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2,99

sur 433 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bof
Un assez bon roman qui se lis très vite mais hélas une histoire dure à suivre car beaucoup trop décousue. Un classique hors norme qui change des classiques débiles que l'on a pu étudier
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Je suis passé par différents stades durant ma lecture:
Le choc, l'amusement, l'effroi, la lassitude, l'écoeurement puis le soulagement. On peut dire qu'il ne laisse pas indifférent.
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Ouh ! Si je m'attendais à ça ! le poète d'alcool et des calligrammes capable d'une pornographie aussi crue... Nécrophilie, scatophilie et tutti quanti, Apollinaire nous livre avec une violence inouïe ses fantasmes les plus sombres et violents... Je l'ai lu une fois ça suffira... Ce livre en demeure néanmoins un bon livre mais avis aux amateurs c'est Trash !
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Je n'ai pas hésité à acheter une ancienne édition du roman de Guillaume Apollinaire « Les onze mille verges ou les Amours d'un hospodar » pour avoir dans ma bibliothèque un livre à la réputation sulfureuse. Et bien, je suis sceptique.

Il faut dire que le début du livre commence très bien avec l'histoire, sorte de fable pornographique fantaisiste, racontant les débauches du prince autoproclamé Mony Vibescu.
Ce roumain d'origine est hospodar par hérédité, comme le sous-titre l'indique. Il s'agit en fait d'un titre, proche de celui de sous-préfet, qui nous permet, d'entrée de jeu, de comprendre que l'auteur a de l'humour.
De plus, il y a quelque chose d'équivoque dans ce livre inavoué car le titre fait référence au martyre de Sainte Ursule et des 11 000 vierges ses compagnes et qu'il ne s'agit en aucun cas de 11 000 verges (pénis) mais de verges (badines), accessoires pour masochistes.
Mony le libertin associe voyages et luxure et le vocabulaire utilisé par Guillaume Apollinaire donne un ton comique : il parle de vit, con, boutejoie, gougnottes, feuille de rose, petit salé, sentier étroit de sodome, culeta, raie culière… (Il est très porté sur le cul !). Certaines anecdotes sm, comme l'utilisation du fouet du cocher de fiacre, permettent aussi de resituer les scènes au début du 20ème siècle.

Et puis, l'épouvante vient se mêler à l'histoire et ça se dégrade jusqu'à la fin ou le prince va entrer dans un délire sadique qui provoque par hasard la victoire des japonais en guerre contre les russes.
J'ai compris pourquoi, en 1907, il a été annoncé comme « Plus fort que le marquis de Sade ». le libertin devient nécrophile, sadique et surtout pédophile et là sa côte s'effondre.
Je sais bien qu'il faut le prendre au deuxième degré mais le viol d'un bébé de 4 mois ça ne me fait pas rire du tout même si l'exagération est là et fait partie de la satire.
Je me suis donc demandé pourquoi Apollinaire, grand poète, lie la cruauté agressive à l'amour et au sexe ? Je n'ai pas de réponse, n'étant pas psychanalyste.
Le poète aurait-il un imaginaire démesuré ?
Je n'ai pas su trancher.


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Bon okay, c'est trash et sadique à souhait, même parfois glauque; mais moi j'ai trouvé ça plutôt drôle. Il y a plein d'absurde et d'exagération comme avec Vian, et ça me plait beaucoup. Il y a une petite once de meurtre et de fatalité qui n'est pas pour me déplaire non plus. de toute façon j'aimais bien les Calligrammes d'Apollinaire, que je trouvais déjà un peu particuliers, même s'ils ne touchent pas au même domaine, alors je ne pouvais pas vraiment être déçu. J'ai apprécié aussi de lire la préface qui m'a permis de comprendre pourquoi Apollinaire avait écrit ce livre.
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Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar est le roman le plus connu de Guillaume APOLLINAIRE. Publié en 1907, il relate l'histoire fictive d'un prince roumain dans un périple à travers l'Europe et l'Asie pendant le conflit russo-japonais (1904-1905). C'est d'ailleurs dans la ville que se disputent les deux nations (Port-Arthur) qu'il meurt flagellé par un corps d'armée, accomplissant ainsi sa destinée : « Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens! » (chapitre II).

On touche ici à la caractéristique principale du roman, celui-ci étant le prétexte d'une succession de scènes crues dans lesquelles l'auteur explore les facettes les plus extrêmes de la sexualité. Certes l'écriture est de qualité et l'humour (noir) omniprésent, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit-là d'un roman pornographique duquel se dégage avant tout une sensation de malaise. Alors même si APOLLINAIRE est considéré comme l'un des poètes français les plus importants, ce roman-là ne doit être pris que comme une curiosité littéraire à réserver aux lecteurs avertis.
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Un livre assez osé pour son époque car Apollinaire ne manque pas d'audace pour narrer les aventures romantiques de ce prince un peu fou qui s'est juré de déflorer onze mille vierges, s'il faillit à sa tâche il recevra en guise de punition le même nombre en coups de verges.
Le style est dynamique, l'histoire est amusante. Un bon roman vendu de façon anonymement durant de longues années.
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Ouvrage pornographique qui est à mi-chemin entre Les Cent Vingt Journées de Sodome du Marquis de Sade et les Aventures du Roi Pausole de Pierre Louÿs. Je m'explique : c'est les mêmes horreurs que dans les cent vingt journées, en moins répétitif, et il y a des pointes humoristiques à la Pierre Louÿs, en beaucoup plus explicite, scabreux, voire macabre. Il y a également quelque chose de la littérature fin-de-siècle à la Jean Lorrain, ces grands bourgeois décadents qui s'ennuient à en devenir fous, ces "fins de races" que l'on peut voir dans les Noronsoff par exemple. On sent parfois, de façon fugace la belle plume d'Apollinaire. Ce mélange de sexe et de saleté fait également penser à l'Histoire de l'Oeil, de Georges Bataille, en moins profond, cependant.
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D'un parle souvent de distinguer (ou non) son oeuvre de l'homme qu'il est. Parce qu'on pense que c'est une enflure d'être humain. Ici, c'est l'inverse, l'oeuvre en question est ignoble, le pire des atrocités possibles commises par les personnages, la sexualité autorisant tout : nécrophilie, pédophilie, j'en passe. Pas écrite de façon suggestive mais au contraire très crue, sans euphémisme. de là à se demander ce que Mirabeaux (j'ajoute un x au passage, lapsus d'écriture, d'autant que c'est Apollinaire) était vraiment, car quel type est-on quand on peut aller aussi loin, en pensées et en écriture. Certes il n'a pas commis ces atrocités, à ma connaissance. Mais bon...
L'intérêt de ce livre ? Il faut bien atteindre un pire du pire ? Comme une forme d'exercice de style-fond. Je ne sais pas.
Cela dit, j'ai jamais aimé les Guillaume. Ne me demandez pas pourquoi. WTF?
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Le texte est cru, pour dire les choses poliment. Un mélange de sexes, de violences, de guerres et de société fait la trame centrale du récit.

« L'homosexualité eût rendu les hommes semblables à des dieux et tous les malheurs découlèrent de ce désir que les sexes différents prétendent avoir l'un de l'autre. »

On suit un hospodar par héritage, qui décide de se nommer prince car il est plus logique que la royauté soit héréditaire plutôt qu'une charge administrative. Et cet homme profite de la vie à tous points de vue et à tout moments, sans que la liberté ou l'avis des autres puisse même l'effleurer.
Les affaires politiques sont une bonne excuse pour toutes sortes de trahisons et de tortures, qui sont ici fort bien détaillées, voire même un peu trop.
Certains passages m'ont fortement dérangée, par le type ou la forme de relations qu'ils décrivaient.
J'ai eu l'occasion de lire Sade avec "Justine ou les malheurs de la vertu", et j'ai été moins choquée qu'en lisant certaines lignes de ce livre.

« Ci-gît le prince Vibescu
Unique amant des onze mille verges
Mieux vaudrait, passant ! Sois-en convaincu
dépuceler les onze mille vierges »
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