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3,73

sur 643 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Le titre est superbe…poétique… Verlaine…. la prison … et le ciel qu'il aperçoit après avoir essayé de tuer Rimbaud….le ciel par dessus le toit
L'écriture, la manière d'écrire, de chercher les mots justes, d'ajuster la pensée aux mots, et de plus certains élans lyriques, sont superbes.

Mais, il y a un mais, l'histoire est, pardonnez moi l'écri-vain ( non, je ne mets pas au féminin) , pour moi, ce livre manque cruellement, absolument et définitivement de fondement, justification, sens .

Une jeune fille trop belle et trop aimée, c'est vrai, c'est dur, cela justifie que l'on mette le feu à la maison et que l'on parte en hôpital psychiatrique.
Puis, vu le trauma que c'est d ‘être vraiment aimée par ses parents, demi tour droite, on n'embrasse pas ses enfants, on ne leur parle pas, on se fâche quand l'ainée veut savoir qui est son père.

C'est vrai que c'est une question incongrue, insalubre, inacceptable, d'essayer de connaître ses origines.
L'ainée pas aimée part donc, vas-t en. Elle s'appelle Paloma, la colombe, cette fille pas aimée, mais , non, elle ne connaît pas le plaisir de voler dans les airs, le bonheur de prendre son essor, de voler à tire d'aile, non elle reste assise sur le bord d'une chaise.

Et le puiné, pas plus aimé, Loup, pas aimé non plus, n'a rien d'un fauve, au contraire, il est un peu débile mental, s'en va dix ans après le départ de Paloma à sa recherche, prend la voiture, n'a pas le permis…. Et termine directement en prison.
A qui Natacha Appanah veut elle faire croire qu'un pauvre innocent qui n'a presque rien fait part en prison directement et avant être passé en jugement ?

Bon, elle a épuisé son histoire sans sens et elle nous laisse tomber, paff.

Reste l'écriture, au dessus non seulement des toits mais aérée et arrivant au ciel….. comment Natacha n'a t'elle pas reçu des conseils sur la véracité/l'intérêt/le bien fondé aussi de ce qu'elle écrit si bien ?
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"Le ciel par-dessus le toit", est un écrit, atypique, un écrit différent de ce qu'on a l'habitude de lire, qui, comme c'est souvent le cas avec les textes à la forme inhabituelle, peut plaire ou déplaire, divise, et peut parfois désarçonner.
Pour ma part, "Le ciel par-dessus le toit", ne m'a pas plu. Vraiment pas plu.
Je n'ai pas aimé le style de l'auteure, que j'ai trouvé d'une grande banalité, même s'il se veut sans doute poétique. Ce n'est sans doute pas le genre de poésie, que je goûte et que j'aime.
J'ai trouvé dans cette écriture, beaucoup de caractéristiques, du style, de nombre d'écrivains actuels, qui me lasse et m'agace de plus en plus. Non seulement, personnellement, je ne trouve pas ce style, particulièrement intéressant, mais on le retrouve, chez tant d'écrivains, que c'en est très lassant, et qu'il me semble de plus en plus, qu'il existe une forme de conformisme stylistique, dans la littérature du XXIème siècle. Je déteste les conformismes-et, plus encore, les conformismes, dans les arts. Ce style se caractérise, par l'usage du présent ( puisque l'on suppose, que le lecteur, est incapable, de lire un livre, écrit avec un autre temps ), l'utilisation de phrases non verbales et de nombreuses répétitions. O retrouve toutes ses caractéristiques, dans le style de Natacha Appanah.
Les personnages, et l'histoire, ne sont pas assez développés, ils auraient dû, je pense, être un peu plus approfondis. Il est sans cesse question d'eux, mais jamais, ils ne m'ont semblé être, autre chose, que des pantins, manipulés, par l'auteur, qui n'ont pas d'existence propre, qui ne sont pas des êtres, de chair et d'âme, comme, doivent ou devraient l'être, tous les grands personnages de fiction littéraire.
Je pense aussi, qu'une meilleure contextualisation, n'aurait pas fait de mal au récit, qui en souffre largement. L'histoire, en particulier, en est affaiblie, à mes yeux.
J'avoue avoir du mal, à concevoir, que l'on puisse aimer ce texte de Natacha Appanah, car, je ne vois pas, pour quelles raisons, l'apprécierait-on. J'ai longtemps cherché, la poésie cachée, dans ce livre, mais, j'ai eu beau cherché, je ne l'ai pas trouvé. Sans doute, ce texte est-il trop atypique, pour moi ?
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Éliette, d'une beauté incroyable et à la voix envoutante, est maquillée et habillée comme une poupée sexy, exposée sur scène, pendant toute son enfance. À 11 ans, elle explose et fait un long séjour en établissement psychiatrique (ha oui ?? à notre époque on enferme des gamines de 11 ans chez les fous ??).
Adulte, paumée, elle a deux enfants, à dix ans d'intervalle, Paloma et Loup qu'elle élève dans une maison peu accueillante, sans un geste d'affection, froidement.
À 18 ans Paloma fuit, abandonnant son petit frère. Dix ans plus tard, celui-ci prend la voiture de sa mère pour rejoindre sa soeur, se fait arrêter par la police et finit en prison pour mineur (PARDON ??).
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Là je vous ai remis l'histoire dans l'ordre. Tout est raconté par bribes, avec des répétitions absurdes, froidement. Certains trouveront le style poétique, je l'ai trouvé intello, « à la française », avec une impression que le manuscrit n'était pas terminé quand il a été envoyé à l'éditeur…
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La manière de dépeindre ce drame familial comme il y en a des milliers n'a aucun intérêt : tout est survolé (120 pages), incohérent : un mineur est-il vraiment écroué pour avoir roulé à contre-sens sur l'autoroute ? Un mineur bénéficie-t-il d'une fouille corporelle avec gant et crème en prison ? Il y a longtemps que les détenus ne se font plus fouiller l'anus. Arrêtons avec les clichés de base ! Et je vous ai épargné l'accouchement dans le dispensaire avec le toubib qui tombe « amoureux » de la mère.

Encore un roman qui surfe sur un sujet de société sans en connaitre la réalité. Je vous conseille « Sale gosse » de Mathieu Palain ou Rhapsody des oubliés de de Sofia Aouine tellement plus VRAIS !
Lien : https://carpentersracontent...
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Un texte court sur les relations difficiles entre une mère et sa fille avec en contrepoint le personnage de loup, fils de l'une et frère de l'autre, qui est un enfant et un jeune homme différent, et qui en même temps est le fil conducteur du récit.
C'est touchant mais cette fois je n'ai pas été convaincue par l'écriture, ni par cette histoire.
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Premier livre de Nathacha Appanah que je lis et c'est une grande déception.
Je n'ai pas accroché à ce court roman même si son titre fait référence à un poème de Verlaine que Loup a appris à l'école. Loup est un jeune garçon de dix-sept ans qui se retrouve en prison pour avoir conduit sans permis et provoqué un accident.
Loup est un prénom peu ordinaire mais sa vie l'est également. Il a été élevé entre une mère et une soeur qui ont décidé de ne pas vivre la vie que la famille avait choisie pour elle, à leur place.
Il y a un rythme dans ce roman mais le ton sonne souvent faux et je n'ai eu aucune empathie pour les personnages. Et surtout, ce qui est insupportable, c'est la façon dont Nathacha Appanah répète des mots, sans doute pour illustrer le fait que l'esprit de Loup à une manière étrange de tout mélanger : Un jour beige (cortège, manège) ou A travers les barreaux (bravo, lasso)…
J'ai trouvé ce parti pris très agaçant voir ridicule pour une histoire dont le ton est plutôt dramatique.
Je tenterais sans doute une autre lecture de Nathacha Appanah mais je ne conseille pas ce livre ci.


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J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture. du coup, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, les mots ne m'ont pas touché, c'est presque comme s'ils n'avaient pas de sens.

J'ai l'impression de ne pas avoir compris, comme si on m'avait donné un texte pas totalement terminé. C'est assez difficile à expliquer et à décrire, mais quoi qu'il en soit, pour moi, ce ne sera pas LE livre de la rentrée littéraire de 2019.
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Je viens de lire très rapidement ce roman dans une édition écrite en gros caractère (Feryane). J'avais beaucoup aimé le premier roman de Nathacha Appanah : Tropique de la violence et je voulais voir si j'aimais toujours son style. Ici, l'histoire en elle-même est courte malgré un retour en arrière approfondi sur la mère du héros, Loup. En fait, il n'y a pas grand-chose à en dire. C'est une histoire banale d'une adolescente, Eliette, en pleine rébellion contre ses parents qui veulent la formater : une belle petite fille, une belle princesse à qui il arrive malheureusement un petit accroc. Elle construit sa vie d'adulte sur de mauvaises bases. Deux enfants nés de deux pères différents, absents. Paloma, l'aînée, quitte vite ce foyer déséquilibré pour essayer de se construire par des études et un travail sûr. Loup, le petit, voit sa soeur partir et est perturbé de devoir rester avec sa mère. Il n'a que onze ans. Les années passent, la soeur malgré ses promesses, ne revient jamais le voir et ce qui doit arriver, arrive, rien que de très banal. Il vole la voiture de sa mère et se retrouve placé par le juge en mandat de dépôt au quartier mineurs, à la maison d'arrêt de C. de là, pourquoi ce titre, pourquoi ce rapprochement avec le poète qui a écrit de si beaux vers : le ciel par-dessus le toit… depuis sa cellule. C'est à la fois évident et pas assez explicite. Je trouve que l'histoire est banalement triste mais que les personnages ne sont pas assez fouillés. Les descriptions sont très terre-à-terre. Je ne retrouve pas ces envolées lyriques qu'il y avait dans son premier roman. Je suis assez déçue. Je m'attendais à beaucoup mieux de sa part. Dommage.
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Roman très spécial. Je n'ai pas aimé la forme, la façon d'écrire et de présenter les événements. Je trouve ça trop poétique, trop floue. J'ai trouvé qu'on passait trop de temps à essayer de décrypter le message que veut faire passer l'auteure. C'est vraiment dommage car le fond est très intéressant :il traite d'un abus subit pendant l'enfance qui va obscurcir toute la vie de cette petite fille Éliette (qui se renomme Phenix). Sa vie en sera totalement bouleversée jusqu'à une vie d'errance avec deux enfants à élever, dans une précarité sociale et affective qui ne les laisseront pas indemne. Sa vie d'enfant n'existe plus pour elle, elle change d'identité car sa vie est morcelée, brisée. Elle sera tout du long incapable d'éduquer ses enfants, pas de démonstration d'amour, ni tendresse, le néant total.
Ce thème aurait mérité d'être davantage creusé, ce roman est trop superficiel.
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A vrai dire je n'ai pas compris l'engouement général : j'ai trouvé que le style était certes poétique mais "forcé", voire prétentieux ou en tout cas artificiel, et gêne la narration, pour ne pas dire prend toute la place par rapport à un contenu qui manque singulièrement de substance. Les personnages sont à peine ébauchés et j'ai peiné à m'intéresser à eux, à "rentrer" dans leur "histoire" qui de surcroît n'a rien d'exceptionnel...
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Verdict: rapide et sans texture.

Appanah maîtrise un style poétique sur une structure narrative claire et prenante. La construction des personnages, par petit touche, en utilisant le point de vue des uns sur les autres, est agréable et efficace. On arrive à la fin du roman sans être satisfait. le style n'est pas assez lyrique pour se suffire à lui-même, les personnages sont trop typés pour être ordinaires et trop communs pour être héroïques, et surtout l'anecdote ne se transforme pas en message universel. On se retrouve dans l'anecdote tournée en poésie, en deçà du réel et loin du merveilleux. Un roman globalement raté.
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