L'action de "Steel Ball Run" se situe dans le monde parallèle créé par Enrico Pucci et Made in heaven à la fin de l'arc "Stone Ocean"… Donc les habitués de la saga ne doivent pas être surpris de voir ici cohabiter des personnages des arcs précédents décédés de longue date ! ^^
Après un tome 1 consacré à la présentation des différents personnages, on entre dans le vif du sujet avec un tome 2 entièrement consacré aux 15 000 mètres de la première étape du Steel Ball Run qui relient la plage de San Diego à un ranch abandonné dominé par la vieille église catholique de Santa Maria Novela. Et l'intensité dramatique de ce tome est tout bonnement incroyable : il n'y a aucun temps morts, chaque planche et chaque case participant pleinement à l'action, tension et suspens étant palpables du début à la fin !
https://www.youtube.com/watch?v=J3¤££¤45De Santa Maria Novela50¤££¤0
Le lecteur suit à travers les yeux de Johnny Joestar le jockey paraplégique la folle chevauchée du mystérieux Jayro Zeppeli est ses boules d'acier, dont la suprématie est d'abord contestée par Diego Brando, le génie de l'équitation, puis par Pocoloco, l'homme le plus chanceux du monde, enfin par Sandman, l'inhumain sprinter amérindien qui se bat pour l'honneur et l'avenir de tout un peuple ! Et c'est la photo finish qui désignera le vainqueur...
Les rebondissements sont nombreux, très bien mis en valeur par un découpage original qui fait la part belle aux doubles pages, allant jusqu'à développer un nouveau mode de narration visuelle dans l'univers souvent si formaté du manga.
Le tome se conclut par un bonus nous racontant la triste vie de Stephen Steel, l'organisateur de la course, pleine d'heurs et de malheurs, jusqu'au moment où il raconte l'adolescente sosie de sa défunte femme qui va changer pour toujours son existence en lui apportant fortune et gloire…
4,5 étoiles. Seules quelques excentricités propres à l'auteur et à son imaginaire m'empêchent de lui octroyer l'ultime 5e étoile… (Moi aussi, des fois je pinaille ^^)
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L’intensité dramatique et narrative est tout bonnement fabuleuse d’un bout à l’autre du volume, pour peu que l’on se prête au jeu de ces bizarreries propre à l’univers d’Hirohiko Araki.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Vous parlez de la vitesse de ce Sandman ?! Mais qu’est-ce que vous racontez ? Courir le cent mètre en dix secondes revient à faire du 36 km/h ! Le record du monde est loin de ce temps !
[Sandman] Je n’ai nulle part où aller… Mais, grande sœur, je vais gagner cette course… Pour les esprits de la terre et de nos ancêtres, pour l’honneur de notre père… Je t’en prie, donne-moi la force !
[Jayro Zeppelli à Pocoloco] Je ne connais pas très bien les règles, mais cette course est censée se dérouler à dos de cheval, pas à dos de cadavre de vache
[Jayro Zeppelli à Pocoloco] Tu m’as parlé ? Oh, non, tu parlais à mon cul, peut-être ? Parce que je n’entends pas très bien par là !
Johnny Joe star... Je suis étonné... Tu m'as vraiment bien rattrapé...
A propos, mon gars... Tu es déjà monté sur un bateau ? Moi oui..
Tu sais que... plus un voilier aura de vent dans ses voiles et plus il ira vite...
Il suffit d'aller dans le sens du vent ! Comme le Santa Ana qui souffle du Mexique, par exemple...
Il était là dès le départ pour venir en aide à mon cheval !
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