurez compris, ce recueil est tout simplement, à mon humble avis, un chef-d'oeuvre. Et je ne comprends pas qu'un "grand éditeur" (i.e. avec un véritable circuit de diffusion) ne se soit pas intéressé au travail de Dumè Antoni.
Bien des livres publiés par ces éditeurs (à part quelques exceptions) n'ont ni cette qualité d'écriture, ni cette habilité de narration. Y compris des ouvrages passés en poche ou primés, ce qui est d'autant plus navrant.
Reste les blogueurs, les seuls qui aujourd'hui, portent ces livres édités en toute discrétion. Seuls les blogueurs y conduisent des lecteurs. Et sur ce coup-là, ne passez pas à côté.
Lien : http://www.arnaudl-pontier.com
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le death métal, ce n'était pas vraiment son truc. Mais sa place avait été réservée longtemps à l'avance. Et il n'avait aucune bonne raison de renoncer au spectacle, d'autant que c'était devenu flippant, chez lui,depuis que Jeanne s'était barrée. Ils étaient séparés depuis plus de deux mois, et il en était encore tout chamboulé. Il n'était plus vraiment amoureux d'elle, et peut-être ne l'avait-il jamais vraiment été, mais elle était super canon et aimait le sexe. Sur ce plan, elle lui manquait terriblement. Au début de leur séparation, pour ne pas avoir à affronter la solitude quand il rentrait chez lui, il travaillait très tard, le soir, au bureau. Mais son job n'était pas bandant, et au final c'était encore plus déprimant de bosser comme un dingue que de se retrouver seul dans son salon devant la télé. Au moins, il en profitait pour se saouler la gueule à la bière. Et ça l'aidait à remplir le vide de son existence.
13/11/2015
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Sa première idée avait été d'en parler à ses parents. Mais elle s'était abstenue. A cause des questions inévitables qui s'ensuivraient? De sa mère, surtout. Principalement. Qui ne comprendrait pas. Et qui la presserait de s'expliquer, inquiète.
Annabelle n'était pas disposée à s'étendre sur sa décision. A justifier son geste. Elle quittait Gérard, son amant. L'homme avec qui elle vivait au quotidien. Et c'était définitif, sans appel.
Qu'avait-il fait pour qu'elle décide de le quitter? Elle l'ignorait. Parce que la raison - la vraie raison - n'avait pas atteint l'aire du langage. Elle tournait en boucle dans le tréfonds de son être. Une sorte de maelstrom sombre et effrayant d'une perception sans pensées et sans mots. Une sensation vague mais puissante, pénible, angoissante. Insupportable, à la fin. Mais inexplicable, aussi.
(Même les monstres ont une mère)
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Il pleut sans discontinuer, depuis plus d'une semaine. Et avec l'arrivée du sirocco, hier dans la nuit, la pluie s'est transformée en boue liquide, jaunâtre et délétère. Elle frappe les quais de granit avec un bruit mat et gluant, éclaboussant Diuan-Luc de salissures acides. Celui-ci n'y fait plus attention. Il a appris à se passer de douche, depuis que la compagnie des eaux n'assure plus son service public et que l'usine de traitement est à l'arrêt. Il s'est habitué à la crasse, qui le protège des brûlures de l'air et du soleil.
(Quand le jour se lève à l'ouest)
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je ne sais pas comment elle s'en est rendu compte. Ni à quel moment. Je crois que ça l'a surtout effrayée. Elle n'était pas prête, même si elle savait que c'était techniquement possible. Elle pensait sans doute que nul n'oserait imaginer une abomination pareille. Il fallait en effet être fou ou malade ou pervers pour avoir ne serait-ce que l'embryon d'une idée aussi démente. Ou être un monstre.
Au début, elle ne voulait pas y croire. Tout en elle s'y opposait. Je comprends. Bien que ça m'attriste. Parce que, bien sûr, je l'aime. Et elle le sait. Elle s'en doute, du moins. Je le vois à son regard, quand elle fuit le mien, mais y retourne aussitôt. Parce qu'elle est troublée. Non pas parce qu'elle partage mes sentiments - je crois qu'elle ne ressent rien d'autre que du dégoût à mon égard - mais parce que c'est sans doute plus fort qu'elle. Quelque chose qui dépasse l'entendement et qui l'intrigue. Ca aussi, je le vois à son regard. Rempli de peur et d'incompréhension. Et ça me fout en rage, parce que je n'ai pas voulu ça et elle non plus. Je hais ce monde qui m'a vu naître, et surtout l'homme que je suis et que, paradoxalement, je ne serai jamais.
(Du sang, des larmes et un cerveau)
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Le nom de Glotome était apparu pour la toute première fois sur un message vocal de détresse intercepté par le système de surveillance du Galilée, le vaisseau spatial sur lequel nous avions embarqué quarante-cinq années plus tôt, en temps SI. Nous naviguions en direction de Cr326t, dans la constellation de Gaya, à environ six parsecs de Li581d, notre base scientifique. Sarguns, l'IA de contrôle permanent à bord du Galilée, avait d'abord tiré la commandante Gavine de son sommeil hypothermique, et celle-ci avait décidé de me réveiller ensuite pour m'informer de la situation.
(SOS)
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