Vacances de rêve

Babelio et les éditions Dynamite (merci à eux et tous ceux qui s'investissent pour Masse critique !) offrent avec Vacances de rêve l'opportunité de jeter un oeil dans la bande dessinée réservée aux adultes. Osons le terme, il s'agit ici de pornographie assumée.

L'ouvrage s'adresse à clairement un public masculin. Ce type d'ouvrage a t-il un intérêt ? La question mérite d'être posée. Elle est d'autant plus intéressante que le prix indiqué n'est pas franchement bon marché. le format et l'impression sont soignées (il est peut-être exagéré de parler d'édition de luxe) et de très grande qualité. Si la première de couverture demeure franchement suggestive, elle ne fait pas dans le scabreux. Voilà, pour les bons points.

Pour le reste, cet album est franchement... décevant ! le scénario est inexistant. Après quelques planches, sans grande originalité, l'histoire passe franchement au second plan pour finalement disparaître. A la place, les pages sont remplies de scènes pornos vraiment désagréables. Ridicules même. C'est à ce demander quel public, quelle tranche d'âge est ici visée. le terme de scènes est franchement révélateur, tant les épisodes marquent l'esprit par leur caractère grotesque. Est-ce là la simple expression de fantasmes ? L'auteur laisse-il libre court à son imagination ? Bref, il n'y a rien de vraiment beau là dedans. Les personnages ne retiennent pas l'attention. le protagoniste ne convaincant pas tant il est caricatural, risible, consternant.

Le style graphique est précis mais n'invite pas à s'y attarder. L'absence de couleurs, le rythme heurté des cartouches, les détails trop scabreux... assurément l'ouvrage lu péniblement n'invite pas à la relecture.

En somme, sans Masse critique cet ouvrage (et ce genre) n'auraient pas retenu mon attention. Cet a priori est aujourd'hui confirmé. J'ai même honte d'avoir mis les mains sur un ouvrage qui fait si ouvertement l'apologie du machisme et de la dégradation de la femme sous couvert d'une pseudo confession. Vacances de rêves est donc à éviter sans aucune doute possible.

Il s'agit d'un livre offert par Masse critique de Babelio que j'ai sélectionné sans avoir bien regardé de quoi il s'agissait. En fait de littérature érotique, il s'agit de "littérature pornographique" (ça se dit?). C'est une bande-dessinée dont je vous épargnerai les pages pour éviter que des obsédés rôdent dans les parages. Qu'en dire? Flo est une jeune femme qui se fait plaquer par son petit copain alors qu'elle est à l'hôtel en vacances. Elle est donc obligée de rembourser une somme qu'elle n'a pas ; et fait donc commerce de son corps avec grand plaisir pour honorer sa dette.
Par le biais de rencontres multiples, Flo découvre en quelques pages les pratiques sexuelles les plus communément pornographiques. Faut-il évoquer l'image de la femme sous le joug du martinet, du fouet, qui aime, réclame les insultes et la maltraitance. L'homme toujours surpuissant, décideur et pervers mène l'intrigue d'une Flo qui clôt l'album, satisfaite de se découvrir insatiable de sexualité débridée.
L'intrigue est contemporaine mais l'héroïne précise qu'en ce temps là le SIDA n'existait pas. Mouais.
Les dessins sont ultra réalistes, le livre est caché haut dans la bibliothèque pour ne pas qu'il tombe entre toutes les mains. Par ailleurs les textes ne sont pas mal écrits, ils contrastent même plutôt avec le caractère crû des scènes de sexe, cela m'a surprise (mais bon je ne suis pas une habituée du genre).
Voilà donc un album où vous ne trouverez rien, sauf si vous y cherchez des séquences de sexe qui se succèdent sans véritable histoire. En revanche, si vous fantasmez sur le patron qui abuse de ses salariés (hommes et femmes tant qu'à faire), le fils et père qui ont la même maîtresse (en même temps, tant qu'à faire), les parties à plusieurs, l'homosexualité féminine, le voyeurisme, les rapports sado-maso alors vous y trouverez certainement votre compte!

Bonjour, tout d'abord merci à Babelio avec sa masse critique de m'avoir permis de découvrir ce titre.
N'étant pas une habituée du genre, poussée par la curiosité et l'occasion de découvrir un autre genre de BD ( je l'avoue je ne lis que des BDs humoristiques ) ,je me suis lancée sans aprioris .
La première chose qui m'a frappée et qu'il n'y a que 2 ou 3 cases par pages, les dialogues sont crus (pas de surprise de ce point de vue ) et l' histoire tient sur un timbre. Les situations s'enchaînent sans beaucoup de cohérence, les dessins sont simples ...
Bref, une BD qui plaira aux amateurs du genre .

Quand on a un corps magnifique et aucun scrupule à l'utiliser, la vie devient plus facile. C'est ce qui ressort de cette bande-dessinée. Les hommes paient bien pour avoir une partie de jambes en l'air. Florence joue de ses atouts et de sa jeunesse. Elle trouve toujours des hommes prêts à la satisfaire. Elle vit des relations épanouissantes avec beaucoup de mâles, dont un père et son fils. Flo fait facilement confiance. Cela l'amènera à essayer de nouvelles pratiques. Ce récit montre que les expériences qu'on fait influence ce que nous devenons. Cet été de vie facile lui révèle sa nymphomanie. Les choix qu'on fait déterminent qui nous sommes et je vous encourage à passer votre chemin.

Flo vend des glaces. Puis Flo vend son corps. V'là le scénar de folie pour ces vacances au parfum de sea, sex and sun. Ou plutôt, pour respecter les proportions de ce que raconte l'album, sea, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex, sex and sun. Alors “de rêve”, je ne sais pas, mais une chose est sûre, les vacances de Léa sont à son image : bien remplies. Pour un résultat pas folichon au regard des scènes olé-olé pas flamboyantes et du dessin très moyen.
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