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"Carnet de route" de Louis Aragon est un beau livre publié en 1993, 11 ans après la mort du poète. « L'invitation à laquelle nous sommes conviés est celle d'une lecture parcours à trois voix, entre Athènes et Paris, dans le sillage des poètes partis, en éclaireurs, sur les pistes des images et des mots ». Ces mots du poète d'origine iranienne Hamid Fouladvind donne le cadre de cette publication : les derniers mots d'Aragon accompagnant les photos en noir et blanc que William Karel à prises de lui. C'est en octobre 1981, au retour d'un ultime séjour à Athènes, qu'Aragon entreprit d'assembler et commenter un montage de photographies qu'il a sélectionné avec Hamid Fouladvind. Le livre est composé de quatre parties : Paris-Athènes (texte d'Hamid Fouladvind), Aragon au miroir (texte d'Alain Jouffroy), Comme l'ombre du temps (photos de William Karel commentées par Aragon) et L'amour et l'écriture (texte d'Hamid Fouladvind). Malgré quelques belles photos d'Aragon à la fin de sa vie, je n'ai pas été bouleversée par ce miroir pourtant prometteur. Pour cet hommage, je m'attendais à mieux. Lu en décembre 2015 + Lire la suite |
Les ateliers henry dougier présentent... le roman d'un chef-d'oeuvre.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, chaque auteur raconte la véritable saga d'un tableau en le mettant en scène à l'époque et dans le lieu où il a vu le jour.
Peintre de la Famille de Charles IV et graveur des Désastres de la guerre, homme d'affaires âpre au gain ou romantique hanté par le néant, libéral réformiste ou opportuniste prudent, artiste engagé ou fantasque, patriote espagnol né en Aragon ou universaliste des Lumières mort exilé en France, qui fut vraiment Goya ? Pourquoi le Tres de mayo, qui est aujourd'hui le tableau le plus célèbre du peintre et même peut-être du musée du Prado, a-t-il été méprisé lors de sa création en 1814 puis oublié pendant plus de quarante ans ? Comment ce tableau historique, qui évoque l'écrasement de
l'insurrection espagnole en 1808, est-il devenu, à l'instar du Guernica de Picasso, l'accusation absolue de la guerre ?
La vie et l'oeuvre de Goya sont une énigme ; et ce sont des réponses que Mariano Goya est venu chercher, un matin de juin 1869, au coeur du cimetière des Chartreux de Bordeaux, face à la tombe de son illustre grand-père. Sous la dalle, au milieu des os, un journal intime attend de faire entendre enfin la voix d'outre-tombe.
Un podcast conçu et réalisé par Margot Grellier et Gaëlle Bidan.
Plus d'informations sur le livre : http://ateliershenrydougier.com/mort_face_goya.html
Lire un extrait : https://fr.calameo.com/read/0055539609245a0d44360
À commander en ligne : https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9791031200705&refEditeur=155&type=P
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