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Marseille. Laeticia est subvenu à ses besoins et ceux de son fils Théo en se prostituant. Mais avant de mourir d'un cancer, elle enjoint Théo de partir travailler à Paris auprès d'un certain Léoni. L'homme lui est redevable et sera donc forcé de le prendre en charge malgré son « handicap », l'algoataraxie. Effectivement, dans la boite de nuit de Léoni son embauche comme bras droit est immédiate et irrévocable. Et malgré la fonction nébuleuse, son devoir d'obéir aux ordres explicite sera complété d'une formation assurée par Jean-Charles pour le familiariser avec les armes, indispensables pour asseoir son autorité auprès de ses interlocuteurs et exécuter ses missions.
Mais aussitôt, la tyrannie et l'intransigeance de Léoni autant dans son tripot qu'au sein de son foyer rebutent Théo. de plus, piégé par la puissance de Léoni, il doit s'y plier malgré sa réticence.
Alors ainsi quand Théo confie à Jean-Charles, son nouvel ami, l'embarras sa mission de séduire sa fille pour l'influencer à avorter celui va le mettre en garde d'un autre danger…
MON AVIS
Merci au site internet 👉 Babelio 👉et à Evidences éditions pour l'envoi gracieux de l'ouvrage à l'occasion de leur opération Masse Critique. Cet 👉auteur corse 👉(source babelio) sort de sa zone de confort pour expérimenter ici le genre policier ou du moins noir. La tentative réussie procure une intrigue dont on a envie de connaître que l'issue car il a su amener avec perfection la noirceur des personnages dans un cadre réaliste.

L'idée de faire pivoter l'intrigue autour du héros atteint d'algoataraxie (cf. en fin de chronique) apporte une certaine originalité qui permet aussi d'aborder une maladie rare.

Les chapitres relatifs au passé du héros pour démontrer son manque d'empathie causé par sa méconnaissance concrète de la douleur me paraît un petit peu scabreux. Ils tendent à démontrer un manque d'empathie causé par sa méconnaissance du ressenti de la douleur. Mais ce n'est que mon avis : Pourquoi les personnes qui n'ont jamais souffert seraient dépourvue d »empathie ? Cette approche peut se discuter mais personnellement je ne suis pas convaincue.

J'ai moins aimé :
Le vocabulaire. L'écriture de ce livre m'a pas un peu rebutée avec une surabondance de surnoms pour qualifier les personnages et ainsi renforcer, je suppose, la note « polar » au livre. Alors l'usage à outrance des mots comme sbire, porte-flingue ou baroudeur pour identifier les personnages a produit pour moi un sentiment d'alourdissement dans le texte.

Le premier chapitre m'a déplu. J'ai remarqué la multitude de termes canins employés pour évoquer le serveur de la boîte de nuit et en transmettre son air patibulaire. Cependant, leur nombre les rend indigestes. de plus, l'insistance du rédacteur sur la prononciation à l'« italienne » de Vince est inutile voire désobligeante pour le lecteur. Heureusement Théo nous attendrit, et on est captivé par le tournant de son destin.

Mon jugement sévère n'exclut pas cependant le scénario noir très agréable. À part l'ignoble à Léonie, tous les personnages sont attachants. On ne peut que s'émouvoir du pauvre Théo, malmené de part et d'autre. Insensible à la douleur physique, il sait pourtant faire preuve d'une grande émotivité. Les douleurs physiques et morales ne se comparent pas mais peuvent cependant s'égaler en intensité.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Voici un thriller remarquable qui sort du rang pour plusieurs raisons :
Tout d'abord, c'est la première véritable tentative d'un auteur plutôt versé d'habitude dans l'Imaginaire (Notamment le remarquable « le Sarcophage des dieux ») dans le domaine du thriller.
Et c'est une vraie réussite, un coup de coeur pour moi.
Je n'ai pas pu lâcher ce livre avant la fin. Pour employer un vilain mot de franglais, nous avons affaire à un véritable turn-over.
Les lecteurs d'imaginaire pourront se dire que leurs auteurs favoris sont capables de tout écrire (Serge Brussolo, à qui j'ai beaucoup pensé en lisant ce roman en était déjà la preuve).
Quand aux lecteurs de polar qui méprisent la Science-fiction, je ne peux que les inviter à lire ce roman. S'ils sont conquis par l'auteur, ils devront bien se pencher sur ces autres livres…
Le pitch ? Théo Vince, jeune corse, se rend à Paris, à la demande de Laetitia – sa mère – qui vient de décéder, pour y rencontrer Leoni. Vince ne sait rien de cet homme, sinon qu'il a une dette envers Laetitia et qu'il ne pourra donc lui refuser un job.
Je n'irais guère plus loin pour ne pas spoiler. On verra Vince, qui souffre d'une maladie rare tomber successivement dans des pièges de plus en plus monstrueux.
Tout cela est émaillé par des retours en arrière sur la triste jeunesse de Vince et la vie de sa mère ( très émouvants chapitres).
Nous sommes ici dans un roman noir, très noir. Et l'on est proche de l'atmosphère des romans de la Série Noire d'antan.
L'auteur ne verse cependant pas dans le pittoresque gratuit ou l'argot de bazar mais il adopte un un ton encore plus désespéré. Il ne semble y avoir aucune échappatoire pour les personnages qui se débattent pourtant du mieux qu'ils sont ; L'intrigue est menée par l'auteur de main de maître. Rien n'est en trop. Tous les personnages, même secondaires, même (et surtout) ceux qui restent dans l'ombre ont une épaisseur confondante. On a vraiment l'impression que Dumé Antoni les a visualisés et qu'il nous transmet ces images.
Vince, le personnage principal paumé attachant au coeur tendre, perdu dans saviez et sa maladie, cherchant estime et amour est décrit avec une empathie remarquable malgré es aspect terrifiants,
Leoni, le patron d'abord perçu comme un brutal chef de clan est peu à peu dévoilé dans sa monstruosité. La scène finale de la confrontation décrite jusqu'aux plus infimes détails dans des dialogues crus est une réussite totale. L'écrivain ne ménage pas ses lecteurs jusqu'au plus infime détail.
Les autres personnages sont encore plus attachants de l'émouvante jeune fille de Leoni, broyée par cette histoire en passant par Jean-Charles, le vieux gangster sentimental, tous dégagent une empathie certaine. On me permettra d'avoir une pensée émue pour la voisine toxicomane et sa petite fille, figures douces et totalement innocentes de cette histoire.
Il faudrait parler aussi des décors ; avec une économie de mots et sans s'y attarder outre-mesure, l'auteur arrive à nous rendre l'atmosphère et les odeurs d'un club interlope, d'un petit bar parisien, d'un petit appartement parisien ou d'une villa cossue de Versailles…
Le style de l'auteur s'adapte bien à chacune des situations. Il peut passer de l'âpreté pour les scènes de violence à un ton plus mélancolique pour conter la jeunesse de Vince.
Vous l'avez compris, ce livre est hautement recommandable, IL peut seulement susciter la crainte que l'auteur abandonne l'imaginaire pour le thriller.
( Et au fait, ce n'est pas anti corse, l'auteur est lui même originaire de l'Île de Beauté)
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De ce que j'ai pu découvrir sur la toile, c'est un premier essai dans le genre thriller de la part de l'auteur qui est plus tourné vers l'univers SFFF . Chose que je ne savais pas avant de lire ce livre d'ailleurs, je l'ai découvert après avoir terminé ma lecture, je voulais voir ce que cet auteur avait écrit d'autre auparavant. Je pensais trouver d'autres récits du même genre, mais ce fut une surprise totale de voir que c'était apparemment son premier. du coup, je suis plus que curieuse de me lancer dans une autre de ses intrigue, j'ai franchement envie de le lire dans un autre style, voir s'il réussira à me surprendre tout autant qu'avec celui-ci.

Une chose est certaine, c'est que dans le thriller, il est plutôt bon comme auteur, il a su me convaincre alors que je suis pas mal exigeante avec ce genre de lecture. Je ne doute donc pas qu'il réussira avec un SFFF, l'avenir me le dira. Cependant, j'espère qu'il ne compte pas se limiter à un seul thriller, je suis partante pour un autre.

Théo est un personnage plutôt étrange et difficile à réellement cerner, c'est un des points qui m'a vraiment plu lors de ma lecture. Vous savez qu'avec ce genre de personnage, vous pouvez avoir des surprises tout au long de votre lecture, et j'adore ça, ne pas pouvoir être certaine de ceci ou cela, me poser pas mal de questions, ne pas avoir trop de certitudes alors que je ne suis pas encore à la moitié de ma découverte. Les retour dans le temps nous aide à le comprendre, ainsi qu'à découvrir le lien qui uni tout les personnages, ce qui est un réel plus, et honnêtement, je pense que sans ces passages, je me serais un peu perdue en tentant de cerner le faux du vrai.

Il faut savoir que ce thriller est assez sombre, sans pour autant avoir une impression de lourdeur dans l'univers dans lequel nous évoluons. Honnêtement, l'auteur a su doser le tout de manière à ce que tout soit cohérent, que nous n'ayons pas cette envie de faire une pause parce que cela deviendrait trop étouffant. Par contre, le niveau addictif est plutôt élevé, peut-être parce que justement, Théo est plutôt complexe comme personnage et que l'on veut en apprendre toujours plus, que nous voulons comprendre le pourquoi du comment. En tout cas, j'avais énormément de mal lorsque je n'avais pas d'autre choix que de fermer mon livre, j'étais franchement impatiente de pouvoir le sortir à nouveau de mon sac.

La fin est à couper le souffle, à un moment le rythme prend en vitesse. C'était totalement grisant, et en même temps terrifiant et inattendu. Mais c'est juste parfait en fait, et cela colle avec tout ce qui précède. Cela devient finalement une évidence que personne ne peut pourtant deviner, pas même un peu.

Une excellente découverte, pour ma part en tout cas !
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J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, sa plume addictive est vraiment très très rythmée.

On est clairement face un page turner efficace. Les pages se tournent à toute vitesse sans temps mort.

De l'enfance difficile, à une sorte de handicap, on suit les aventures de Théo Vince (Vinchéééé). Ce personnage bien travaillé fait office de personnage central du livre. Entre présent et plongées dans le passé, on va apprendre à connaître ce personnage assez atypique.
Sans m'identifier au personnage (il a quand même un historique gratiné), je me suis vraiment attaché à lui et, je me suis souvent demandé en cours de lecture quels choix j'aurais fait à sa place (bon finalement, c'est un peu s'identifier ça… hihi).

Le gros point fort, selon moi, c'est l'ambiance assez sombre qui se dégage de ce livre. Et, vraiment, l'histoire, la narration donnent une touche très originale.

Et franchement, je me serai bien imaginé une version cinématographique. Je ne sais si les autres lecteurs ont également pensé la même chose, mais franchement, un film avec cette histoire, ça peut déchirer.

Les chapitres courts (j'adore ça) donnent un rythme dingue.
Bref, une lecture que je recommande vivement.
On est clairement sur du thriller, du vrai thriller à suspens. Que ce soit dans le passé de Vince ou dans le « présent », le rythme est là et l'addiction totale.

En gros, j'ai kiffé.

Clairement, je n'ai pas envie d'avoir une dette pareille
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Tout d'abord, je tenais à remercier la maison d'édition @Evidence édition de m'avoir contacté pour écrire une chronique sur le livre de Dumè Antony et de leur confiance qu'ils ont envers moi pour leurs services presses.
Je tenais aussi à m'excuser pour le retard de la chronique.
Dumè Antony est un auteur qui vit en Corse, il écrit des romans imaginaires, des essais autobiographiques et a rédigé un essai autobiographique "Expérience Zen" loin du thriller comme vous pouvez le voir, vous allez me dire oh là la comment passer de l'imaginaire au thriller, du zen au thriller, eh bien sachez que l'auteur a parfaitement réussie son coup avec une dette pour l'enfer qui est son premier thriller et qui j'espère ne sera pas le seul et l'unique.
Rentrons donc dans le vif du sujet, ici vous allez suivre les aventures de Théo Vince avec d'autres protagonistes tout aussi bizarre que fou mais Théo est spécial, il souffre d'une maladie étrange et il va tomber dans des pièges de plus en plus dangereux.
Vous en apprendrez plus sur Théo car vous retrouverez en arrière avec le passé de Théo afin d'en apprendre plus sur sa jeunesse mais aussi d'en apprendre plus sur les autres personnages et surtout quel est le lien qui les unis tous? Et cela, je ne vous le dirais pas car sinon je spolierais le livre, ce que je ne veux absolument pas.
Tout ce que je peux vous dire c'est que l'auteur a réussie à me scotcher avec sa fin qui est complètement inattendue.
Ce thriller est un véritable turn-over.
Tout les éléments sont là pour un vrai thriller : action, suspens, rebondissements à n'en plus finir.
Merci pour ce bon moment de lecture.
Je vous recommande donc ce livre.
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Je remercie Jennifer pour sa patience, ainsi que la maison d'éditions pour m'avoir envoyé cette lecture. Maintenant que je l'ai terminé, la couverture a vraiment beaucoup de signification. Il est clair que le rouge évoque forcément le sang, mais dorénavant, cette silhouette représente beaucoup de scènes et d'attente.

Théo Vince est un homme qui se cherche encore. Né sans connaître la douleur, sans connaître le bonheur par conséquent. Sa mère est décédée et il a besoin de trouver un boulot. Une dette, un homme en doit une à sa mère et il va aller le trouver pour du boulot : Leoni. Qui est-il ? Pourquoi il devrait s'occuper de Vince ? Que fait-il dans la vie réellement ? Connaissait-il sa mère ? Théo ne l'a jamais vu chez elle et il ne le connait pas. Pour autant, Vince a besoin de travailler, car même s'il n'est pas sujet à la douleur, il a besoin de manger malgré tout et de payer ses factures. Dès qu'il pose le regard sur le jeune homme, Leoni sait (mais pas le lecteur bien entendu) qui il est. Il l'a toujours su. Vince met le pieds dans une machine géante sans même qu'il ne s'en rende compte.

L'idée de départ est vraiment géniale : un homme qui ne ressent pas la douleur ? le récit est alterné entre le début de sa naissance et ce qu'il vit avec Leoni et ses hommes. L'ancienne et la nouvelle vie nous montrent tous les aspects de Théo et de la façon dont il a subit sa vie. Lorsque sa mère était enceinte, elle a su que son fils serait différent. Et il l'est. Il ne ressent rien, absolument rien, son corps n'a pas d'envie particulière et lorsqu'il se bat, émotionnellement parlant il n'a pas d'émotion propre. L'école ? Mauvais souvenirs, les filles ? Encore plus, sans compter sur le passé de sa mère. Si on ne parle pas de son père, c'est tout simplement qu'il est aux abonnés absents. Parfait dans ce rôle. Théo est insensible, même lorsqu'il se bat et se fait planter par une belle arme blanche dans le bras : c'est naturel de faire des points à la suite seul, pas un seul tiraillement.

J'ai beaucoup aimé le parallèle entre le passé et le présent, ainsi nous avons un large panel de ce que Théo peut comprendre, apprendre et vit. Il est certain que son père est un point crucial dans le dénouement de l'histoire et le côté malsain est bien présent dans diverses situations. Situations qui ressemble à un vieux polar, ce dont je ne suis pas vraiment adepte. Les mots mafieux ne sont pas écrits, pourtant il s'agit bien de cela : de règles, de secteurs, de domaines, tout est bon pour que les quartiers soient distribués entre les plus gros. le malsain appelle le malsain et les personnages se retrouvent englués dans leur misère, qu'ils le veuillent ou pas. Mettre les doigts dans un tel engrenage ne peut être que mauvais. Et Théo, qui est un peu niais par moment l'apprend à ses dépends. Il est trop droit pour une vie pareille et cela risque de le bouffer, littéralement.

Léoni est le type de gars qui boit un verre de whisky, tue son homme de main, puis reprend une autre gorgée en écrasant la tête du mort... Voilà, c'est exactement ce genre de type : froid, impitoyable, une brute épaisse qui ne fait confiance à personne et capable du pire, comme du pire. Dans tout cela, il a une famille : une femme, une fille, une vie basée sur de nouveaux secrets. Et puis il y a Jean-Charles, un vieux de la vieille qui prend Vince sous son aile. C'est un personnage qui a un sacré passif et qui n'attend plus rien de la vie. Il ne faut pas oublier Léa la voisine et sa petite Charlie qui vivent comme elles peuvent. Quant à Jeff... la boucle est bouclée finalement.

Le récit est sombre et m'a plus fait penser à un polar qu'à un thriller. Des hommes qui rackettent, des prostituées sur les trottoirs qui mènent à des pièges, des cochons qui mangent tout et rien, des zones d'ombres, des flics pourris... J'aime beaucoup ce qui est sombre, mais ici je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages, même en sachant le passé de chacun, sauf pour Jean-Charles qui dévoile beaucoup de sentiments. J'ai beaucoup aimé la manière dont présente l'auteur : les descriptions justes sans s'étaler de trop. C'est juste l'histoire qui a eu du mal à prendre. Théo aurait pu être un super-héros ou non, toujours est-il qu'il est ici à l'opposé de ce qu'il décrit lui-même. Il y a cet aspect de son passé qui m'a dérangé : le côté bagarreur alors qu'adulte il semble vouloir éviter même s'il tombe sans cesse dans des coups fourrés. Je n'ai pas ressenti de frissons comme dans un thriller que je lis habituellement.

Les pièges sont nombreux et pas de chance pour Vince, il met les pieds en plein dedans. Sa vie a été complétement régenté par sa maladie et par un personnage qui même s'il ne s'est jamais présenté a été présent. Les liens entre chaque personnage se dévoilent au fur et à mesure que les scènes avancent. Dès le départ nous sentons que de toute manière le final ne sera que rouge sang. L'auteur ne laisse aucune chance à ses personnages et je n'ose imaginer le sourire de joie au point final de cette histoire. La fin par contre apporte de nombreux éléments et quelques surprises qui n'étaient pas visible du départ.

En conclusion, un récit bien écrit sur un homme dont le passé n'est pas simple. Même si je n'ai pas adhéré au récit, il a de bonnes qualités, tel le personnage de Jean-Charles et les descriptions. de nombreux obstacles interviennent, quelques rebondissements et des surprises aussi.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/une-dette-pour-l-enfer-dume-antoni-a203932710
Lien : http://chroniqueslivresques...
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A la mort de sa mère Théo quitte Marseille pour aller à Paris et cherche un travail auprès de Leoni, un ami de sa défunte mère. 

C'est un récit assez sombre, Théo n'a pas eu une enfance dorée, et une fois adulte, il se retrouve, sans le vouloir, propulser dans un monde violent, brut.  Les chapitres alternent entre passé (l'enfance de Théo) et le présent. Cela nous permet de comprendre comment Théo est devenu l'homme qu'il est. Il est comme détaché de sa propre vie, il se laisse porter par les évènements. L'univers est assez glauque. On est curieux de voir comment la situation va évoluer, mais sans s'attacher aux personnages, on ne veut pas s'identifier à eux. Théo arrivera-t-il à s'extirper de ce monde ? "Quel est le prix à payer pour changer de vie ?"  
C'est un roman sans concession, plus sombre que je que j'ai l'habitude de lire. La lecture est agréable, l'auteur a un style fluide, direct. le roman fait moins de 300 pages et se lit vite. On devine facilement une des révélations mais les autres m'ont surprise. A la fin, le rythme s'accélère et le dénouement convient parfaitement à ce roman ! 
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Dumè Antoni n'est pas un inconnu pour moi, je l'avoue volontiers. Nous avons publié chez trois éditeurs communs. Et c'est un homme fort sympathique.
En ouvrant cet ouvrage, après en avoir déjà lu trois de sa plume, je m'attendais donc à lire quelque chose de bien écrit et de solidement scénarisé. Il y a des écriveurs et des écrivains, et les confondre serait réduire la littérature à un passe-temps (même si passer un bon moment de lecture est un préalable). Bref, sans rien dévoiler de l'histoire, je dois dire que ce thriller est particulièrement réussi. Des chapitres courts, une atmosphère pesante distillée de main de maître, des personnages "charnels" à souhait, les ingrédients sont là pour, en une succession de chapitres courts, mettre méthodiquement en place un puzzle qu'on ne saurait qu'avaler et dont la fin, inattendue, surprend et vous laisse un tantinet nostalgique. Seul celui qui lira ce roman comprendra ce que je veux dire en employant cet adjectif un peu incongru... En somme, je ne suis pas déçu de ce thriller - j'en attendais beaucoup, avec raison. Je vais le "disséminer" autour de moi.
Un dernier conseil, parce que cela reste, malgré tout, mon préféré de l'auteur : si vous trouvez également un exemplaire de son roman : "Le Sarcophage des dieux" (bientôt réédité, d'ailleurs, me semble-t-il...), sortez votre CB !
Lien : https://www.arnauld-pontier...
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Le commentaire de Carole : COUP DE COeUR!
Un bon suspense qui m'a tenu éveillé jusqu'à la dernière page. Nous allons valser d'un chapitre à l'autre entre les années 1985 et 2014. Laëtitia donne naissance à Théo en 1985, Fred, le père n'étant pas présent et n'a jamais été revu par la suite. Pour Laëtitia, c'est incompréhensible, car il attendait impatiemment la naissance de son fils. Mais un mystère tourne autour de ce couple qui sera éclairci par la Mamma, la mère de Fred. Dès la naissance de Théo, on lui découvre une petite anomalie, il est atteint d'algoataraxie, c'est-à-dire qu'il ne sentira jamais la douleur. Nous allons suivre comment Laëtitia a su se débrouiller pour élever seule son fils. Maintenant retrouvons nous en 2014, Théo vient de perdre sa mère et doit se trouver du travail. Sa mère, avant de le quitter, lui dit d'aller voir Léonie, une bonne relation à elle qui va l'aider à se faire une place dans la société. Chacun son point vue sur ce qu'est faire sa place dans la société, mais il n'y a pas de sot métier. Théo va se trouver à faire quelque chose qu'il n'espérait pas, mais dont il a la capacité de faire. Il se retrouve donc devant Léonie qui lui ordonne d'être son bras droit pour les grosses job peu catholiques. Léonie lui fait passer un test dès le début de leur rencontre et il sait que Théo est l'homme qu'il lui faut. Un thriller hors de l'ordinaire, nous allons suivre un carrousel de gens qui de près ou de loin ont un lien qui les unit. Ne vous méprenez pas, l'histoire est simple à suivre malgré le nombre de personnages, l'auteur donne à chacun un rôle qui les détermine et qui les rend faciles à suivre. C'est un coup de coeur pour moi autant pour l'originalité de l'histoire que la fin qui nous décroche la mâchoire. L'auteur écrit habituellement dans le style de l'imaginaire, il en est à son premier roman du style thriller et je l'encourage fortement à continuer.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Dumé Antonio est un auteur, né en Corse. Il devient bouddhiste en 1977. Après une carrière d'ingénieur, il ouvre, en 2010, un zendõ (salle de méditation), près d'Ajaccio. A la retraite depuis 2015, il écrit surtout des oeuvres dans le domaine de l'imaginaire et du zen. "Une dette pour l'enfer" est son premier thriller... quel changement de domaine !
A la mort de sa mère, Théo Vince ne sait pas comment subvenir à ses besoins. Mais sa maman lui a dit d'aller voir Léoni qui a une dette envers elle. Effectivement, ce dernier lui propose de travailler pour lui. Mais dans quoi a-t-il mis les pieds ?
Les chapitres, assez courts, alternent présent (2014) et passé (1985) et cela donne un rythme de folie à ce livre. Ces retours en arrière nous permettent d'en savoir plus sur sa jeunesse et la vie de sa mère.
Les descriptions sont tellement réalistes que nous avons l'impression d'être dans les bars à réputation douteuse, les bureaux où se jouent la vie et la mort des personnes...
La couverture à dominante rouge sang donne le ton de ce roman noir à l'ambiance sombre et à l'atmosphère pesante. Mais qui est cette silhouette ?
Ce livre de moins de 300 pages se lit très vite, d'autant plus vite qu'il vous sera très difficile de le quitter ! Donc prévoyez du temps !
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