AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 86 notes
5
17 avis
4
25 avis
3
13 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici deux cents pages de fraicheur enfantine qui s'inscrivent dans la lignée de classiques comme "Le petit chose" d'Alphonse DAUDET ou "les grandes espérances" de Charles DICKENS avec Sarah dans le rôle de la fée et son père dans celui du magicien qui d'un coup de baguette révèle l'actrice inconnue et en fait une vedette médiatisée.

Mais ce roman n'appartient pas à la littérature jeunesse car il porte un regard caustique sur notre monde de subprimes, de "paule emploi" et de télé-débilité et j'ai apprécié la plume imaginative, innovante et acérée qui nous offre une pléiade de néologismes.

L'auteur, sans en donner l'impression, nous amène à réfléchir à la définition du "travail" et à nous interroger : qui du banquier ou de Shakespeare est le plus utile à la société ?

Et surtout il nous décrit une génération sans père, sans repère ni repaire et nous montre la souffrance d'un enfant élevé par une mère plutôt immature, puis confié à une tante carriériste.

Mais j'ai regretté que cet ouvrage soit pourri de fautes de français et d'orthographe.

Je peux comprendre qu'un enfant de 5 ans maltraite notre langue, mais j'ai du mal à admettre qu'un adolescent, devenu bachelier, écrive des phrases ressemblant à celles commises par certains footballers interviewés par TF1, surtout quand leur Maman est amoureuse de Shakespeare, de Georges Brassens et de nos classiques ...

De grâce Monsieur Aranda, ne prostituez pas votre talent (que je devine prometteur) en sacrifiant notre langue française !
Commenter  J’apprécie          270

Un petit garçon , fils d'une comédienne , raconte avec humour et tendresse , ses mésaventures et les difficultés qu'il doit surmonter, qu'il s'agisse de l'incertitude sur son sort en raison de l'incapacité de sa mère à gagner sa vie, du harcèlement scolaire dont il fait l'objet, de la pesanteur des modèles éducatifs qui lui sont imposés .
Ce roman qui se revendique comme un conte moderne fait la part belle à la fantaisie, au rêve mais aussi à la fidélité en amitié, à la solidarité et bien sûr à l'amour inconditionnel d'un enfant pour sa mère.
Notre petit héros, qui n'est jamais nommé, traverse des épreuves dont il sort victorieux et en cela, le livre se situe dans la droite ligne des récits d'apprentissage et ce d'autant que les personnages qu'il rencontre au fil de sa route tiennent de l'archétype dénué de toute ambiguité.
De Shakespeare dont le patronyme figure dans le titre, on n'apprend strictement rien et c'est bien dommage. Les aventures de la troupe théâtrale dont fait partie la mère du héros auraient peut-être gagné à être replacées dans un contexte littéraire même un tout petit peu développé.
Je n'ai pas adhéré à cette histoire, qui pourtant comporte quelques beaux passages poétiques, car tant sa crédibilité que sa cohérence m'ont totalement échappé.
J'ai eu l 'impression de lire un conte pour enfants situé dans un pays imaginaire d'où le réalisme est totalement banni (louer à Meudon une maison avec jardin pour une jeune femme seule et désargentée, cela touche bien sûr à la pure fiction!) et où tout finit forcément bien !
Je crains que mon cartésianisme viscéral ne me conduise à juger trop sévèrement des textes qui peuvent néanmoins ravir des lecteurs en quête d'évasion.
Décidément la littérature feel good n'est pas faite pour moi et en ce qui concerne le récit présenté par un enfant, je préfère (et de loin) Marcel Pagnol et Romain Gary qui restent des références incontournables en la matière.
Commenter  J’apprécie          80
Les mots sont ceux d'un jeune garçon de 10 ans, un peu naïf mais très intelligent, élevé par une mère comédienne et entouré d'une troupe d'artistes excentriques. Ils ne sont pas riches d'espèces sonnantes et trébuchantes, mais immensément fortunés d'amour et de tendresse. Chez lui, la vie s'apprécie. On profite, on s'écoute, on savoure le temps. Tant pis si l'argent ne rentre pas, si les huissiers passent ou les gendarmes rappellent à l'ordre. Mais, dans l'existence, il y a des méchants – des personnes vénales, des personnes qui travaillent pour payer leurs factures au détriment du bonheur, des personnes qui s'inquiètent et imposent une normalité rigide (ohhh la vilaine tante Myriam), des voisins malintentionnés et impatients, des camarades violents et maltraitants …

Ce livre se lit comme un conte, une tendre utopie où se distinguent d'un côté les bons qui ont tout compris à la vie et de l'autre les mécréants qui entrent dans le moule. C'est tendre et gai, l'écriture est jolie, les pages se tournent.

Un écrit sans prétention. Un petit rayon de soleil … dans ce monde de brutes.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
Commenter  J’apprécie          70
Au fil des pages, nous découvrons l'enfance et l'adolescence du narrateur, de ses quatre ans à la mort de son chien Roméo à ses dix-huit ans au sommet de la Rhune au Pays Basque. Il grandit sans père, sa mère comédienne de théâtre vit au jour le jour toujours de bonne humeur le jeu dans la peau le coeur sur la main la tête dans la lune. Elle aime Shakespeare, adore Brassens. Sur scène elle exulte, malgré le public clairsemé. À la maison, son brin de folie ne la quitte pas. Maman rêveuse, elle insuffle à son fils de la joie de l'allant de la fantaisie du piquant de la poésie… Leur famille, c'est la troupe de théâtre – Rita, Lulu et Max – qui les accompagne partout tout le temps et Sabrina la voisine-copine-hôtesse de caisse. le quotidien est une fête permanente, en marge de la réalité. Mais, les factures s'accumulent, les entrées d'argent se font rare… L'huissier l'a prévenue mais elle n'a pas écouté, comme d'habitude… Alors un jour, il débarque dans la petite maison blanche aux volets rouge de Meudon, et enlève à cette passionnée de Shakespeare ses meubles, sa maison… et son fils. le garçon est confié à sa tante Myriam, l'exacte opposée de sa mère : une femme toujours vêtue de noir, rigide et austère. Elle l'inscrit dans un collège privé où il ne parvient pas à s'intégrer. Cette vie-là lui est insupportable, il étouffe… il fugue.

Malgré des maladresses, ce roman séduit. On est porté par la voix de ce garçon – de l'innocence à la clairvoyance -, sa découverte du monde des adultes, ses interrogations, ses doutes, ses peines, ses émerveillements, ses désillusions, ses réflexions sur les artistes l'amitié la société l'économie.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
Ayant lu quelques avis très positifs sur les réseaux, je n'ai pas beaucoup hésité quand Julien Aranda m'a proposé de m'envoyer son roman. En ce moment j'ai envie de douceur, d'évasion... Je me suis dit que ce conte aux notes feel-good me plairait bien. Je ne me suis pas tout à fait trompée, puisque j'ai passé un sympathique moment de lecture, mais je n'en ai pas retiré autant que j'en aurait voulu.

Un petit garçon bien bavard raconte son quotidien avec sa maman « comédienne de théâtre ». Il idolâtre sa mère qui, malgré les difficultés, ne renonce pas à son choix de carrière, ce qui ira jusqu'à les séparer...
Ce roman doux-un peu amer évoque la difficulté de vivre une vie choisie qui ne permet pas vraiment de remplir le frigo, le courage de ceux.celles qui la tentent, mais aussi de ceux.celles qui arrivent à rebondir autre part.
La narration par le petit garçon est mignonne. Elle manque peut-être d'un peu de nuances, mais elle reste agréable à lire et les émotions passent bien. Un livre feel-good plutôt chouette qui plaira à tous ceux qui cherchent à vivre de leur passion :)
Commenter  J’apprécie          30
Un texte rempli de tendresse et d'amour, un livre profond et léger à la fois, le jour où maman m'a présenté Shakespeare m'a plu dans son ensemble. J'ai été amusée par les petites touches d'humour, touchée par le narrateur âgé de seulement 10 ans, par son optimiste et sa naïveté[...] un bon roman écrit par le talentueux Julien Aranda !
Mon blog : Les lectures de Lily (www.leslecturesdelily.com)
Lien direct vers mon billet : http://www.leslecturesdelily.com/2018/06/le-jour-ou-maman-ma-presente.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          30
Merci à Babelio de m'avoir adressé ce livre ! J'attends avec impatience la rencontre avec l'auteur qui me permettra de comprendre pourquoi il a écrit ce livre. Car franchement, cela n'a pas été un coup de foudre. Je ne peux pas dire que j'ai détesté non plus, à vrai dire je n'ai pas compris le rapport du titre avec l'histoire (certes ça parle de Shakespeare, mais pas d'un jour particulier de rencontre entre le narrateur et cet auteur, même pas de la relation narrateur/Shakespeare). Je n'ai pas vu l'intérêt de ces rebondissements, de l'histoire, de l'intrigue, des personnages, ... Pour moi ce n'est qu'une histoire linéaire, sans trop de fond.
Certes, c'est gai, optimiste, malgré les malheurs subis par la mère et le fils. le détachement avec lequel elle vit tout ça est très beau, car c'est ce que son fils ressent. Cela m'a d'ailleurs fait penser à En attendant Bojangles : regard décalé sur la société, sur ses normes, poésie du langage...

Donc je mets 3/5 pour le caractère touchant du récit, et l'écriture, avec ses nombreux jeux de mots, qui font que cette histoire se lit facilement. Mais deux jours après, je dois dire que j'ai du mal à me souvenir de l'histoire, de la fin... Cela ne m'a pas marquée !
Vivement la rencontre avec l'auteur, qui me fera comprendre un peu plus le contenu de l'histoire, sa genèse...
Commenter  J’apprécie          30
« Maman […] était amoureuse de Shakespeare et, en attendant leurs fiançailles, elle jouait ses pièces tous les soirs dans un petit théâtre parisien. » le jeune narrateur évoque les souvenirs de sa petite enfance, une enfance enchantée par l'amour d'une maman artiste et un peu fantasque. Une enfance marquée par les vacances au pays Basque, chez Papy et Mamie, par les visites de Tati Myriam, par les répétitions de la troupe de théâtre, à la maison ou dans le jardin. Une enfance entourée d'adultes aimants et bienveillants : Sabrina, la voisine au grand coeur, et puis Max, Lulu et Rita, les amis comédiens de maman. Une enfance heureuse, malgré le manque d'argent, jusqu'au jour où un huissier vient frapper à la porte…

L'avis de Blanche, 13 ans : Malgré quelques premières pages un peu fastidieuses, où il faut s'accrocher, notamment au niveau du style d'écriture, l'histoire est bien menée et tous les personnages ont un rôle que l'on comprend. J'ai tout de même trouvé l'histoire quelques fois trop caricaturale, avec le rôle de la gentille voisine folle, du garçon rêveur qui a beaucoup de problèmes et qui se fait harceler, des grandes personnes trop terre à terre... J'ai cependant apprécié ma lecture.

L'avis de la rédaction : Une jolie histoire, touchante et pleine de poésie, malheureusement troublée par des scènes empruntées au registre de la farce et du théâtre burlesque, mais dont le comique de situation ne fonctionne pas, ce qui affadit le récit...
Commenter  J’apprécie          20
Le bouquin est arrivé sur ma pile un peu par hasard. J'avais croisé une critique sur Babelio et sans doute l'avais-je mal lue, il ne m'étais pas venu à l'idée que le jour où Maman m'a présenté Shakespeare était un bouquin pour enfant ou, à tout le moins pour ado. Ne reculant devant aucun sacrifice, je l'ai lu quand même.
Manifestement Julien Aranda a lu Cauvin et son célébrissime E=MC2 mon Amour. Il nous livre une histoire tendre sur le mode de la comédie romantique, mettant en scène, sur fond de crise économique, un jeune garçon et sa mère, comédienne de théâtre dans la dèche. Les huissiers débarquent, la voisine caissière au Prisunic fait une dépression, le metteur en scène est désespéré par l'absence de public, les écoles pour riches sont peuplées de crétins, la dame de Pôle Emploi (renommé Paul emploi avec une fausse naïveté maladroite) est complètement débile, Tata Myriam a une grosse Mercedes mais n'est pas vraiment heureuse, en un mot comme en cent, tous les clichés y passent.
Le problème principal, c'est que l'auteur manque cruellement de distance et de nuance (les gentils sont très gentils et ont toujours raison) et d'humour (aucune chance de trouver ici la charade d'Humphrey Bogaert) . Bref, c'est un livre assez neu-neu, qui finit trop bien et qui m'aurait un peu ennuyé à treize ans. Heureusement, j'en ai cinquante-trois et je suis devenu bon public. J'ai passé un bon moment mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est écrit de manière assez classique avec un orateur masculin qui utilise le passé pour raconter son enfance avec des passages très poétique et des jeux de mots. Sous son air léger, il parle de gros problèmes de société entre humour et réalité de cette vie d'enfant d'acteur de théâtre parfois belle avec cette deuxièmes familles parfois compliqué.


Lien : http://books-story.wixsite.c..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (152) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
812 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}