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Quel joyeux tintamarre que ce livre !

Le narrateur, âgé d'une dizaine d'années, conte de ses yeux d'enfant son quotidien avec sa maman, actrice méconnue qui brûle de son amour pour les planches …

Il vit avec sa passionnée de maman qui l'élève tant bien que mal, aidée par les membres de sa troupe de théâtre, tous plus touchants les uns que les autres et une amie, caissière de supermarché, au bord du gouffre.

J'ai passé un moment délicieux à la lecture déboire de cette petite famille.

Le récit est terriblement émouvant, plein de jolis jeux de mots nés de la compréhension déformée du jeune narrateur qui ne comprend pas toujours très bien le monde qui l'entoure.

Ce qui ressort de ce joyeux bordel, c'est un regard tendre sur une société qui ne l'est pas vraiment avec ceux qui souhaitent prendre des chemins de traverse.

Une belle fable où tout est bien qui finit bien, à lire avec les yeux de l'enfance et le coeur d'un adulte repenti.

Julien Aranda est très fort pour éblouir son lecteur en offrant à lire les émotions d'un enfant. J'imagine que pour être aussi doué dans son écriture, il a lui même au moins 12 ans et demi.

Il ne faut pas, malgré tout, se méprendre sur le ton enfantin de ce livre car il cache des trésors de poésie, d'humanité. Il donne envie de vivre ensemble. Avec nos différences. Avec nos ressemblances. Une leçon de bienveillance.

Un livre qui fait du bien donc.

Applaudissements.

Standing ovation.

Rideau !
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Un livre très agréable, qui fait du bien.
L'histoire est racontée par un enfant qui a 5 ans au début du livre et elle se termine alors qu'il entre en fac.
Son enfance est un délice malgré les difficultés passagères. Et le bonheur dans lequel il vit est dû à sa mère, actrice de théâtre éprise de Shakespeare et amoureuse des chansons de Brassens. La vie avec elle est une fête perpétuelle.
Le style est classique, pas spécialement élaboré, mais tout ça se lit d'un traite, le sourire aux lèvres.
J'ai particulièrement apprécié certains passages, poétiques comme celui de la lettre A collée sur la fenêtre qui, avec le déclin du soleil fait se succéder des mots : Amour, Amitié…..
Des passages amusants aussi, comme la gentille voisine, caissière qui nomme les objets par leur code-barres et dit « Bip » à la fin des phrases.
Et puis, outre l'amour maternel, il y a cette formidable amitié dans la troupe de théâtre qui est une deuxième famille.
Mais sous une apparence légère, bien des problèmes de société sont soulevés.
J'ai lu le début en trouvant ça gentillet, mais finalement le roman est beaucoup plus profond qu'il n'y paraît.
En tout cas ce fut un très bon moment de lecture, une fiction positive, et ça j'apprécie bien.
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Voici deux cents pages de fraicheur enfantine qui s'inscrivent dans la lignée de classiques comme "Le petit chose" d'Alphonse DAUDET ou "les grandes espérances" de Charles DICKENS avec Sarah dans le rôle de la fée et son père dans celui du magicien qui d'un coup de baguette révèle l'actrice inconnue et en fait une vedette médiatisée.

Mais ce roman n'appartient pas à la littérature jeunesse car il porte un regard caustique sur notre monde de subprimes, de "paule emploi" et de télé-débilité et j'ai apprécié la plume imaginative, innovante et acérée qui nous offre une pléiade de néologismes.

L'auteur, sans en donner l'impression, nous amène à réfléchir à la définition du "travail" et à nous interroger : qui du banquier ou de Shakespeare est le plus utile à la société ?

Et surtout il nous décrit une génération sans père, sans repère ni repaire et nous montre la souffrance d'un enfant élevé par une mère plutôt immature, puis confié à une tante carriériste.

Mais j'ai regretté que cet ouvrage soit pourri de fautes de français et d'orthographe.

Je peux comprendre qu'un enfant de 5 ans maltraite notre langue, mais j'ai du mal à admettre qu'un adolescent, devenu bachelier, écrive des phrases ressemblant à celles commises par certains footballers interviewés par TF1, surtout quand leur Maman est amoureuse de Shakespeare, de Georges Brassens et de nos classiques ...

De grâce Monsieur Aranda, ne prostituez pas votre talent (que je devine prometteur) en sacrifiant notre langue française !
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Une troupe de théâtre qui s'évertue à jouer Shakespeare devant un public clairsemé, une actrice passionnée, un petit garçon qui aime sa maman plus que tout, une caissière de supermarché au bord de la dépression, un voisin ronchon dénommé Champion….

Certains titres sont vraiment trompeurs : le jour où Maman m'a présenté Shakespeare est de ceux-là ; pour être tout à fait honnête, il me semble bien recherché, et ne reflète pas vraiment la réalité du roman.

En effet, il s'agit du récit d'une enfance puis une d'adolescence, racontée à la première personne. Un petit garçon partage avec sa mère, comédienne de théâtre, une vie de bohème, heureuse, fantasque, jusqu'au jour où les huissiers font irruption dans leur petite maison de Meudon, et font voler en éclats cet équilibre précaire.
La mère et le fils sont séparés, la vie du jeune ado bascule, il est accueilli par sa tante Myriam, à la personnalité froide et psychorigide, et fréquente un collège chic dans lequel il fait vite l'objet de brimades. Mais pour les comédiens comme pour tous les autres, la vie peut prendre quelquefois des allures de coup de théâtre….

J'ai lu le roman de Julien Aranda avec beaucoup de plaisir, et j'ai particulièrement aimé un texte qui fait toujours la part belle à l'humour. de nombreux mots sont écrits en italique – il s'agit souvent d'expressions utilisées par l'enfant qui les « détourne » à sa manière : les forces du désordre, Paul Emploi, l'huissier d'injustice, les réseaux asociaux, la télédébilité.. Il est clair que pour le romancier l'humour et la poésie servent à fuir la « réalité des choses », et à retrouver l'essentiel, une âme d'enfant, un rapport authentique à la vie et aux autres.

Un conseil : il me semble important de lire (ou de relire) ce roman en écoutant les chansons de Brassens « Ce bon vieux Georges », comme l'appelle l'enfant, « cette voix teintée de soleil et ces accords de guitare qui tuaient dans l'oeuf tous les mauvais sentiments ».
La référence à Brassens et à sa philosophie de la vie est omniprésente, et « Les braves gens n'aiment pas que, l'on suive une autre route qu'eux" sert d'ailleurs d'introduction au roman.

Un roman à l'écriture faussementt simple qui a le grand mérite de susciter le débat, chacun se sentant concerné par un des multiples thèmes qu'il développe : les choix de vie, l'humour, la poésie, la maltraitance, la violence d'un monde qui met au centre de tout rentabilité et recherche du profit...
Lors de la rencontre Babelio, j'ai été frappée par tous ces échanges entre lecteurs, lectrices, échanges quelquefois même passionnés…

Je remercie Babelio et les Editions Eyrolles de m'avoir permis de lire le jour où Maman m'a présenté Shakespeare, de Julien Aranda, et de participer à la très belle rencontre-auteur du 31 mai chez Babelio.
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Pour être tout à fait honnête, j'ai ouvert ce livre sans grande conviction. le titre à rallonge me rappelait Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une de Raphaëlle Giordano, un livre que je n'avais pas du tout aimé. Je n'avais pas adhéré au mélange roman/développement personnel.

L'histoire nous est contée à la première personne par un garçon d'une dizaine d'années qui vit seul avec sa mère. Celle-ci est comédienne de théâtre et a souvent du mal à joindre les deux bouts. Mais elle voit toujours la vie du bon côté et élève son fils dans la joie et la bonne humeur. Elle organise des répétitions dans son jardin, avec sa troupe. La voisine est caissière, elle connaît tous les codes-barres par coeur et termine toutes ses phrases par « bip bip ». Notre jeune narrateur grandit dans un univers extravagant, rempli d'amour et de bienveillance.

"Ce qui était agréable chez Michel, c'est qu'il était comme Maman et que chaque fois qu'il parlait de sa vie, il n'y avait jamais de problèmes mais que des solutions.
— La vie, s'exclamait-il devant les clients amusés, il faut la dévorer sinon c'est elle qui nous dévore!"

Le style de ce livre peut dans un premier temps déstabiliser, mais on s'habitue et on se retrouve dans la tête de cet enfant qui vit entouré d'une bande de joyeux lurons. Certaines scènes apparaissent complètement loufoques. Les mots sont souvent drôles, mais aussi souvent touchants puisque tout est raconté du point de vue de cet enfant, qui interprète les choses comme il le peut. Ainsi, il nous parle notamment de Paul Emploi ou des forces du désordre. Vous penserez que c'est parfois candide ou simplet, mais finalement, vous comprendrez que tout cela est bien plus profond qu'il n'y paraît.

"C'est le manque d'amour qui rend les gens en colère?
— Oui, a-t-elle répondu avec un air mélancolique, la colère, c'est quand l'amour s'est trompé de chemin."

Julien Aranda, avec sa plume originale ne manque pas d'imagination pour nous questionner sur le bonheur. Un bon travail, bien payé, est-il synonyme d'une vie heureuse ? Ou bien exercer sa passion, entouré de personnes qu'on aime et qui nous aiment n'est-il pas essentiel ?

"Le génie n'a pas besoin d'artifices contrairement à la médiocrité."

Le narrateur et sa maman vivent simplement. Ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais ils sont heureux parce qu'ils sont ensemble. Ils profitent de la vie, de leurs amies. La mère du narrateur aime son fils, et Shakespeare, plus que tout, et elle l'entraîne à sa suite. Quand des soucis se profilent à l'horizon, elle philosophe, expose les bons côtés du problème plutôt que de s'apitoyer sur son sort. Sa manière de voir les choses est plus qu'optimiste, et cela fait un bien fou à lire.

Dans ce petit roman, à chaque chapitre, il se dégage de l'amour, de l'amitié, de la bonne humeur, de la bienveillance. On a nous aussi envie de se dire que nos problèmes ne dureront pas, que la colère n'est souvent pas légitime. Il faut savoir se poser et prendre la vie du bon côté si l'on veut être heureux.

"Au final, tu es le seul qui ait entendu battre mon coeur de l'intérieur, a-t-elle déclaré la voix chargée d'émotion."

Le jour où maman m'a présenté Shakespeare est un livre qui sous des apparences gentillettes de comédie burlesque, cache un roman bien plus profond. C'est le livre de la vie, avec ses difficultés, ses moments drôles et tristes mais c'est surtout le livre qui nous rappelle que bien souvent un problème a une solution. Une très belle lecture que je vous recommande sans hésiter.

Merci aux éditions Eyrolles pour cet envoi.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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Petit roman qui met en scène un jeune garçon de 10 ans, adoré par sa mère et qui vénère celle-ci. Elle est comédienne. Elle est pleine d'optimisme et a du talent, mais la pièce ne marche pas et l'argent se fait rare, leur situation est de plus en plus précaire. D'abord obligés de quitter leur logement pour aller vivre chez une amie (qui a des tocs), ils seront finalement séparés, le petit garçon étant placé chez sa tante, l'inverse de sa mère. Sa vie, c'est l'argent, et pas question d'écouter tonton Georges, l'utopique. Même à l'école, rien ne va plus, il devient le souffre douleur de ses camarades de classe.
C'est notre héros qui narre l'histoire avec ses réactions d'enfant mais en relatant aussi les réactions des adultes qu'il ne comprend pas toujours. C'est plein d'humour et c'est une belle leçon de vie : on peut rencontrer des difficultés et pourtant optimiste il faut rester et l'espoir il faut garder.
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Emotions +++
Foncez vers cette histoire burlesque, mais plus que poétique, belle et tendre...
On suit l'histoire vue par un garçon âgé de 4 ans au début, et 18 ans à la fin élevée par sa maman, cigale quelque peu délurée préférant vivre sa vie selon ses principes même si ceux ci ne sont pas conformes à ceux régissant notre réalité (à la différence de sa soeur, plus fourmi et terre à terre). Sa maman "comédienne de théâtre" plus que passionnée est entourée par sa famille de coeur gravitant dans sa vie perso et professionnelle, hauts en couleurs et en sentiments: Rita, comédienne grande gueule; Max, comédien timide à l'aise dans ses vieux habits et Lulu, metteur en scène excentrique et enfin Sabrina, reine des bips et des tocs..
Mais un jour, la réalité des choses s'abat sur cette troupe désargentée, mais si riche d'espoirs, de belles pensées et d'amour pour eux et pour Shakespeare: huissier d'injustice, expulsion, retrait de la garde du petit...
Ce gaillard part vivre chez sa tante si rigide, si désillusionnée et vivant dans le monde réel et si violent. Il va tout faire pour pouvoir rejoindre sa maman et vivre comme une cigale dans son beau monde ensoleillé d'amour, d'amitié et de réaliser le rêve de sa maman: jouer à la Comédie Française.
Je suis entrée dans ce roman sans savoir à quoi m'attendre et j'ai pris une claque. Un MÉGA GROS COUP DE COeUR qui m'a mis la patate puissance 10000!!!
J'ai pleuré (car certains moments sont sont plus difficiles), mais l'écriture m'a porté: elle est fluide, poétique, belle, touchante (j'ai même du mal à retranscrire mes sentiments) Ce livre est comme 1 montgolfière remplie non pas d'azote, mais de bouffées d'optimisme, de joies, de sourires, de légèreté qui nous emmène si loin de notre dure réalité et dont on en descend au rythme de ce "bon vieux Georges" (Brassens) en douceur pour reprendre progressivement le cours de notre vie emplie de bien être.
Je souhaite maintenant découvrir les 2 autres romans de Julien ARANDA.
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"Le jour où maman m'a présenté Shakespeare" de Julien Aranda semble être à mi-chemin entre le feel-good-book, le conte et le roman jeunesse.

L'histoire est racontée à travers les yeux ébahis d'un petit garçon - dont on ne connaîtra jamais le prénom - de dix ans, qui nourrit une véritable fascination pour sa maman "comédienne de théâtre". Chaque soir, elle joue du Shakespeare - que le petit garçon confond avec son père, tellement sa mère semble l'aimer - aux côtés de Rita et Max, sous le regard exigeant de leur metteur en scène Lulu, devant une salle entièrement vide. Et pourtant, elle continue, tentant tant bien que mal de vivre de sa passion, rêvant un jour de fouler les planches de la Comédie Française, pendant que les factures s'entassent dans la boîte aux lettres, que les huissiers de l'injustice rodent comme des vautours autour de leur petite maison de Melun, et jusqu'à ce qu'un jour, la réalité des choses les rattrape. Ne pouvant plus subvenir aux besoins de son fils, elle en est séparée, le temps "de se retourner."

Attirée de prime abord par le titre, l'envie de m'entendre conter une jolie histoire de théâtre et de transmission d'une passion, je suis rapidement descendue de mon estrade. En effet, je n'ai malheureusement pas du tout réussi à tomber sous le charme des personnages de cette histoire dont certains frôlaient le Stéréotype, à commencer par les membres de cette troupe de comédiens un peu cassés par la vie - la comédienne bohème convaincue qu'elle doit tenir bon, que la Comédie Française n'est plus très loin ; le metteur en scène susceptible, convaincu que personne n'est assez bien pour comprendre la richesse de son travail ; la comédienne diva ; le comédien taciturne qui devient une toute autre personne, une fois que la pointe de son pied a foulé les planches ; la tante, Myriam, qui contrairement à sa soeur, exerce "un vrai métier", celui d'employée de banque, et qui est donc nécessairement peu épanouie, aigrie, terne... La narration ne m'a pas aidé non plus à m'accrocher à l'histoire, je trouvais que le jeune garçon était bien trop naïf : alors qu'il est censé avoir dix ans, sa manière très enfantine de parler nous donne l'impression qu'il en a (au moins) quatre de moins. Les jeux de mots comme "Paul Emploi", "émission de télédébilité", "les forces du désordre" sont à mon sens, servis et resservis, et participent de cette naïveté un peu trop prononcée - jusqu'à parfois frôler la niaiserie - pour un enfant de cet âge.

En somme, ce livre est traversé, selon moi, de trop nombreuses facilités, dans la caractérisation des personnages, dans le style, dans le happy end assez peu crédible, dans le cliché de certaines situations. Je ne peux pour autant dire que j'ai passé un mauvais moment en sa compagnie, ça fait toujours du bien, de lire des histoires où, comme dans un conte, tout est bien qui finit bien...
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J'ai découvert cet auteur grâce à la rencontre organisée par Babelio et j'ai beaucoup apprécié les débats autour de ce livre ce jour-là.
Quant à l'ouvrage en lui-même, il m'a rappelé un peu "La vie devant soi" et "La Promesse de l'aube" de Romain Gary dont l'auteur est un grand lecteur selon ses dires. J'ai trouvé également que l'auteur avait beaucoup d'humour dans ses formulations enfantines (jeux de mots) et son regard tendre sur la "réalité des choses" est une leçon de vie que nous, adultes, devrions nous inspirer. Comme dit Maman dans le livre, il faut oser être ce que l'on est pour ne pas devenir ce que l'on hait.
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Un petit garçon , fils d'une comédienne , raconte avec humour et tendresse , ses mésaventures et les difficultés qu'il doit surmonter, qu'il s'agisse de l'incertitude sur son sort en raison de l'incapacité de sa mère à gagner sa vie, du harcèlement scolaire dont il fait l'objet, de la pesanteur des modèles éducatifs qui lui sont imposés .
Ce roman qui se revendique comme un conte moderne fait la part belle à la fantaisie, au rêve mais aussi à la fidélité en amitié, à la solidarité et bien sûr à l'amour inconditionnel d'un enfant pour sa mère.
Notre petit héros, qui n'est jamais nommé, traverse des épreuves dont il sort victorieux et en cela, le livre se situe dans la droite ligne des récits d'apprentissage et ce d'autant que les personnages qu'il rencontre au fil de sa route tiennent de l'archétype dénué de toute ambiguité.
De Shakespeare dont le patronyme figure dans le titre, on n'apprend strictement rien et c'est bien dommage. Les aventures de la troupe théâtrale dont fait partie la mère du héros auraient peut-être gagné à être replacées dans un contexte littéraire même un tout petit peu développé.
Je n'ai pas adhéré à cette histoire, qui pourtant comporte quelques beaux passages poétiques, car tant sa crédibilité que sa cohérence m'ont totalement échappé.
J'ai eu l 'impression de lire un conte pour enfants situé dans un pays imaginaire d'où le réalisme est totalement banni (louer à Meudon une maison avec jardin pour une jeune femme seule et désargentée, cela touche bien sûr à la pure fiction!) et où tout finit forcément bien !
Je crains que mon cartésianisme viscéral ne me conduise à juger trop sévèrement des textes qui peuvent néanmoins ravir des lecteurs en quête d'évasion.
Décidément la littérature feel good n'est pas faite pour moi et en ce qui concerne le récit présenté par un enfant, je préfère (et de loin) Marcel Pagnol et Romain Gary qui restent des références incontournables en la matière.
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