ÉTAGÈRE MANGAS
COTE: M ARA
C'est un livre qui raconte l’histoire d'un homme qui va voler du pain et finir en prison: il va essayer de s'échapper mais n'y arrivera pas. Petit à petit il va devenir fou et parler avec des entités sorties de sa tête: elles lui disent que c'est un voleur, que personne ne l'aime...
Mon avis:
Je n’ai pas trop aimé ce livre car il est assez bizarre, on ne comprend pas toujours ce qu'il se passe. Mais je l'ai bien aimé car les dessins sont bien faits et il montre une assez bonne image de la société actuelle, où les riches ont ce qu'il veulent et laissent les pauvres et la classe moyenne avec leurs problèmes. Même si quelques bonnes personnes existent encore comme l’évêque du livre...
STIG (3e)
C'est l'histoire de Jean Valjean, oncle de sept enfants tous à sa charge, qui vit avec sa soeur. Il maudit la société et les bourgeois qui vivent sans avoir le besoin de travailler, lui besogne chaque jour durement dans les champs et n'arrive jamais à nourrir convenablement ses neveux et nièces. La saison froide approchant, l'employeur de Jean dit ne plus avoir besoin de ses services et lui donne 60 pièces, mais comment faire vivre sept enfants, lui et sa soeur avec si peu ? le jeune homme, pris de désespoir et ne voyant plus d'autre choix, vole une miche de pain, écopant d'une peine de 5 ans de prison...
Mon avis:
Je n'ai pas lu le roman original mais ayant vu un des nombreux films réalisés sur ce fameux texte de Victor Hugo, je connaissais déjà les grandes lignes de l'histoire. Mais ce manga peut être tout aussi bien lu par quelqu'un n'ayant jamais entendu parler du livre et aimant simplement les histoires d'espoir, de malheurs, réalistes, d'amour etc...
Les personnages ont des visages très expressifs, le dessinateur parvient superbement à nous montrer les émotions négatives à travers des dessins souvent figurés ( utilisant un lion pour représenter la rage, des êtres effrayants pour les peurs de Jean etc...) nous aidant à bien ressentir les émotions du personnage ( désespoir, effroi, colère, souffrance).. D'habitude ce côté ténébreux ne me plait pas du tout mais dans ce livre il ne m'a pas dérangé et j'ai même trouvé ce style parfaitement adapté à l'histoire. Par contre certaines scènes sont assez violentes et pourraient choquer les plus sensibles, me mettant moi même quelques fois mal à l'aise.
Au niveau des textes: ils sont souvent compliqués à comprendre et il y a une grande partie consacrée à la religion et j'avoue ne pas avoir tout lu, c'est malheureusement assez répétitif et ennuyant.
Mais ce livre reste quand même un excellent manga qui m'a beaucoup plu et que je conseille à tous ceux aimant les romans réalistes avec une histoire compliquée et dure.
Apolline (4e)
Jean Valjean est un émondeur très pauvre vivant avec sa sœur et ses sept neveux. Lorsque l'hiver arrive, et que la saison de travail est terminée, il n'a plus de quoi nourrir toutes ces bouches. Un jour qu'il passe devant le boulanger, il vole du pain. Il est hélas rattrapé et doit travailler cinq ans aux galères. Mais sa peine s'agrandit à quatorze ans; c'est ce que lui a couté le fait de s'échapper trois fois. C'est un homme très violent qui est libéré. Mais quand il est logé chez l'évêque très gentil d'un petit village, il lui vole son argenterie. L'évêque le couvre auprès des gendarmes et la lui donne même. Il lui fait promettre de croire en Dieu et que tout s'arrangera.
Mon avis:
Je pensais vraiment m'ennuyer avec ce livre, car, bon... Je pensais ça plus d'un style plus barbant. Mais j'ai eu une grosse surprise en découvrant l'aventure qui était enfermée dans ce bouquin!
En plus de ça, les dessins sont magnifiques. Ils représentent bien les caractère des personnages.
J'ai bien aimé le fait que quand Jean Valjean, après sa libération, est en colère, ce qui arrive souvent, le dessinateur le remplace par un lion affamé... Mais mon personnage préféré reste l'évêque, si gentil et juste; il est très attachant. Bizarrement, je n'aime pas beaucoup Jean, je ne sais pas pourquoi. Peut-être justement parce que le manque de courtoisie qu'il a eu envers l'évêque m'a révolté...
Honnêtement, je n'ai pas eu un véritable coup de foudre pour ce manga, mais je l'ai trouvé beau. Très beau, même...
Anaïs (4e)
C'est l'histoire d'un homme pauvre nommé Jean Valjean. Pour que sa famille puisse survivre il va enchaîner plusieurs travaux jusqu'au jour où plus aucun employeur ne voulut de lui .
Alors Jean, complètement démuni, n'ayant plus rien pour nourrir sa famille, fut obligé de voler de la nourriture mais l'homme le rattrapa et le dénonça. Jean fut emmené au bagne où il fut condamné .
J'ai bien aimé que ce classique soit revisité en manga, cela nous donne plus envie de le lire, il est accessible à tous et très simple à lire .
L'histoire m'a beaucoup plu car on voit comment la classe du tiers état faisait pour s'en sortir.
je le conseille aux gens qui veulent lire ce classique mais qui n'ont pas le temps ou l'envie de lire le vrai car il est trop long.
Loïc (3e)
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Une adaptation passionnante en version manga (bande dessinée japonaise) d’un grand classique de la littérature française. Voici un défi de taille pour Takahiro ARAI qui a sût reprendre Les Misérables de Victor HUGO. Les Misérables est, pour commencer, un roman engagé écrit en 1862. L’auteur, dans ce livre, visait à dénoncer les inégalités sociales et plus précisément la pauvreté. ARAI garde dans son œuvre, les mêmes intentions de ce fameux écrivain français en réutilisant le même contexte historique ainsi que les mêmes personnages.
La colère est, dans ce manga, une émotion qui prédomine un grand nombre de vignette tout au long du premier tome. Cependant, au début, le célèbre personnage Jean Valjean avait l’air d’avoir l’esprit serein malgré les difficultés qu’il endurait chaque jour. Le caractère de ce dernier changea néanmoins lorsque son entourage qu’il aidait et chérissait, abusait de sa gentillesse en plus de bonne foi. Ainsi, voulant nourrir ses neveux affamés, cet homme alla voler du pain puisqu’il n’avait plus d’argent. Ceci lui coûta un séjour de cinq ans en prison. Après avoir tenté de s’évader à plusieurs reprises, le détenu matriculé « 24 601 » ne sortit qu’en 1815. Il avait donc passé dix-neuf ans en prison. C’était d’ailleurs durant cette période là que le mangaka décida de nous offrir à travers ses dessins, plus de cases sombres ainsi que des expressions faciales symbolisant la rage et la souffrance. En effet, Jean Valjean se retrouve dans un état catastrophique à cause des travaux forcés de dur labeur infligés par le Bagne. De plus, on peut observer qu’afin de pousser les traits de colère, ARAI fait transformer le bagnard en une géante bête sauvage. Bien-sûr, cela est imagé a pour rôle de représenter les émotions haineuses du personnage.
Mais qu’arrive-t-il à sa famille qui vivait dans la misère au bout de dix-neuf ans ? Que fera-t-il maintenant qu’il n’est plus en prison ?Et bien… Je ne vous raconte pas la suite, c’est à vous de découvrir !
Je vous fait part de mes avis sur cette œuvre. Tout d’abord, si j’ai choisi de lire ce livre c’est parce que je suis une amatrice de manga et plus précisément de shonens (type de manga dont la cible éditoriale est constitué d’adolescents de sexe masculin) que je trouve très excitant et palpitant à lire. Et ce fut bien-sûr le cas de ce tome ci qui ne manquait pas d’action et d’émotions. De plus, j’avais déjà eu l’occasion de lire l’œuvre originale (en plus court) avant celui-ci et donc il était plus simple pour moi de le comprendre. Cette adaptation permet au lecteur de voir un style différent de ce classique tout en gardant la même histoire, ce que je trouve très intéressant et recherché.
J’ai beaucoup apprécié les dessins du mangaka et chaque vignette était plaisante à lire. Nous pouvons observer que chaque détail est représenté dans ces cases de taille aléatoire. Ainsi, les émotions telles que la haine sont très poussées et de ce fait, il est plus simple pour nous lecteurs, de savoir ce que ressentent les personnages.
Le seul bémol est la page de couverture du livre. Il correspond bien à l’histoire originale puisqu’on y retrouve les personnages cependant il ne m’a pas forcément plu.
Je recommande alors fortement ce livre aux amateurs de manga ! D’autant plus si vous aimez les thèmes historiques. Ne le manquez donc surtout pas, vous en serez pas déçu.
« Tant que l’ignorance et la misère séviront sur terre… Cette histoire resplendira… Et continuera à nous questionner. Qu’est-ce que la liberté ? Qu’est-ce que la justice ? Qu’est-ce que l’amour ? »
AGZIRIN Soukaïna ♥
Les misérables
Les Misérables de Victor HUGO revisité par le mangaka Takahiro ARAI. Ce dernier a donc adapté ce classique en manga.
C'est l'histoire de Jean VALJEAN issu d'une famille pauvre d'émondeurs, qui vole du pain pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs. Mais il se fait emprisonné. C'est à partir de ce moment que l'histoire devient frénétique. le comportement de l'homme évolue en bien et en mal, ce qui fait évoluer l'histoire.
Une phrase qui montre bien le désespoir du -protagoniste « Serais-je condamné à n'être qu'un misérable ? ».
Antoine BENEZIT
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Sur ce premier tome des Misérables, on peut voir en couverture Jean Valjean, Myriel, Fantine et Cosette, et en quatrième de couverture Enjolras, Eponine et Javert (les personnages populaires). C'est un peu trompeur, car on a là une adaptation fidèle des Misérables, qui garde les détails, et le premier tome adapte environ une centaine de pages. Aussi, les seuls personnages qu'on y croise sont Jean Valjean et Myriel, et je prévois environ une quinzaine de tomes pour la série.
L'ordre est un peu changé : on ne commence pas par la ve de Myriel (elle est au chapitre 2) mais par l'emprisonnement de Valjean, ce qui a le double avantage d'établir directement qui est le personnage principal, et de remettre les faits dans l'ordre chronologique.
Moi qui adore le livre, j'ai beaucoup aimé cette adaptation. Comme je le disais, elle est très détaillée, rend toute l'épaisseur des personnages, mieux que la plupart des adaptations que j'ai vues ou lues. La mise en pages est dramatique, avec parfois des figures de styles comme des animaux pour représenter les émotions.
Cependant, il peut aussi totalement être lu pour ceux qui n'ont pas lu le livre et aiment les grandes histoires de rédemption et de révolte, d'amour, de malheur et d'espoir, sur un fond de questions sociales dont certaines sont encore d'actualité.
Le manga n'est pas classable immédiatement, ayant des traits de seinen (pour les considérations politiques et sociales), de shôjo (pour le roman feuilleton) et de shônen (pour l'épopée). Globalement, ces points communs avec les trois "genres" principaux de manga rend Les Misérables étonamment adapté à une réécriture en manga. Vivement recommandé.
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Ce premier volume ne traite qu’une infime partie du roman, mais avec une telle force, un tel luxe de détails et d’émotions que l’on ne peut qu’avoir hâte d’en lire la suite.
Lire la critique sur le site : BDZoom
"Les Misérables", tels que vous ne les avez jamais lus ! Une œuvre mélodramatique, poignante, terrifiante, mélancolique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
N'être pas écouté, ce n'est pas une raison pour se taire.
Aimer ou avoir aimé, cela suffit. Ne demandez rien ensuite. On n'a pas d'autre perle à trouver dans les plis ténébreux de la vie. Aimer est un accomplissement.
Du reste, Jean Valjean se savait délivré de Javert. On avait raconté devant lui, et il avait vérifié le fait dans le Moniteur, qui l'avait publié, qu'un inspecteur de police nommé Javert avait été trouvé noyé sous un bateau de blanchisseuses entre le pont au Change et le Pont-Neuf, et qu'un écrit laissé par cet homme, d'ailleurs irréprochable et fort estimé de ses chefs, faisait croire à un accès d'aliénation mentale et à un suicide. - Au fait, pensa Jean Valjean, puisque, me tenant, il m'a laissé en liberté, c'est qu'il fallait qu'il fût déjà fou.
- Je... ne peux pas changer. C'est trop tard... pour moi. Je... Pendant 19 ans... je n'ai connu que la haine et la méchanceté.
[conscience : Oui c'est de cela que tu te nourris. Et de Dieu, de la loi, de la société, venge toi, c'est ton droit, à toi seul.]
- C'était dur. Douloureux. Même lorsque j'étais enfant... sur les genoux de ma mère... ou lorsque ma soeur m'a élevé... je n'ai jamais été touché par la bonté d'une personne. On m'a injurié... roué de coups. Tout le monde m'a blessé. J'ai vécu... sans aimer... ni être aimé. Cependant... Pourquoi es-tu apparu devant moi? Pourquoi maintenant? Mes yeux me font mal. La lumière m'éblouit, je ne peux pas les ouvrir car je me suis habitué à l'obscurité.
Ils proclamaient avec furie le droit; ils voulaient, fût-ce par le tremblement et l'épouvante, forcer le genre humain au paradis. Ils semblaient des barbares et ils étaient des sauveurs. Ils réclamaient la lumière avec le masque de la nuit.