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EAN : 9782370550958
320 pages
Le Tripode (08/09/2016)
3.63/5   15 notes
Résumé :
Tout a commencé par une faute d’orthographe, un instant dyslexique. Par la grâce d’une erreur sur les bulletins de vote, un idiot est élu pape en 1455 à la place du grandissime favori. « Ce n’est pas le premier exemple d’injustice née à cause d’une seule lettre de l’alphabet : on a connu des schismes pour moins que ça, des guerres civiles ». Oui, mais voilà, l’infortuné, furieux, s’autoproclame antipape et décide de parcourir l’Europe pour s’allier les grands de ce ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Lire Pierre Senges, l'aimer puis se méfier. Ses livres peuvent rendre ridicule. Pas le lecteur – encore que l'érudition de Pierre Senges incite à la modestie - mais plutôt celui, mal inspiré, qui déciderait d'écrire à sa manière. Il y a chez Pierre Senges un style inimitable mêlant érudition savante, farce, ironie, latin de cuisine (s'il n'y en a pas, il pourrait y en avoir), latin diplomatique et anglais élisabéthain, énumération poétique et discours scientifique. Cette prodigalité de moyens, toujours justes, est mise au service d'histoires faites, le plus souvent, de bouts de détails. Il faut donc à tout prix garder cette vigilance de tous les instants, la même qu'il faut lorsqu'on lit Samuel Beckett, Julien Gracq ou Thomas Bernhard, ces écritures qui vous attrapent, ne vous lâchent pas pendant plusieurs jours, vous font faire des alexandrins à votre corps défendant, inverser l'ordre de vos phrases et votre pensée, vous modifient. Sauf à vouloir être ridicule.
On est encore frétillant du souvenir laissé par les tribulations d'Achab sur terre, pas encore complètement repu des pérégrinations, pourtant roboratives, de ce capitaine à la patte raide qui réussit le tour de force de laisser dans l'ombre une pâlotte, vieillissante et de plus en plus myope Moby Dick et on se disait qu'il faudrait patienter, laisser à Pierre Senges le temps de souffler, avant de pouvoir avoir entre les mains une autre de ces sommes dont il est capable. Et puis finalement, le livre que l'on a entre les mains, Cendres, édité par le Tripode, illustré par Sergio Aquindo (Jouets perdus de Romilio Roil, Mère machine, Harry and the helpless children), n'est pas une somme mais plutôt une de ces « fantaisies » vers lesquelles Pierre Senges nous fait parfois musarder (Environs et mesures ou Zoophiles contant fleurette) avec lui.

Dans Cendres, Pierre Senges et Sergio Aquindo tentent de répondre à la question de la signification d'un tableau de Bruegel exposé au Louvre, intitulé Les mendiants, représentant, pour ce que l'on peut en comprendre, des mendiants amputés aux rictus inquiétants, gambadant sur leurs moignons ou enveloppés dans de grandes robes noires. Sur le dos de leurs loques sont accrochées ce que l'on suppose être des queues de renards ! Ce que l'on voit du tableau est glaçant et ce que l'on peut imaginer pourrait plonger dans l'horreur la plus morbide. Pour ne pas se laisser aller à une angoisse trop intériorisée ou à l'inverse ne pas trop se réjouir de toute cette horreur, reviennent régulièrement dans le livre Échos de la fête des fous qui sont la description de ces fêtes mi-liturgiques, mi-païennes où, la durée d'un jour, l'ordre des choses, du monde supposé est inversé.

En partant du tableau de Bruegel, dont plusieurs explications différentes intitulées Versions de la toile, rythment le livre, Senges s'empare du portrait et de la quête, au départ individuelle, puis collective d'un certain nombre de déclassés aigris du XVème siècle ayant comme point commun d'avoir approché le sommet du pouvoir (divin ou terrestre) de très près, et d'en avoir été écarté. Et comme on est chez Senges, on n'est pas déclassé par empoisonnement, complot ourdi secrètement pendant des mois ou par une intervention divine mais on devient antipape, Sylvestre IV, à cause d'une bête erreur d'orthographe qui fait accéder à Rome un sombre idiot plutôt que le grandissime favori. On est Jacinta, engendrée par Henri V, l'aînée des jumeaux mise de côté et ne pouvant ainsi jouir des prérogatives attachées au droit d'aînesse qui reviennent ainsi au faux aîné. On est Philippe VII seul roi de France légitime qui « rassemble des états généraux dans sa cuisine, réveille des généalogistes pour prouver sa légitime prétention au trône ». etc. Ces exclus rancuniers vivent dans l'ombre des autres avec le souvenir de l'opulence et du pouvoir espérés et se retrouvent ensemble dans une longue et lente caravane qui traverse l'Europe du nord au sud, dans le froid, sous la pluie, parfois sans un sou, avec des couvertures trouées (« la lune se voyait à travers »), une mitre de papier, des habits d'apparats rafistolés, vieillis et qui tentent de convaincre les autres de leur bon droit, de renverser les usurpateurs.

« Sous la pluie toujours, au nom de la Légitimité et de la Justice bientôt rétablies, tout ce bel équipage dort, se ratatine, se fripe, célèbre la messe, mange froid, sent la fumée du feu qui ne veut jamais prendre, et par miracle trouve l'énergie pour recommencer le lendemain ».

On retrouve aussi chez Pierre Senges cet épuisement pongien du sujet, cette volonté de rentrer dans les interstices de ce que l'imagination a, à peine, pu ou osé imaginer pour construire, échafauder des syllogismes précis mais dont les majeurs et les mineurs seraient obscures. Un art de raconter des choses vraies à partir de détails farfelus ou, à l'inverse de raconter des choses farfelues à partir de détails véridiques. Une histoire amusée. Bref, on ne se lasse pas d'accompagner Pierre Senges.
Lien : http://remue.net
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L'ouvrage de Sergio Aquindo et de Senges peut déstabiliser le lecteur qui s'attend au début à une histoire, comme le laisse supposer la quatrième de couverture. C'est d'une certaine manière le cas, à cela près qu'il faudrait ajouter un s à histoire. Ou pour mieux dire, une glose délirante autour d'un tableau de Brueghel intitulé Les Mendiants. "Autour", je ne peux m'empêcher de trouver le terme fortuit étant donné la forte impression de circularité du récit, tout comme la trajectoire effectuée dans La Vie mode d'emploi paraissait être celle du serpent. La première histoire est une impulsion, ensuite tout semble être un discours fantaisiste qui affecte plus ou moins le sérieux.

Les très belles illustrations d'Aquindo rythment et ponctuent une aventure qui tente de recréer, de façon ludique, le carnaval d'antan. L'inversion des choses : le maître à la place de l'esclave, les fous à la place des sages… un grand mouvement qui consiste à détrôner la gravité célébrée par Brant, changer la face mélancolique du Christ en face rieuse, changer la face du monde… une volonté portée par un faux pape, un faux roi, une fausse reine… contre une pâle imposture couverte par les honneurs.

"Au cours de cet hiver sans pareil, six souverains déchus tournent en rond : cherchent à se réchauffer, bien sûr, c'est assez dérisoire dans un froid aussi unanime, mais accomplissent leur ronde dans l'espoir surtout de trouver une issue : toute situation grotesque (on ajoute absurde, désespérée, acharnée) devant comporter une issue, même infâme. On peut les voir encore, sur la toile, accomplir pour la millième fois leur révolution sur place, les joues rouges, les pieds râpés jusqu'au genou par ce froid si mordant, un froid sans neige (la neige aurait été alors une forme de douceur, une euphémisation du froid, une matière tiède entre le coton et le porridge."
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Ce livre est un ovni, une oeuvre d'art en tant qu'objet, un poème historico-onirique, l'oeuvre d'un poète savant et malin, inventif, universel et unique. le genre de type qui raconterait n'importe quoi, on y adhérerait par le seul charisme du conteur, et qui en plus raconte une histoire extra-ordinaire, une hallucination encrée dans le réel, mêlant vraie histoire et imaginaire, jeu et sérieux, tragédie et drôlerie. Quelque chose de jamais vu et unique.


Donc cela part de ce tableau de Bruegel l'ancien,généreusement reproduit sur le rabat de la couverture de façon à pouvoir l'avoir sous les yeux tout au long de la lecture. Un tout petit tableau (18,5 × 21,5) sur lequel se sont interrogés tous les historiens de l'art, qui ont chacun proposé leur interprétation invérifiable. Pierre Senges, lui, ne se targue pas de plausibilité, il rêve , imagine, embellit, brode, rajoute , s'amuse et nous délecte.

Et nous voilà en plein Moyen Âge, à la suite d'un cortège étrange, pouilleux, poussif et royal tout à la fois , auquel se rallient l'un après l'autre des "princes usurpés" rejetés d'une Europe où règne l'intrigue et la gloire. Alors c'est un roman historique, me direz-vous? Rien de cela, c'est un épopée, une allégorie somptueuse des exclus, des méprisés, des fous, des rêveurs, des floués , ceux auxquels Bruegel dédie son tableau par ces quelques mots "Courage, estropiés, salut, que vos affaires s'améliorent". C'est une apologie de la splendeur des grotesques. C'est à chaque ligne délectable, par son intelligence, entre beauté et humour, pathétique au bon sens du terme.

le texte de Pierre Senges est enrichi par les gravures-rêveries quasi obsessionnelles de Sergio Aquindo, artiste argentin vivant en France.
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Véritable OLNI (Objet Livresque Non Identifié), cette histoire de déambulations de seigneurs déshérités ne m'a pas laissé complètement satisfait. Cela part un peu trop loin pour moi, et on ne comprend pas bien où l'auteur veut en venir. À noter la beauté de l'édition (papier, rabats), comme toujours avec le Tripode, les très jolies illustrations qui habillent tout le texte, et quand même quelques passages et réflexions qui valent le coup d'oeil. On n'est pas indifférent.
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D'un tableau de Bruegel à la fête des fous et à l'utopie réparatrice. Un somptueux détournement, toutes imaginations dehors.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/08/28/note-de-lecture-cendres-des-hommes-et-des-bulletins-sergio-aquindo-pierre-senges/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ou encore, des héros des guerres lointaines : ils n’ont pas l’air vaillants sur leurs béquilles, mais ils reviennent vainqueurs de cet Orient lointain, très lointain, par-delà les sept mers et les sept montagnes, là où le désert est si fin qu’il pénètre les yeux à travers les paupières (là-bas, faute d’ombre, on ne distingue aucun ennemi, on ne voit pas venir les hordes, on se fait trancher la jambe de la même manière qu’on marche sur un scorpion : par inadvertance). Le Sarrasin, le Seljukide, le Perse, le descendant des Hittites, si du moins il en reste un, le Mahométan, et même, encore un peu plus loin, le Chinois, le Tatare : ils les ont combattus, victorieusement, sans perdre beaucoup au change. Les chroniques se souviendront longtemps (et se transmettront d’une génération à l’autre) de ces coups d’épée donnés d’un seul geste de chrétien à travers la gorge d’un Bédouin : l’épée à travers le Bédouin était capable d’atteindre un hérétique, et à travers l’hérétique un homme de la tribu de Gog et de Magog – et nos héros, alors, pouvaient ramener au camp leur admirable brochette. (La gloire ne va pas sans sacrifice : leur renom se retrouve ici, en terre chrétienne, leurs pieds ont été inhumés sous le sable coriace de la Mésopotamie, en compagnie d’autres fragments de chevaliers, parfois aussi de tonsures de moines soldats. Ce sont les risques du métier – mais les vainqueurs, même réduits à la taille d’un tabouret à traire, pourraient faire des entrechats pour donner à l’art de la guerre son prolongement chorégraphique, un petit peu music-hall, un petit peu Lac des cygnes – les passants leur lancent des piécettes, les appelant Gloire de l’Occident chrétien).
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SERGIO AQUINDO : Ma rencontre avec le tableau pourrait se résumer en deux mots : fuir et se perdre. C’est en me perdant au Louvre, à la recherche d’un tableau de Vermeer, et en fuyant les attroupements de touristes, que j’ai atterri à la section « Écoles du Nord » au deuxième étage du musée. Cette salle, ou région plutôt, est devenue mon refuge : je la quittais rarement et je l’ai explorée en détails. Parmi Bosch, Holbein, Memling et Van Dalem, j’ai découvert il y a des années ce petit Bruegel intime, modeste, étrange, féérique. Par pur jeu, je me suis mis à le copier, à en extraire des détails (chapeaux, prothèses, mains, etc.) À chaque fois que j’allais au Louvre ensuite, et donc du côté des Écoles du Nord, je me sentais obligé d’aller me mettre face au petit Bruegel. Et d’en dessiner une partie, un détail, quelque chose. J’ai un faible pour les choses modestes, pour les petites oeuvres. Dans celle-ci, il n’y a que des mendiants, apparemment seuls survivants d’une société disparue. L’infirmité m’attire aussi, et les hybrides… J’ai une fascination pour la technique, de manière générale : sur les premiers croquis que j’en ai faits, j’ai reproduit les béquilles et les prothèses des mendiants du tableau. C’est de là aussi que vient l’utilisation du noir et blanc. Enfin, l’ambiance du tableau m’a magnétisé, cette nuit étrange, ces couleurs féériques, et ce décor, qu’on n’identifie pas, et qui s’ouvre vers un parc ou une campagne. Une scène de théâtre, presque…
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Celui-là est un Ottoman, le représentant de l’Empire depuis la Sublime Porte jusqu’au Péloponnèse, fils de Murad, petit-fils de Mehmed, futur héritier de la dignité, des charges, des principes abscons, des protocoles de cour, des eunuques et des fruits confits. On l’appelle Allaeddin, il a vu dès son plus jeune âge les domestiques se courber à son passage : une vie entièrement bordée à droite comme à gauche de ces courbes passagères, ces courbes opportunes, si bien accomplies, faisant croire à la plasticité naturelle des hommes, à un peuple de danseurs qui aurait appris à s’assouplir et faire coïncider l’idée de beauté avec celle de cambrure. Alaeddin se tenait un peu raidi au milieu de ces courbes, il se prenait pour un tuteur au milieu des glycines ; il entrevoyait aussi, mais négligemment, son avenir de prince ottoman à jamais escorté d’inclinaisons de serviteurs.
À quinze ans, que voulez-vous que fasse un fils de prince qui fait se pencher les têtes des vieux ministres ? lui le Dessin, lui le Chiffre, lui la Clef du Ciel et l’Étape bienheureuse de la Destinée, lui que le destin fixe à la branche de l’arbre de sa généalogie, il désire une chose, une seule : prendre l’air. (Pour fuguer, il a fugué : pas loin de huit cents ans plus tôt, le calife Haroun al Rachid, dans sa version historique ou fabuleuse, retirait de sa tête, certaines nuits, l’énormité de son turban (pas de turban plus gigantesque, sinon celui de l’idiot Nasr Eddin Hodja), le confiait au porte-turban, retirait aussi ses babouches à rubis, se défaisait ensuite de tout ce qui pouvait être soie, satin, froufrous luisants, ceintures, petites choses micacées, des pierres dont le nom ne nous est pas parvenu, puis demandait au valet de pied qu’il sorte du placard sa panoplie de cordonnier – après quoi, il était minuit passé, il s’en allait dans les rues de sa ville, incognito jusqu’aux tavernes, là où il croyait encore pouvoir aller à la rencontre du peuple : le peuple, un banc de poissons insaisissable à qui on demande des oracles avant de les lui délivrer.)
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Il a suffi d’une voix pour commettre l’erreur d’élire au trône suprême (on l’appellera ainsi) un parfait idiot à tête de poire au lieu de ce candidat éclairé : quelqu’un dans la pénombre a confondu Salvatore Plombo le juste avec Silvano Piombo le niais ; les bulletins étaient confus, trois traits de plume mal disposés sur une feuille ont conduit l’un vers le pouvoir, l’autre du côté de l’échec. À ce qu’en disent les livres d’histoire, ce n’est pas l’unique exemple d’injustice à cause d’une seule lettre de l’alphabet : on a connu des schismes pour moins que ça, des guerres civiles, des hommes persécutés, la gratuité de leur persécution, des plaines sanglantes, aucun pardon nulle part, aucun sentiment de culpabilité, y compris chez le secrétaire responsable de la faute de frappe, qui aurait pu au moins venir sur les charniers, y semer quelques fleurs.
Salvatore Piombo a vu cet imbécile de Silvano devenir pape à sa place sous le nom de Célestin VI, sourire comme un nourrisson sous sa tiare, de ce sourire qui agaçait déjà avant son élection, au temps où il semblait être encore un capucin amateur de carillon et chantait le Ego sum pauper d’une voix perchée au-dessus des autres (pas angélique, acidulée). Salvatore l’a vu revêtir les habits, s’asseoir sur le trône, tâter le porphyre, bénir déjà à tout bout de champ, ou bien se défendre d’un moustique, décider la béatification de sinistres inconnus et tripoter l’anneau avec insistance – ça en devenait gênant.
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Pendant ce temps, la caravane se déplace, sans répit pour les êtres incertains : l'antipape Sylvestre et ses cardinaux aux chapeaux larges comme des ombrelles, les secrétaires, les enfants de chœur, deux sur un seul âne, suivis par Philippe de France, l'épée au flanc, les bottes de cuir, entouré des siens, à la fois sa troupe et sa cour, y compris quelques dames assises en amazone, qui n'ont pas peur de se salir sur le chemin de la reconquête. Ils ont connu des terrains secs, des chemins de sable et de poussière, les hauts plateaux, les routes en plein soleil sur des paysages plats ; ils ont aussi connu l'automne et l'hiver, la boue jusqu'aux genoux, les ânes réticents, la pluie quarante jours de suite, les gouttières, les campements mal dressés, des sommeils imparfaits sous des poches d'eau, une goutte puis une autre goutte et ainsi de suite jusqu'au matin ; ils ont éprouvé au printemps la fonte des neiges, les rivières en crue, les détours pendant des semaines pour pouvoir franchir un cours d'eau devenu plantureux. Sous la pluie toujours, au nom de la Légitimité et de la Justice bientôt rétablies, tout ce bel équipage dort, se ratatine, se fripe, célèbre la messe, mange froid, et par miracle trouve l'énergie pour recommencer le lendemain.
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Vidéo de Sergio Aquindo
Pierre Senges et Sergio Aquindo - Cendres des hommes et des bulletins .Pierre Senges et Sergio Aquindo vous présentent leur ouvrage "Cendres des hommes et des bulletins" aux éditions le Tripode. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/75151/pierre-senges-cendres-des-hommes-et-des-bulletins Note de musique : "OOOTHERSIDE - This Theme" by Mike B. Fort - Free Music Archive Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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