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Robert Davreu (Traducteur)
EAN : 9782879292656
200 pages
Editions de l'Olivier (03/01/2003)
2.9/5   5 notes
Résumé :

Un groupe de psychanalystes se retrouve pour une soirée de travail et de discussion dans un restaurant de crêpes. II y a Manuel Escobar, le "kleinien réputé"; Richard Bernhardt, imposante figure paternelle, coiffé d'un panama; Sherwin, un ivrogne, Tom le narrateur, et Maria, son ex. Et bien d'autres encore. Tous sont agités par de terribles angoisses. Celles de Tom gravitent autour d'une question centrale : faut-il repeindre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne sais pas à quoi carbure Donald Antrim mais c'est efficace. Si vous ouvrez ce livre comme moi, par hasard, vous ne serez pas déçu si vous avez des visions de peintures mouvantes qui vous viennent facilement à l'esprit pendant la lecture et que vous aimez l'absurde. Personnellement j'ai vu le narrateur s'envoler comme Peter Pan, emmenant à sa suite, main dans la main une ribambelle de garnements, sauf qu'ici ils sont tous adultes et psychologues (ou approchant). Et ça plane bien chez les psy. L'envie, le désir (de sexe surtout) mais aussi comment ne pas se demander un peu plus : un enfant ? Qui couche avec qui, qui veut coucher avec qui, qui parade pour le faire... tout est exprimé, que ce soit avec la gestuelle ou les paroles, et ça se voit. Mais le narrateur ne s'arrête pas là car il a ce côté enfant devant une crêpe qui ressurgit et lui fait penser à sa peur de devenir père aussi. Avec quelques retour sur soi, il nous livre ses pensées les plus intimes et celles des autres convives pendant ce repas qui se tient dans une crêperie pendant une soirée incroyable. J'ai eu des images de peintures de personnes qui s'entremêlent pour donner leur vrai visage aux autres, comme une peinture cubiste très colorée. J'avoue m'être envolée avec certains convives dans la crêperie et m'être échappée des contraintes extérieures et intérieures pour me dire que ce n'est pas toujours facile la vie, dans la réalité.
« Qu'en était-il de cette lumière qui tombait en cascade pour changer en jour la nuit d'orage ? »
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je m'avançai à pas feutrés, me plantai devant le lavabo, contemplai dans le miroir mon corps maigre en sous-vêtement, et me sentis triste. Je n'ai plus le poil fourni, hormis à mes extrémités et, en touffes légères ici et là, sur l'estomac et la poitrine. Les cheveux sur ma tête ont un air affreux, rares et inégaux, comme de mauvaises herbes restées debout dans un champ après un hiver rigoureux. De minuscules poils gris jaillissent de mes oreilles. Quand ont-ils commencé à paraître au cours de ces années ? Et un certain nombre de nouveaux grains de beauté son apparus - quand ? quand mon corps s'est-il mis à se transformer en celui d'un vieillard ? -, diverses taches sombres disséminées en haut et en bas, mon propre panorama marin pointilliste en miniature, les autotatouages du corps prenant forme en travers de la poitrine et des épaules.
Surtout je regrette de ne pas faire d'exercice plus régulièrement. Jane dit que j'ai l'air chou.
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