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William Warwick tome 2 sur 4

Séverine Quelet (Traducteur)
EAN : 978B08WVFSW6K
301 pages
Editions Les Escales (10/06/2021)
3.32/5   38 notes
Résumé :
William Warwick a été promu et intègre la brigade des stupéfiants. Ses membres ont pour objectif prioritaire d'appréhender Assem Rashidi, le fameux baron de la drogue du sud de Londres, connu sous le nom de La Vipère.

Alors que l'enquête progresse, William va devoir faire face à des adversaires redoutables tout droit revenus de son passé. Son ennemi juré, Miles Faulkner, est toujours libre, mais une erreur de jugement de sa part pourrait bien le voir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ni vu ni connu est le deuxième tome des aventures du récemment promu brigadier Warwick. Celui-ci passe du service de défense des oeuvres d'art à la brigade des stupéfiants. Il va participer principalement pendant ces quelques mois à l'enquête visant à capturer un des barons de la drogue, surnommé la Vipère.
Ne lisez pas les romans de cette série en espérant une tension insupportable au fil des pages, vous seriez déçus. L'intérêt principal pour moi à nouveau dans ce tome figure dans l'atmosphère et les personnages, au comportement et à l'humour si british. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages entourent le jeune Warwick, à commencer par son père et sa soeur, avocats tous les deux, dont les interventions dans un procès sont les exemples typiques de cet aspect britannique et m'ont réjouie. On retrouve aussi quelques-uns des personnages liés au marché de l'art, dont sa femme Beth et l'escroc Miles Faulkner qui a plus d'un tour dans son sac et que la brigade de Scotland Yard s'évertue à faire tomber..
Cela dit, le suivi de l'enquête, de ses avancées, des précautions prises pour ne pas alerter le truand est aussi intéressant : on est ici dans un travail de fourmi échelonné sur de longs mois, où rien n' arrive par hasard ni par chance, mais par des jours et des jours d'investigations patientes.
Un deuxième tome qui ne sera surement pas le dernier, vu ce qui se passe dans les dernières pages.
Un grand merci aux éditions Les Escales pour ce partage #Nivuniconnu #NetGalleyFrance
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William Warwick, qui vient d'être nommé brigadier à la brigade des stups, est en plein préparatif de son mariage avec Beth qui travaille dans le domaine de l'art. en même temps, son vieil ennemi, le baron de la drogue Miles Faulkner qu'il s'agit de prendre la main dans le sac.

Un ancien copain de collège, consommateur, avec lequel il a eu autrefois des démêlés, va être recruter comme « taupe » en échange d'une fuite au Brésil avec sa dulcinée. Devenu témoin protégé, il va devoir raconter comment fonctionne le trafiquant. Mais, est-il fiable ?

Un autre baron de la drogue, Assem Rashidi, alias la Vipère, fait également l'objet d'une surveillance, et William participe au plan mis en oeuvre par l'équipe.

L'enquête policière est sympathique, sur fond de mariage, voyage de noces à Rome, pour William et Beth, et de divorce tonitruant (allez, j'ose, abracadabrantesque !) avec argent sale, tableaux de grands maîtres, notamment Vermeer pour Faulkner.

J'ai lu ce livre d'une traite car je voulais respirer entre deux romans forts de cette rentrée. J'ai aimé les relations entre les membres de la famille Warwick : Sir John, le père, avocat représentant la Couronne, sa fille qui doit prouver qu'elle est douée aussi, et William qui a choisi la police au grand dam de son père, après avoir entamé des études d'art.

J'ai aimé l'humour, « so british », mais l'histoire en elle-même n'est pas vraiment trépidante. C'était mon premier « contact » avec Jeffrey Archer et je suis restée sur ma faim. L'auteur nous propose un récit drôle et des réflexions sur le monde des dealers intéressantes mais, on les connaît, ce n'est pas mieux chez nous… il faut dire aussi qu'après avoir refermer « Berlin Requiem » c'était ce polar partait avec un sérieux handicap…

Lectures en cours, entre autres, : « S'adapter » « La carte postale » et « Enfant de salaud », ce qui explique le besoin d'humour…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions les Escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et découvrir son auteur.

#Nivuniconnu #NetGalleyFrance

Sortie le 06/10/2021
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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J'ai retrouvé avec plaisir William Warwick fraîchement promu brigadier dans la police londonienne, après le trafic d'oeuvres d'art, il va devoir se frotter à celui de la drogue. Avec ses nouveaux collègues, il participe à la traque, puis à l'arrestation d'un notable à la tête d'un trafic de stupéfiants. En même temps il organise son mariage avec Beth.

Toutefois, il n'en a pas fini avec Miles Faulkner, un escroc très doué qui le poursuit depuis le premier tome de la série, Qui ne tente rien. Il sera condamné par la justice mais continuera à n'en faire qu'à sa tête car il n'a aucune intention de laisser sa belle demeure et sa collection de tableaux à son ex-femme. Il a plus d'un tour dans son sac et son denier fait d'armes annonce le troisième tome de la série.

Il ne faut pas choisir ce polar pour y découvrir une enquête trépidante avec moult rebondissements, même si Faulkner réserve plusieurs mauvaises surprises à son ex, amie de William. Il s'agit de la mise en place minutieuse et longue d'un piège pour démasquer et confondre des barons de la drogue dont le principal se cache sous l'identité d'un respectable marchand de thé. J'ai beaucoup aimé l'ambiance très anglaise avec l'humour qui en découle. L'auteur connaît bien le monde policier et judiciaire, aussi son polar est-il tout à fait crédible. J'ai trouvé très intéressant de suivre l'enquête de longue haleine de la brigade des stups et la mise en place de la souricière. de leur côté, les délinquants sont loin d'être démunis et bénéficient aussi d'un avocat particulièrement retors.

J'apprécie beaucoup cette série à l'esprit si anglais. Warwick est plus crédible que certain héros de polars américains de type superman, c'est un héros du quotidien très sympathique. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Les Escales pour cette agréable découverte.

#Nivuniconnu #NetGalleyFrance !
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J'ai découvert l'auteur Jeffrey Archer, dont j'avais beaucoup entendu parler, avec le titre "Ni vu ni connu". Ce roman est la suite de « Qui ne tente rien », précision utile, car même si l'auteur nous remet le contexte et les différents personnages, il serait judicieux, si vous avez l'occasion, de lire la série dans l'ordre. Même si, je le précise, ce n'est pas un frein à la compréhension du roman. L'histoire se passe en 1986 et nous suivons le détective William Warwick, nouvellement promu sergent-détective à la brigade des stupéfiants. Et il y a du travail dans ce service ! William cherche à stopper le baron de la drogue, Assem Rashidi alias la Vipère. Mais il doit aussi s'occuper de Miles Faulkner (à qui il avait eu affaire dans le tome 1), toujours en liberté. Et c'est sans compter les préparatifs de son mariage avec Beth qui, elle, travaille dans le milieu de l'art. L'histoire met un peu de temps à démarrer et le lecteur doit comprendre qui est qui. Une fois, celle-ci lancée, la lecture est plaisante et originale. Les personnages sont variés et bien brossés. de même, la particularité de ce roman policier est de bien détailler le fonctionnement des enquêtes et surtout de la procédure judiciaire. Sans cela, les criminels risquent de s'en sortir. Un jeu de dupes très intéressant et instructif. Un auteur qui a une connaissance pointue de ces deux mondes et nous les fait partager. Bref, un roman policier de qualité. #Nivuniconnu #NetGalleyFrance
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« Ni vu ni connu » est mon premier abandon de 2021. Il en fallait bien un. Pourtant, comme beaucoup de lecteurs et lectrices, je déteste ne pas aller au bout d'une histoire, notamment parce qu'une bonne surprise peut se révéler tardivement. J'ai donc persisté jusqu'à la moitié du livre, mais je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire. J'ai donc préféré arrêter pour me consacrer à d'autres titres qui me donnent plus envie (notamment au sein du catalogue des Escales).

Quelques unes des raisons de ce désarroi littéraire :

Tout d'abord, sur la forme : « Ni vu ni connu » ne se compose presque que de dialogues à la façon d'un script de théâtre. Seuls quelques passages narratifs permettent rapidement de planter le décor. Je ne suis pas particulièrement friande de ce style d'écriture qui instaure une certaine distance avec le lecteur qui reste nécessairement spectateur des interactions entre les personnages sans vraiment pouvoir s'impliquer dans l'histoire.

On sait donc peu de choses de la psychologie des personnages, lesquels restent relativement impénétrables.

Impression renforcée par le fait que « Ni vu ni connu » constitue une suite aux enquêtes de William Warwick. Je m'en suis rendue compte après quelques chapitres (My blame, c'est pourtant moi qui ai choisi ce livre). Si l'histoire peut se comprendre indépendamment, on passe tout de même à côté de pas mal d'éléments (surtout que le manque de narration ne permet pas de combler nos lacunes).

Sur le fond désormais : « Ni vu ni connu » tourne principalement autour de deux intrigues :

- l'arrestation de Miles Faulkner, un faussaire qui donne du fil à retordre à notre personnage principal (il semble s'agir de son Moriarty personnel) ;
- la traque d'un baron de la drogue et le démantèlement de son réseau. L'héroïne envahit, en effet, le marché anglais dans les années 1980, ce qui devient une véritable problématique de santé publique.

Les jalons des deux enquêtes sont posés assez rapidement et donnent un rythme à l'histoire (c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de poursuivre jusqu'à la moitié du livre).

En dépit de ce bon point, j'ai buté sur les dialogues et considérations de certains des personnages (notamment William et son père, Julian, un avocat qui est assez présent dans l'histoire) que j'ai trouvé légèrement « hors-sol ». Si je reconnais un flegme britannique certain, ces personnages sont, selon moi, assez antipathiques, politisés et très peu emphatiques, ce qui ne correspond pas à l'idée que je me fais des professions de policier et d'avocat.

En bref : le style, en sus de l'animosité que j'ai développé pour ces personnages, aura eu raison de cette lecture. Dommage, la quatrième de couverture était pourtant prometteuse…
Lien : https://thecosmicsam.com
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il savait pourtant déjà qu’il ne rattraperait pas un individu de son âge ce soir. Les dealers de rue buvaient rarement de l’alcool et peu se droguaient, car leur moyen de subsistance était en jeu. Avant même que Tulipe ait tourné à l’angle, sauté sur une moto Yamaha noire et démarré sur les chapeaux de roues, William s’était fait une raison : il ne l’épinglerait pas. À contrecœur, il s’arrêta au bout de l’allée, se soutint à un réverbère et, penché en avant, il vomit violemment sur le trottoir.

— Dégoûtant, maugréa un vieil homme en passant d’un pas hâtif à côté de lui.

Par chance, William n’était pas en uniforme. Après quelques minutes, il se redressa et retourna d’un pas lent dans la ruelle pour rejoindre Jackie qui lisait ses droits au prisonnier. William les suivit d’une démarche mal assurée jusqu’à la voiture dont il réussit, à la deuxième tentative, à ouvrir la portière arrière afin que Jackie y pousse son suspect sur la banquette.
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Certains prisonniers protestent à grand renfort de cris et de grossièretés qui feraient rougir le ciel nocturne pendant que d’autres cherchent la bagarre et requièrent l’intervention de deux ou trois policiers pour être maîtrisés. Mais la majorité se contente de garder le silence et la tête baissée. Au grand soulagement de William, leur prisonnier était de ceux qui préféraient faire profil bas. William avait en revanche appris après quelques semaines à son poste que si les consommateurs se sentent souvent honteux, les dealers ne le sont jamais.
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Les drogués commencent par voler leur propre famille, déclara William. Puis leurs amis, et pour finir quiconque laisse une fenêtre entrouverte. Quand je patrouillais, j’ai arrêté un jour un jeune homme qui avait une douzaine de téléviseurs dans son appartement, des tonnes de matériel informatique, des tableaux, des montres et même un diadème. Et puis il y a les receleurs qui se font une petite fortune. Ils montent de prétendus bureaux de prêteur sur gage pour des clients qui n’ont aucune intention de revenir chercher leurs biens.
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Je suis devenu accro très vite, et je passais mes journées au lit et la plupart de mes nuits à me demander comment j’allais me procurer ma dose. J’ai été exclu temporairement et mon chargé de TD m’a assuré que je pourrais reprendre mes études si je décrochais. Alors, mon père m’a envoyé dans un centre de charitables qui voulaient me sauver. Franchement, mon âme ne valait plus le coup qu’on la sauve ; j’en suis parti contre avis médical à la fin de la première semaine, et je n’ai plus parlé à mon père depuis.
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Plus de deux millions de personnes en Grande-Bretagne fument régulièrement du cannabis. Quatre cent mille autres prennent de la cocaïne, parmi elles certains de nos amis, dont un juge, même si dans son cas ce n’est que le week-end. Encore plus tragique, on recense plus de deux cent cinquante mille héroïnomanes, ce qui est une des raisons principales pour lesquelles les services de santé publique sont débordés.
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