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EAN : 9791090635272
184 pages
Noir au Blanc (05/05/2015)
4.25/5   18 notes
Résumé :
★ Leur rencontre sur les toits de Paris va changer leur destin... ★

Depuis son arrivée à Paris, la vie de Thomas a viré au cauchemar. Son travail d’informaticien est tout sauf gratifiant. Celle qu’il aime l’ignore. Il passe ses nuits à boire pour oublier les brimades de son chef et le désert de sa vie affective. Son frère ne donne plus signe de vie. Pourquoi continuer à vivre ?

Au moment de commettre l’irréparable, il rencon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je voulais remercier Laure Arbogast pour l'envoi de son livre.
Une belle histoire d'amour entre un homme ayant perdu ses illusions et ses espoirs et une jeune femme qui apparaît comme tombé du ciel. L'auteur nous entraine dans la vie de Thomas qui pense n'avoir aucun avenir et se sent perdu dans cette grande ville qu'est Paris.
Je ne connaissais pas l'auteure mais j'ai apprécié sa plume et son univers. Une belle découverte.
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☼ Mon avis ☼


Avant de commencer ma chronique sur le roman " les oiseaux de Nuit ".
Je voulais remercier du fond du coeur l'autrice qui m'a gentiment envoyé son livre au format numérique.
Laure Arbogast est une jeune autrice qui a réalisé de nombreuses séries.
Ses écrits sont porté sur différents genres, le fantastique, la romance, les fictions contemporaines et le Young Adult.

Elle a réalisé son premier roman" Shadow " en 2012.
En 2013, elle sort son deuxième livre intitulé " jamais plus ".
Elle revient en 2015 avec plusieurs romans, comme " le théorème de Pythalès " " Ce soir-là nous étions immortels " " les oiseaux de nuit " ainsi que " On changera le hasard en destin ".
De nombreuses séries qui sont sorties cette année-là, on eut le droit à une nouvelle édition en 2018.
Le roman " Ce soir-là nous étions immortels " possède une version anglaise du nom de " The dawn of life ".
En 2018, Laure réalise " A zillion miles away " ainsi que " les liens du sang " qui est son tout dernier roman à ce jour.

Dans un premier temps, j'ai été agréablement surprise par la gentillesse de cette autrice, qui est juste adorable et propose plusieurs romans très intéressants.
Pour lire ce livre numérique j'ai utilisé l'application pocketbook qui est vraiment géniale pour manipuler le Récit et qui propose de multiples réglages.
" Les oiseaux de nuit " possèdent au total, un prologue et vingt-sept chapitres qui se lisent très rapidement.
On peut retrouver également les remerciements de laure, sa biographie ainsi que les couvertures et résumés de ses autres romans.

Je vais tout d'abord vous parler de la couverture que je trouve un peu trop simpliste à mon goût, après, l'arrière-plan sur la ville de Paris reste très joli à regarder.
L'histoire sur la vie de Thomas reste assez sombre et touche de nombreux sujets difficiles.
elle permet de nous montrer que même si la vie peut paraître rude, il y aura toujours des points positifs auxquels il faut s'accrocher pour se délivrer de ces démons.
Pour ça rien de mieux que de s'entourer de personnes qui vont te pousser vers le haut et non le contraire.
Jessica va lui présenter l'une de ces passions pour lui faire changer d'air en lui montrant le domaine de l'art.
ça lui permet de découvrir des choses qu'il n'aurait jamais faites auparavant.
Ainsi son but est de lui redonner goût à la vie et qu'il arrête de se rabaisser à ce que veut la société. Elle va également lui conseiller de réaliser des écrits de son quotidien, y inscrire toute sa colère, ces frustrations ainsi que de ces craintes.

J'ai particulièrement aimé le personnage de Jessica qui adore montrer l'âme de Paris via ces jolies photos.
C'est une personne qui a un grand coeur, elle est pétillante et pleine de vie.
Thomas quant à lui, à beaucoup de mal à s'affirmer et dire tout haut ce que les gens pensent tout bas.
C'est une personne qui est resté trop longtemps dans la solitude, il fume, Boit et surtout passe la plupart de son temps à se rabaisser.
Finalement on arrive quand même à l'apprécier malgré ces périodes sombres.
On ressens également que l'autrice a su gérer l'apparition des personnages secondaires qui sont régulièrement mis en avant.

Pour ma part, j'ai adoré lire ce livre, le concept est très intéressant car on commence à observer la vie sombre de Thomas.
On découvre son évolution grâce à Jessica qui elle, apporte ce brin de lumière qu'il a tant besoin.
Ce qu'il faut retenir dans ce genre de récit c'est de voir qu'une simple rencontre, de simples paroles peut sauver des vies.
C'est la première fois que je lis un roman qui ne s'attarde pas sur les début d'amitiés entre les personnages, les choses sont expliquées comme, il faut et assez rapidement pour pas perdre le lecteur.
D'ailleurs, il y a toujours des longues périodes dans la vie ou, il ne se passe pas grand-chose.
C'est pourquoi l'autrice à préférer laisser du temps s'écouler entre les chapitres.
Je dois vous avouer que j'ai eu du mal au début, car je ne faisais pas assez attention aux dates.
Puis finalement, je trouve que ça évite toutes les petites conversations ennuyeuses du début quand on apprend à découvrir quelqu'un.

Dans ce livre, on peut découvrir de nombreuses références que ce soit sur la culture geek, sur les films, les musiques ou bien des jeux vidéo cultes comme " GTA " ou " WOW ".
" Les oiseaux de nuit " à été pour a part une lecture beaucoup trop rapide, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à 100% aux personnages ainsi cas l'histoire.
Avec plus de chapitres, je pense que j'aurais apprécié davantage la série.
J'ai trouvé que la plume de l'autrice est très agréable à lire, elle ajoute également de magnifiques citations et qui sont d'ailleurs elle aussi très nombreuses.

Pour conclure, " les oiseaux de nuit " est un récit que je vous recommande très fortement, et j'ai hâte de vous proposer de nouvelle chroniques sur ces autres oeuvres.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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« Je m'appelle Thomas Morelli et j'ai eu la grande idée de venir travailler à Paris. Comme des milliers d'autres, j'ai été attiré par la Ville Lumière comme les moustiques sous un abat-jour. J'ai bien failli finir en purée sur la chaussée, mais au final je ne m'en suis pas trop mal tiré. le petit poisson a réussi à passer à travers les mailles du filet. Et dites-vous bien que c'est moi qui écrirai le scénario de ma vie. »
Thomas est un jeune homme mal dans sa peau… Il occupe un poste qui ne lui plaît pas. Il est l'aîné d'un frère que tout oppose. Et son physique lui vaut des remarques désobligeantes constamment.
C'est sur le toit d'un immeuble, où la pire des idées lui traverse l'esprit, que sortie presque de nulle part, intervient Jessica. Cette jeune artiste au look tout aussi unique que son franc parlé. Sans le savoir, elle lui évite le pire. Pour autant, Thomas est toujours pessimiste sur sa vie. Ses ambitions sont mises au placard depuis bien longtemps… Jessica va réveiller en lui, ou plutôt secouer ce qui reste de lui, pour le pousser hors de sa zone de confort. « Les oiseaux de nuit » est né…
Une très jolie histoire autour d'un personnage torturé par la vie qu'il a décidé mener. Piégé par des idées noires dont il peine à en sortir. Qui n'a pas déjà, dans sa vie, traversé des périodes sombres ? Moi la première. Et vous, chers lecteurs, tout comme moi, nous pouvons nous reconnaître à travers le personnage de Thomas. Une histoire touchante qui se lit jusqu'au bout des pages. J'aurais toutefois aimé en être bouleversée au point de la dévorer. Voilà ce qui manquera à ce récit pour qu'il retienne toute mon attention. Cette petite touche d'émotions supplémentaire qui aurait pu rythmer davantage le récit. Comme le tempo d'une musique ; les sentiments, les émotions, les ressentis ont une grande importance pour nous faire immerger, nous lecteurs, au-delà du simple décor qui illustre la vie des protagonistes. J'aime plonger au plus profond de leur être, de leur âme. Explorer leurs plus noirs secrets comme leurs plus intenses joies. Un rebondissement qui arrivera aux dernières pages mais qui fera quelques peu traîner en longueur ce début de lecture ; en espérant qu'une chute ait bien lieu.
Mes chères lectrices et chers lecteurs, c'est toujours avec sincérité que je vous dévoile mes chroniques. Celle-ci est assez mitigée. Partagée entre une histoire accrocheuse et un récit quelque peu déconstruit. À vous de faire votre propre avis 😉
En vous souhaitant une bonne lecture !
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Je pensais lire une romance contemporaine mais ce livre est en fait bien plus que ça. Je l'ai davantage pris comme une aventure de reconstruction.

Tom, le héros, doit mettre des choses en place pour retrouver goût à la vie, en trouvant ses aspirations profondes. Et il est clair que sa rencontre avec Jess va chambouler tout ça. J'avoue que j'ai trouvé le roman un peu trop court pour être totalement emportée mais j'ai aimé le déroulement des événements et l'évolution du personnage de Tom, dont on a le point de vue pendant tout le roman. La plume de Laure Aborgast, que je découvrais avec ce titre, est fluide, pleine de réflexion, et m'a fait passé un bon moment. C'est vraiment un roman plus introspectif qu'il n'y parait au départ, et j'ai bien apprécié.

Et puis mention spéciale à Laure Arbogast pour la scène avec mon groupe de musique préféré de tous les temps, The Killers, qui m'a mis en joie.µ

Bref, je recommande !
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La vie de Thomas, c'est alcool, drogue, travail.

Une relation amoureuse, il ne sait même plus ce que c'est.

Son travail n'est pas du tout glorifiant, son patron ne fait rien pour, celle qu'il croit aimer se fout de lui.

Son frère n'est jamais là non plus.

Bref, à quoi bon continuer de vivre cette vie qui ne lui apporte rien ?

C'est là qu'il va rencontrer Jessica, sa voisine, du moins celle qu'il croit être sa voisine. Elle va tout faire pour qu'il comprenne que la vie vaut la peine d'être vécue, elle va l'aider à se montrer plus fort, à ne plus se laisser marcher sur les pied. Un exutoire comme un autre serait de tout mettre par écrit plutôt que d'aller chez le psy.

C'est ce qu'il fera, mais cela changera quoi exactement à sa vie ?

Au fil des jours, Jess va prendre de plus en plus de place dans sa vie, et pourtant elle va devoir partir, retourner chez elle.

Laure Arbogast nous offre une histoire assez sombre, mais qui nous montre qu'une lumière au bout du tunnel est toujours possible si nous nous en donnons la possibilité, si nous en avons le courage d'affronter nos démons.

C'est avec ce livre, que je découvre la plume de Laure et franchement j'ai beaucoup aimé, elle m'a embarqué dans un univers relativement sombre, mais j'ai apprécié ce voyage.

Maintenant, j'espère que vous aussi vous aurez envie de prendre part à l'histoire de Thomas qui pourrait très bien être vous, qui pourrait être une personne que vous connaissez.

Une histoire moderne dans la ville lumière.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sept heures du mat.

Qui peut bien avoir l’audace de tambouriner à ma porte aux aurores un jour férié ? En tout cas, il va m’entendre.

Encore assommé par le somnifère que j’ai avalé cette nuit, je me frotte les yeux pour chasser la vision de Chris sur le paillasson. Mais pas de doute, il est bien réel, en chair et en os et surtout en T-shirt malgré la température.

̶ Je voulais ramener des croissants mais ils ne prennent ni les bahts ni les yuans, à la boulangerie.

Il me tend un paquet de quoi, on ne saurait dire, à l’emballage orné d’étranges idéogrammes.

̶ Salut, frérot. Toi aussi, tu m’as manqué… je réponds en remarquant sa planche de surf appuyée contre le mur, derrière un sac de trek reprisé posé sur une énorme valise. Ça fait un bail, depuis… trois ans ?

Je l’assaille de questions qu’il balaie d’un sourire :

̶ Tu me fais un café ? J’ai sept heures de jet lag dans la gueule. Après, je te raconte.

Je rentre ses affaires restées sur le pas de la porte (le supplément pour l’excédent bagages a dû être salé) et fais couler deux expressos bien serrés pendant qu’il fait le tour du propriétaire. Tour rapide s’il en est, compte tenu de la taille de cette fichue mansarde.

̶ La classe ! On se croirait dans Un Américain à Paris.

̶ N’est-ce pas ? Ça valait le coup de se taper cinq ans d’études supérieures.

Chris ne semble pas saisir l’ironie et s’extasie devant la vue imprenable qu’offre le mini balcon de ma chambre sur le Marais. Cependant, un détail le chiffonne : où est passée la Tour Eiffel ?

̶ Pardon de te décevoir, c’est juste dans les films qu’elle est derrière chaque fenêtre. Viens boire ton café.

̶ Le premier digne de ce nom depuis des lustres ! Je peux rester quelques jours, Tom ?

̶ Fais comme chez toi.

Précision inutile, il a déjà commencé l’inventaire du frigo et des placards, pas très achalandés par les temps qui courent.

̶ T’as que du riz ? J’en ai bouffé pour dix ans, alors au petit déj… Je peux avoir des croissants ?

Chris dit donc Tom fait.

Pas grave. Il est revenu en vie et en bonne santé, on n’y croyait plus.

Je m’emmitoufle, dans un semi-coma descends les cinq étages (l’ascenseur n’est plus, paix à son âme) et me retrouve dans la rue glacée. La lumière jaune des réverbères se reflète sur les pavés humides. Avec un peu de chance, j’atteindrai la boulangerie avant d’avoir perdu tous mes orteils.

Dans la queue, juste devant moi, il y a ma nouvelle voisine, aussi mal fringuée que la veille, jean pré-troué trop large et caban d’homme.

̶ Salut, Jessica. Mon frère est là, tu viens petit-déjeuner avec nous ? Tu vas bien t’entendre avec lui, c’est un artiste, lui aussi. Prends ce que tu veux.

Elle me remercie, commande une baguette.

̶ Je voudrais aussi trois croissants et trois pains au chocolat, s’il-vous-plaît, je demande d’un ton obséquieux.

̶ Ce s’ra tout ? rugit la boulangère qui emballe nos achats de mauvaise grâce et nous les jette à la figure. Dix euros cinquante, et j’ai plus de monnaie. Au suivant !

Vive le service minimum. Et la politesse, connasse ? je pense tout bas.

̶̶ Merci, bonne journée… je dis tout haut en posant l’appoint sur le comptoir.

C’est qu’on m’a bien élevé, moi.

Jessica s’interpose :

̶ Non, on voudrait un peu d’amabilité, aussi. Ah, dommage, vous n’en avez plus. Et un sourire ? Non plus ? C’est trop demander ?
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Parfois, les décors s’écroulent.

Métro, quatre heures de boulot, dix minutes de repos, quatre heures de boulot, métro, impossible de faire dodo. De quoi devenir marteau.

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi. Parfois même samedi.

Six jours par semaine, quarante-sept semaines par an, pendant plus de quarante ans. Je vous laisse faire le calcul et en tirer les conclusions qui s’imposent.

Quand j’aurai sauté de ce toit, j’aurai enfin avoué que je suis dépassé par la vie et que je ne comprends pas où le Grand Patron a voulu en venir quand il l’a créée si désenchantée.

Mais avant, je finis ma clope. C’est qu’on m’a appris à ne pas gaspiller.

̶ Quelle vue ! T’as pas l’impression d’être en équilibre entre ciel et terre ?

Une fille aux cheveux rouges, carré très court, sac « I love Paris » et reflex autour du cou, se plante juste à côté de moi. Connards de touristes.

Raté, Tom. Essaie encore.

̶ Ouais, c’est ça. D’en haut, ça pue moins la misère. Maintenant, du vent. La Tour Eiffel, c’est par là.

Je pointe du doigt la Dame de Fer qui étincelle de mille feux.

̶ T’es tout seul ? me demande la fille.

̶ Comme les dix millions d’autres, là en bas.

Elle s’assoit à ma gauche sur la toiture en zinc, le dos contre une cheminée, et me tend un paquet d’Oreo Cookies.

̶ T’as faim ?

Pas vraiment, mais j’en prends un quand même. D’ailleurs, à quand remonte mon dernier repas ? Je l’invite à partager ma bière.

̶ Non merci. Je n’ai aucune envie de finir sur le macadam, ce serait moche.

̶ Tiens, comme mon voisin, la semaine dernière.

̶ Suicide ou accident ?

̶ Aucune idée. On vivait sur le même palier, mais on ne s’est jamais parlé. C’est d’un navrant. Je ne sais même pas qui il était ni ce qu’il faisait.

̶ Je suis ta nouvelle voisine, alors. J’ai repris son appart. Je viens d’arriver à Paris.

̶ Welcome to Fabulous Lone City. Tu vas te plaire, ici.

̶ La ville de la solitude ?

̶ Ou la cité des anges déchus, si tu préfères. Au fait, moi c’est Thomas, IT Crowd.

̶ T’es dans l’informatique ?

̶ En d’autres termes, larbin.

Et grâce à toi, j’y retourne après-demain. Merci bien.

̶ Jessica, chasseuse d’images. J’arpente les toits à la recherche de l’âme de Paris.

̶ Tout un programme… Et tu cherches quoi, au juste ? L’amour ? C’est mal barré. En tout cas, dépêche-toi, avant de te faire bouffer.

̶ C’est ce qui t’est arrivé ?

̶ Si tu savais. J’ai envie de hurler.

̶ Bonne idée.

Elle se lève, sourit et me prend la main. La sienne est petite et chaude, la mienne est glacée, privée de toute chaleur humaine.

̶ Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un…

̶ Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !

Et on a hurlé, bras en croix, hurlé dans la nuit glacée, hurlé encore et encore, jusqu’à se faire péter les cordes vocales.

Putain ça fait du bien.
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Je m’appelle Thomas Morelli et j’ai eu la grande idée de venir travailler à Paris. C’est tout ce que vous avez besoin de savoir.

Ma famille, mes amis, d’où je viens, tout ça ne compte plus, pour moi comme pour les milliers d’autres attirés par la Ville Lumière comme les moustiques sous un abat-jour.

Prisonnier de ma forteresse de solitude, je me croyais condamné à des maux éternels. Mais au moment où j’ai touché le fond, quelqu’un m’a fait comprendre que mon destin n’était pas gravé dans le marbre.

Et dites-vous bien que j’écrirai moi-même le scénario de ma vie.

À tous les sens du terme.
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C'est comme si je regardais la vie à travers une vitre poussiéreuse. Je peux la voir, mais pas la toucher.
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Pourquoi tu t’excuses toujours d’être un type bien ?
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