Ah quel plaisir j'ai eu à redécouvrir la poésie de
Louis Aragon grâce à ce petit recueil réédité par Télérama. Certes, je ne peux pas dire que j'ai adoré tous les poèmes représentés ici (non pas parce qu'ils ne sont pas de grande qualité, ce que je ne remets absolument pas en cause mais tout simplement parce qu'ils ne me parlaient pas, ce qui peut être absolument l'inverse pour vous étant donné que la poésie est tellement subjective que chaque lecteur la reçoit ou la comprend différemment en fonction de son propre vécu) mais d'autres, au contraire, m'ont littéralement envoûtes. Alors, il est vrai qu'
Aragon aborde ici des sujets banals tels que la nature, l'amour ou encore le temps qui passe vite, trop vite mais justement, c'est grâce à cela qu'il en vient presque à donner des leçons de morale à ses lecteurs. le temps est tellement précieux qu'il ne faut pas le gaspiller et qu'il faut toujours continuer à avancer, quoi qu'il nous arrive. Toujours persévérer !
Il en vient aussi à des choses beaucoup plus matérialistes tels que le travail ,celui qu'on fait parce qu'il faut bien manger (comme il le dit lui-même dans l'un de ses poèmes) mais aussi celui que l'on fait par passion. Aussi, lorsque la mère du poète lui dit que la littérature n'est pas un vrai métier, peut-être a-t-elle à la fois tord et à la fois raison. C'est le coeur d'une mère qui parle et qui ne veut que le bien pour son fils mais la littérature (l'écriture) est une arme bien plus puissante que toutes les raisons que cette dernière peut donner à celui qui est la chair de sa chair.
Les voyages sont aussi abordés ici et à travers eux, une ouverture sur le monde et quoi de mieux que la poésie ou encore la littérature au sens large du terme pour s'ouvrir sur le monde, vous ne trouvez pas ?
Un ouvrage à lire, à relire et à faire découvrir !