Your lie in april, tome 1

Un manga qui m'a attiré l'oeil par sa couverture singulière puis par la présence de violoniste et de la musique en général. Ma fille en fait et l'histoire me semblait intéressant bien que je l'ai brièvement pour ne pas me gâcher l'intrigue. Très lumineux, je ne m'attendais pas à ça mais le positivisme qui en ressort met du baume au coeur. Les sentiments qui en ressortent sont encore assez flous mais je me suis attachée à ces adolescents. Étonnée des dessins, un peu brouillon mais plein de sens. Et pas mal d'humour aussi ! J'ai envie d'en savoir plus, de les suivre pour savoir ce qu'ils deviennent.

Je ne fais des découvertes manga que par le biais des masses critiques ces derniers temps. Et j'avoue que c'est plutôt chouette, car jusqu'à présent je n'ai jamais été déçue ! Et c'est aussi le cas avec Your Lie In April. Une série que je vais poursuivre sans aucun doute.

J'ai du mal à comprendre le classement en Shonen de ce manga. Certes le héros est un garçon de 14 ans, mais pour moi, c'est clairement à Shojo. D'une part à cause du côté émotionnel de l'histoire. Dès le départ, il est clair que les émotions de Kosei vis à vis de la musique mais aussi vis à vis de sa vision du monde, vont prendre une part très important dans l'histoire. Elles sont même le centre de celle-ci à mon avis. Et c'est son évolution par rapport à cela qui donne envie de poursuivre l'histoire. Ensuite, nous sommes clairement dans un manga d'apprentissage, de découverte et d'acceptation de soi. Pas de combats physiques, pas de "roulages" de muscles. Clairement pas un Shonen pour moi. Mais ce n'est qu'un détail.

Vous l'avez compris, j'aime déjà beaucoup la trame et le choix de Naoshi Arakawa de faire de cette histoire quelque chose de vrai, de réfléchi. Son coup de crayon est aussi superbe. Fluide avec des formes assez arrondies, très doux et sobre. Il se prête très bien à l'histoire. Et pour moi, le dessin est aussi important que le texte. Si je n'accroche pas aux deux, ce n'est pas la peine.

Les personnages maintenant. Nous en rencontrons quatre, qui je dirais seront les personnages principaux tout au long de la série : Kosei, Tsubaki, Kaori et Ryota. Et j'ai accroché à tout ce petit monde ! Leur dynamique est très sympathique d'une part, avec quatre caractères bien différents. Kosei, notre héros, est mal en point. La vie n'a pas été tendre avec lui et on voit qu'il a des séquelles. Pour lui, la vie est grise, sans couleur. Il le dit lui-même. Il n'est pourtant pas un personnage ennuyant et morose. C'est plus une fatalité pour lui, et il vit avec sans s'en plaindre. Tsubaki est la première que nous découvrons, et d'une façon très très dynamique. J'ai adoré l'entrée en matière la concernant. Elle est volontaire, franche, adorable, c'est une sportive au grand coeur. La bouée de sauvetage de Kosei et sa meilleure amie. Ryota ne fait pas tellement d'apparitions remarquées, cependant, on s'attache à lui sans soucis. J'espère qu'il prendra un peu plus d'ampleur par la suite. Et puis Kaori. L'inverse total de Kosei. La jeune musicienne est juste fascinante. Sa candeur, sa douceur, sa joie de vivre, mais aussi ses doutes et ses peurs qu'elle essaye de cacher tant bien que mal.

Un premier tome très réussi à mon goût. Avec tout ce qu'il faut pour bien implanter l'histoire et aussi découvrir les personnages. J'ai vraiment accroché, et je vais poursuivre sans l'ombre d'un doute, surtout qu'il n'y a que onze tomes et que la série est finie au Japon.

Merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour cette découverte.

Quand Arima Kōsei était petit, il était considéré comme un enfant pianiste prodige. Mais après la mort de sa mère, il ne peut plus entendre le son du piano. Quelques années plus tard, il rencontre une violoniste nommée Kaori Miyazono. Elle va le forcer à participer à plusieurs compétitions de piano, ce qui va lui faire redécouvrir le monde musical.

Ce manga est assez original dans son scénario, les personnages sont attachants, j'ai envie de découvrir dans les futurs tomes la suite de cette histoire...

Au fil des premières pages, nous faisons la connaissance de Kôsei lorsqu'il n'avait encore que onze ans. Il participe en grand favori à un concours de jeunes talents de la musique classique, mais victime d'un étrange blocage, il s'arrête au beau milieu de son morceau de piano. Une ellipse temporelle nous projette trois ans plus tard. Kôsei est maintenant collégien... et quelque peu malmené par Tsubaki, son amie d'enfance "garçon manqué" et volontiers bourrin avec lui. le dernier membre de leur amusant trio, Ryota, est un sportif accompli et aime autant courir après les jupons qu'après un ballon de football. S'ensuivent des tranches de vie dynamiques, mais rien de foncièrement original. Même si les décors sont légers et les traits de visage des personnages assez simplistes, les dessins restent très agréables à parcourir et dégagent une énergie indéniable quand il s'agit de retranscrire toute la force d'une interprétation musicale.

Your Lie in April prend son envol et se détache de la masse quand Tsubaki arrange un rendez-vous entre Kaori - une de ses camarades de classe - et Ryota. Pour éviter de tenir la chandelle, elle réquisitionne Kôsei mais les choses ne tourneront pas tout à fait comme prévu. Kaori a de longs cheveux blonds et sait se montrer féminine. Suite à un petit incident lors leur première rencontre, elle s'amuse - à l'instar de Tsubaki - à gentiment chahuter Kôsei. Les deux jeunes gens possèdent toutefois un point commun de taille : ce sont de vrais passionnés de musique et des interprètes émérites. La facilité avec laquelle Kaori s'approprie les oeuvres des autres avec son violon intrigue fortement Kôsei et lui montre une autre façon d'aborder la musique, et malgré leurs chamailleries, Kaori semble bien décidée à lui faire reprendre le piano.

Your Lie in April paraît mériter sa réputation dès le premier tome. C'est un shonen empreint de sensibilité, oscillant entre passion et abandon, premiers amours et solides amitiés. Il aborde des sujets graves (comme la maladie d'un proche ou les pressions d'un parent trop exigeant) sans jamais se faire pesant et les touches d'humour ne viennent en rien dénaturer la force de ce manga. Naoshi Arakawa a déposé ni vu ni connu un petit détail concernant Kaori qui pourrait tout changer par la suite. Je ne suis encore sûre de rien, mais il n'a de cesse de me turlupiner depuis lors. L'ajout de QR codes menant aux morceaux interprétés était une excellente idée. Je n'ai pas l'habitude de lire en musique mais je me suis laissée tenter et j'ai trouvé que cela apportait vraiment quelque chose à l'ensemble.

Bref, si ce premier tome se révèle somme toute assez introductif, il le fait avec brio. Les personnages sont d'ores et déjà très attachants et j'ai grand-hâte de les retrouver dans le deuxième tome !
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Un très joli manga tout en émotions porté par quatre personnages attachants.

Kôsei est franchement dépressif au début de l'histoire. Mais une tornade va le sortir de là, une jeune fille du nom de Kaori. J'ai adoré son personnage extrêmement vivant, elle bouscule, émeut, agace, mais ne laisse jamais indifférent. La scène de la rencontre entre eux deux est magnifique.

Autour d'eux, deux personnages secondaires : la dynamique Tsubaki, amie d'enfance de Kôsei, et le sympathique playboy Watari.

Au fil des tomes on suit l'évolution de Kôsei en tant que musicien, mais aussi son passage vers l'âge adulte. Il murit grâce à ses amis, essentiellement sous l'influence de Kaori. L'histoire nous emmène jusqu'à un final magnifique et émouvant.

Si bien sûr la musique est le fil conducteur de la série, les sujets du deuil, de la maladie et de la dépression sont également dépeints de main de maître.

Il m'a manqué quelque chose pendant que je lisais en revanche : la bande son. C'est pourquoi je vais regarder l'animé, alors que je suis plus manga en général. Les personnages y sont très bien rendus et les premières scènes que j'ai vu sont très belles, tout en nuances comme le manga.