AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Guide des genres et sous-genres de l'imaginaire (12)

Issu de la contre-culture, ce courant littéraire (surnommé « Nouvelle Vague », par analogie avec celle du cinéma français) avait pour ambition de proposer une Science-fiction plus littéraire (...), plus raffinée et audacieuse (voire expérimentale) dans son écriture, mettant plus l’emphase sur les sciences humaines que sur les sciences dures (...), sur des thématiques plus « adultes » (...), et surtout, dans l’Ailleurs et Demain, de faire une allégorie critique de nos sociétés d’aujourd’hui, au lieu de glorifier béatement un futur forcément merveilleux grâce aux prodiges d’une science triomphante.
Commenter  J’apprécie          80
[...] dans "Hyperion" de Dan Simmons (non "Hard-SF"), on va vous dire que les vaisseaux-torche ont des propulseurs laissant une longue traînée de plasma derrière eux (d'où le nom). Et... c'est tout. Dans un roman de "Hard-SF", on va vous expliquer que le vaisseau est doté d'une propulsion magnéto-plasmique à impulsion spécifique variable VASIMIR, utilisant de l'argon comme propergol et une centrale à fusion nucléaire inertielle type Tokamak comme source d'énergie.
Commenter  J’apprécie          61
Belle conception, seulement il ne va pas falloir la laisser longtemps dehors, sinon elle va s'abîmer...
Commenter  J’apprécie          60
[...] pourquoi s'inspirer de l'époque médiévale lorsqu'on peut placer son histoire dans l'équivalent de la Révolution française (cycles des Poudremages de Brian McClellan), et pourquoi restreindre ses personnages (ou ses antagonistes) à la technologie du Moyen Âge lorsqu'on peut faire faire à son propre univers sa propre révolution industrielle d'un seul mouvement de plume ? Avouez tout de même que c'est drôlement plus excitant de voir des régiments d'elfes armés de mousquets et de canons aller se battre avec des créatures surnaturelles dans une Inde de Fantasy que de continuer à lire un 2867e ersatz du Seigneur des anneaux, non ?
Commenter  J’apprécie          60
Maintenant, si sur un strict plan taxonomique, la Bit-Lit n’a rien ou presque d’un sous-genre légitime, il en est, de fait, devenu un dans les rayons des libraires ou des bibliothèques, qui ne s’embarrassent guère, le plus souvent, à faire des rayons séparés Urban / PR / Bit-Lit, et mélangent allègrement le tout dans un rayon unique, souvent appelé Bit-Lit, terme qui est maintenant plus connu du lecteur de Fantasy lambda qu’Urban Fantasy ou pire, Paranormal Romance.
Commenter  J’apprécie          50
Nous soutenons que dans l’histoire de la Fantasy, chaque nouveau grand sous-genre émergent se pose en antithèse de celui qui l’a précédé : la High Fantasy substitue au héros solitaire et égoïste de l’Heroic une compagnie s’étant jurée de sauver le royaume / le monde / l’univers, la Dark Fantasy rejette le manichéisme de la High pour le remplacer par une palette de nuances de gris, voire pour faire des « méchants » les protagonistes, l’Urban Fantasy s’affranchit des mondes imaginaires des sous-genres précédents pour placer des éléments surnaturels dans notre propre monde, et ainsi de suite. Il est donc logique qu’à son tour, la « Fantasy de demain » casse les codes, renverse la table, réécrive les Tables de la Loi.
Commenter  J’apprécie          40
SF, Fantasy et Fantastique : méthode du Chat
Cette excellente définition, souvent réemployée, dans différentes variantes, par un grand nombre de personnes tentant d’expliquer ce que sont les littératures de l’imaginaire, est, à notre connaissance, due à M. Denis Guiot, directeur de collection chez Syros. Nous vous en proposons ici notre propre redéfinition, qui constitue une méthode pour expliquer ce qu’est (ou pas) la SF, la Fantasy et le Fantastique beaucoup plus précise et pertinente que la précédente.

Donc, pour expliquer la différence entre SF, Fantasy et Fantastique à votre maman ou votre petit(e) ami(e), vous allez lui dire que dans le roman, il y a un chat qui parle : selon la raison pour laquelle le chat parle, et si c’est habituel ou pas dans l’univers du livre, on pourra facilement distinguer les trois genres :
Si le chat parle parce qu’on lui a fait subir des manipulations génétiques, qu’on lui a posé des implants cybernétiques, etc., bref qu’il y a une explication rationnelle et scientifique à ce fait, c’est de la Science-fiction. Dans cet univers, un chat qui n’a pas subi ces procédures ne parle pas.
Si le chat parle parce que c’est habituel et banal dans cet univers, que c’est un fait connu et établi qui ne choque personne, comme le fait qu’il y ait des dragons dans le ciel et des elfes à la taverne du coin, c’est de la Fantasy. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’explication est surnaturelle / non rationnelle / non scientifique / qu’il n’y en a pas, et que c’est un phénomène banal, qui ne choque personne et s’inscrit dans le cadre normal de ce monde.
Si un chat se met à parler sans explication rationnelle alors qu’aucun chat ne parle et que c’est scientifiquement impossible, et ce dans un cadre qui est (la plupart du temps, du moins) notre monde moderne, terrestre, cartésien, c’est du Fantastique. Tout l’intérêt, toute l’essence de ce dernier genre est en effet de confronter ses protagonistes à quelque chose qui transcende ou viole le cadre banal, cartésien, de notre monde « normal », et de montrer les réactions de refus, rejet, peur et incompréhension qui en découlent.
Simple et efficace, non ? Pour une première approche, oui. Sauf qu’il y a des subtilités, des éléments de définition avec lesquels tout le monde n’est pas forcément d’accord.
Commenter  J’apprécie          30
« La SF, c’est comme Star Wars. »
« La Fantasy, c’est comme Le Trône de fer ou Le Seigneur des anneaux. »
« Le Fantastique, c’est comme un livre de Stephen King ».

Sauf que cette méthode pose de gros problèmes, parce qu’elle est floue et parfois… complètement fausse ! Prenez Star Wars : certains spécialistes classent volontiers la saga de Georges Lucas non pas dans la SF… mais dans la Fantasy ! En effet, si je résume l’épisode IV, qu’est-ce qu’on a : un jeune fermier, rêvant d’aventures, se voit initié à des arts surnaturels et à celui de l’escrime par un vieux sage, qui lui fait don de son sabre extraordinaire afin de l’aider dans sa quête visant à délivrer une princesse captive. En chemin, il devra se confronter à un chevalier noir. Vous en conviendrez, voilà un résumé que n’importe quel lecteur classifierait en Fantasy.
Commenter  J’apprécie          20
Une des différences entre les deux sous-genres est dans la manière de traiter l’adversaire : souvenez-vous de la réprimande de Gandalf à Frodon, lorsqu’il lui fait part de son sentiment selon lequel Bilbon aurait dû tuer Gollum lorsqu’il en a eu l’occasion. Un Conan, lui, aurait découpé la créature en apéricubes et l’aurait sans arrière-pensée fait déguster aux bêtes sauvages, sans jamais remettre en question la pertinence de son acte.
Commenter  J’apprécie          20
L'ambiance est noire, dérivée des romans du même nom et du polar (qui marque très fortement de son empreinte certains ouvrages Cyberpunk), lugubre, crépusculaire, le ton cynique, la violence omniprésente. Les personnages se débattent avec de nouveaux modes de vie qui évoluent presque trop vite pour eux (ce qui, d'un autre côté, est une antithèse voulue avec le fort conservatisme de la SF antérieure, où on vit en l'an 2500 comme dans l'Amérique des années 50). Le Cyberpunk dénonce aussi une certaine superficialité, une dictature du paraître
Commenter  J’apprécie          10





    Lecteurs (116) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4870 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}