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Les sentinelles de l'ombre tome 1 sur 4
EAN : 9782365382168
500 pages
Rebelle Editions (30/10/2013)
3.91/5   95 notes
Résumé :
Tout allait bien dans ma vie jusqu'à ce que je me transforme en loup devant une assemblée de vampires. Encore qu'il s'agit là d'un euphémisme, du genre capable de vous étouffer en moins de deux. Car s'il est de notoriété publique que les crocs et les poils ne font pas bon ménage, c'est encore pire quand vous êtes la fille de la reine du clan vampirique le plus rigide qui soit. Et je parle d'expérience... Bref. Munie d'un aller simple pour la meute paternelle, me voi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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La saga "Le Souffle de la Lune" est une série qui me faisait de l'oeil depuis plus d'un an à cause d'un joli marque-page que j'avais eu lors de mes derniers achats chez les éditions Rebelle. J'ai finalement cédé à la tentation lors des Imaginales en prenant "Les Sentinelles de l'Ombre". Verdict ? Je me suis régalée !

Après un début un peu laborieux (le temps de quelques chapitres afin que je me fasse au caractère et à la double nature peu commune de l'héroïne), j'ai été happée par le récit au point de ne plus vouloir lâcher mon livre ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas accroché autant à une saga urban fantasy comme celle-ci. Il faut dire que le mélange est surprenant : des divinités égyptiennes au milieu des loups-garous et des vampires ! J'ai trouvé l'idée sympathique. Comme dans toute saga du genre Bit Lit, on retrouve de l'action, du suspense, de la romance, du sexe et une narratrice qui a du mordant ! D'ailleurs, j'ai apprécié le personnage d'Anya qui est une hybride ayant du caractère sans pour autant se prétendre "badass". Elle a conscience du fait qu'elle est différente des autres : sa seconde nature est une faiblesse, puisqu'elle ne sait pas du tout se maîtriser. Non seulement elle ne sait pas contrôler sa transformation, mais elle ne sait pas non plus contenir ses ardeurs (en effet : une louve est en chaleur lorsque vient la pleine lune... Anya va donc ressentir énormément d'envie lorsqu'elle croisera un mâle sur sa route...). Pourtant, la pauvre jeune femme a ce que l'on pourrait dire "le cul entre deux chaises" : à la fois louve et vampire, elle est rejetée par les deux clans. Les secrets, le mépris, la méfiance et l'abandon, ça la connaît ! Elle va donc devoir garder sa langue dans sa poche, puis va tenter de s'intégrer...

Si les scènes de couple m'ont plu, j'ai cependant eu du mal avec les Hommes : ils sont tous canons avec des yeux clairs et des tablettes de chocolat ! Même les moches ont un petit quelque chose qui va attirer notre belle hybride à un moment ou un autre... Je veux bien que les hommes de son triangle amoureux soient divinement craquants, mais de là à généraliser, c'est un peu gros ! de plus, si ces messieurs considèrent Anya comme un morceau de viande, cette dernière ne se gène pas non plus ! Bon, sinon, je suis dans la team Aidan et ce, même si je préfère les loups-garous aux buveurs de sang... Comme le souligne Anya, Kyle se dévoile trop tard et joue vraiment au bad boy mystérieux qui ne dit rien. Je préfère largement Aidan qui accepte les défauts ou les deux natures de son amante, tout en la protégeant à sa manière. Cela dit, je sens que ce sera le beau Kyle qui remportera ce duel amoureux... C'est malheureusement toujours celui que j'aime le plus qui ne finit pas avec l'héroïne... On verra dans les autres tomes si j'ai tort ou raison...

L'intrigue en elle-même n'a rien de particulier : on suit Anya qui, suite à une transformation lupine, est bannie des vampires, si bien qu'elle est contrainte d'aller vivre chez les loups. Elle va apprendre le fonctionnement d'une meute, va balayer ses préjugés sur ces gros chiens velus et va se découvrir. Elle fera également des découvertes sur ses proches et enquêtera sur un meurtre comme le ferait une héroïne de Patricia Briggs. Même si c'est du déjà-vu, j'avoue m'être sacrément attachée à la plume de J. Arden. Cette dernière a une écriture prenante, agréable, incisive, sensuelle et pleine d'humour. J'ai rapidement adhéré à sa plume : ses descriptions sont simples et bien écrites, tandis que ses dialogues contiennent des joutes verbales très appréciables ! de plus, l'auteure a su montrer à quel point Anya était perdue et tiraillée par ce qu'il lui arrivait. J. Arden sait bien décrire les sentiments. de plus, les personnages qu'elle a créé ont tous leur part de mystère et méritent le détour. J'ai apprécié Aidan, Mathis (le frère d'Anya), Richard (son père, un alpha) et Nohlan (un autre alpha qui n'est pas indifférent à la belle hybride).

Mon grand regret ? La fin : c'est cruel de conclure son roman ainsi. Il me tarde de lire la suite afin de savoir ce qu'il va advenir de ces protagonistes auxquels je me suis attachée. Je suis également curieuse de voir ce que désire Kir Afinoguen... Nul doute que la mère d'Anya jouera également un grand rôle plus tard : elle cache bien trop de choses... En tout cas, je suis ravie de ma lecture ! Si vous aimez la Bit Lit et si quelques descriptions sous la couette ne vous offusque pas, ce livre est fait pour vous. E. C.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Dans ma PAL depuis un petit moment, je l'en ai sorti à l'occasion du défi des Halliénales, pour lire le plus grand nombre de livres des auteurs présents cette année. Et je dois bien vous avouer que je suis plus que ravie de l'avoir lu, car j'ai vraiment beaucoup aimé.

Anya est une jeune femme à la nature différente et logiquement impossible dans le monde surnaturel, mais voilà tout ce qui a trait à cette demoiselle, est loin d'être dans la norme, et l'impossible est son « quotidien » si l'on peut le dire ainsi. Alors qu'elle participe à une soirée donnée par sa mère qui tient une place des plus importantes dans la communauté vampirique, un incident survient et oblige la jeune femme à quitter la maison où elle a grandi pour aller chez son père, chef de meute, à San Francisco... C'est alors toute sa vie et ses habitudes qui se voient chamboulées et elle doit apprendre à vivre autrement et a accepté une partie d'elle qu'elle a toujours rejeté, mais peut-être que son nouvel entourage va l'y aider... ou pas...

J'ai trouvé l'histoire vraiment très sympa, je suis directement entrée dedans, il faut dire que l'auteur ne s'encombre pas de détails inutiles et entre directement dans le vif du sujet, sans que l'on se sente pour autant « agresser » par un prologue trop rapide. Cela ne nous empêche pas de nous poser des questions tout au long de notre lecture, les réponses arrivent en leur temps et si certaines restent en suspend à la fin du roman, on a hâte de découvrir la suite. J'ai apprécié l'univers mis en place par J. Arden, qui mêle donc les vampires et les loups-garous, jusqu'ici, rien de bien nouveau dans le monde de l'Urban, ce qui varie des autres titres c'est l'intégration des mythes Égyptiens, notamment l'histoire entre Isis, Horus et Seth... Des Dieux qui ont leur place et qui sont même des éléments centraux de l'univers qui nous est conté ici. J'avoue avoir été surprise mais de façon très agréable, j'adore la mythologie, qu'elle soit grecque, égyptienne, j'ai aussi envie de dire judéo-chrétienne ce sont toujours des histoires, des légendes, des mythes fascinants qui permettent aux auteurs de créer et de recréer des choses que l'on considère comme acquises alors que finalement en changeant quelques détails on peut en faire toute autre chose et s'en devient magique ! Je ne vais pas vous en dire plus sur la trame de fond, pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Accordons-nous un petit moment pour parler des personnages, tout d'abord Anya, c'est tout de même l'héroïne, elle a grandit dans un milieu fermé et est pleine de préjugés sur sa famille lupine, donc quand elle débarque, on peut dire, qu'elle est un peu paumée. Ses relations sociales sont plutôt compliquées mais, elle évolue au fil de l'histoire et elle n'en devient que plus attachante. J'ai surtout été touchée par sa relation avec son père, à travers laquelle j'ai pu facilement me retrouver même si ce n'est pas du tout la même histoire, après tout je n'ai jamais été abandonnée (volontairement du moins)... Ce n'est jamais évident de se faire une place dans une famille qui n'est pas la sienne originellement, mais quand on pense tout un tas de choses sur son père ça devient encore plus délicat. L'auteur a réussi à toucher mon petit coeur un nombre incalculable de fois et j'ai souvent versé des larmes (moi sensible ?! Pfff).

Atara, la mère d'Anya, est... mystérieuse, on ne sait pas grand-chose d'elle et on n'a pas tellement envie d'en apprendre plus...

Aidan, est également un vampire, parce qu'il en faut nécessairement autour d'elle et en plus un beau gosse, lui aussi est plein de mystère, on ne sait pas tellement comment se positionner par rapport à lui mais je l'ai tout de même beaucoup apprécié parce qu'il est présent pour Anya et constitue un de ses repères dont elle a tellement besoin.

Du côté des loups nous avons Richard, le père et Alpha, toujours sur la réserve envers sa fille mais tout de même très inquiet pour elle, il veut le bien de sa famille et de sa meute. Mathis son petit (demi) frère, je l'adore il est trop touchant, attachant, j'en veux un comme ça !! Connor, un butor qui n'apprécie pas les vampires mais heureusement qu'il est là, parce que ses joutes avec Anya sont juste à mourir de rire. Nolhan, un autre beau gosse, (bah oui c'est de l'UF hein, il en faut minimum 3) j'aime bien ce personnage même s'il doit cacher des choses pas nettes, ce n'est pas normal d'être aussi parfait, mais il est … comment dire, présent et prête une oreille attentive à Anya, oui bon d'accord elle a fait quelque chose pour attirer son attention, même si ce n'était pas volontaire, je doute que sans ça il se soit intéressé à son cas. Et puis il y a Kyle, alors là on atteint le palier du pur beau gosse aux yeux de braises, qui feraient fondre la glace la plus solide mais, qui possède également le caractère le plus inaccessible de l'histoire... il est lunatique (Mouhahaha, vous pouvez rire, je suis pliée à ma blague toute bidon) mais à un point, j'en perdrais mon latin si je savais le parler. C'est un personnage qui peut être très tendre, comme il le prouve avec Mathis, mais il est aussi très dur et parfois cruel, certes il a un passé très sombre que l'on découvre en deux fois, ce n'est pas évident à digérer, mais ce n'est pas comme si Anya était responsable de tous ces malheurs, si ?!

Enfin bref, beaucoup de personnages tous très intéressants et touchants à leur façon. C'est comme pour les émotions, je suis une fois encore passé par une myriade de sentiments contradictoires à l'instar d'Anya. Nous sommes comme face à un miroir concernant ce point, mais on ressent aussi de l'espoir, de l'agacement, de la colère pour et/ou à l'encontre des personnages, je n'ai pas compris tous leurs choix, mais c'est aussi le plaisir de lire un livre, c'est de ne pas être d'accord, d'avoir envie de secouer ou étrangler un protagoniste pour finalement (ou pas) faire un mea culpa car ce choix se justifie par la suite, et bien c'est exactement ce que l'on a ici.

En conclusion, j'ai passé un excellent moment de lecture, de l'action, du rire, de l'émotion, beaucoup, une histoire bien trouvée, un univers que j'ai adoré, des personnages que l'on a envie de revoir. J'ai vraiment hâte de connaître la suite, je ne sais pas si mes canaux lacrymaux y survivront mais je veux connaître les prochaines aventures de Anya et de son entourage !!
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J'ai passé un excellent moment dans ma lecture du Souffle de la Lune, j'ai dévoré le livre en 24 heures. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu cette frénésie de lecture et cette envie de simplement me poser et de lire non-stop. Cela m'a fait un bien fou !

J'avoue avoir eu besoin d'un chapitre ou deux pour m'adapter au style de l'auteur. Non pas qu'il soit mauvais, au contraire l'écriture est posée, très travaillée, extrêmement imagée, mais il faut s'y habituer. Une fois que c'est chose faite, je me suis laissée porter dans l'oeuvre avec beaucoup de plaisir.

L'histoire est intéressante et, pour le coup, sort du lot. Dès le départ, on a droit à un chapitre qui laisse le lecteur perplexe. On se demande où l'auteur veut en venir, à quoi cela va servir par la suite. On garde ces interrogations une grande partie du roman et lorsque l'on a les réponses, on comprend toute la portée de l'histoire et la profondeur de l'intrigue. C'est une approche très intéressante et originale, je suis très curieuse d'en apprendre plus.

Les personnages sont incroyables. J. Arden a su leur créer des personnalités complexes et les a exploités à merveille. Anya est celle qui est la plus intéressante. Bien qu'il me soit arrivé d'avoir eu plus d'une fois l'envie de la secouer un peu, j'ai eu aussi l'envie de la féliciter. Sa position est compliquée : elle est partagée entre ses deux natures et cette dualité est bien marquée, autant dans ses actes que dans ses sentiments et relations. Elle a énormément de préjugés mais elle va réussir à se remettre en question et à aller de l'avant. Et je trouve cela extraordinaire, voir l'évolution d'un personnage qui va progresser, s'améliorer en se remettant en cause malgré les difficultés.
Anya est un personnage pour lequel j'ai eu énormément d'affection. Ses relations avec sa nouvelle famille m'ont aussi énormément touchée. Les liens qu'elle tisse avec son frère sont adorables et stupéfiants. On voit clairement la carapace que l'héroïne s'est formée se fissurer doucement, puis se briser complètement face à l'attention et à la gentillesse de son petit frère. Il en va de même avec la relation qui se crée entre elle et son père. Elle est excellente. Ici, il n'y a pas de barrière à abattre, mais plutôt quelque chose à bâtir. Cela ne sera pas simple et même très difficile, néanmoins doucement, petit à petit, on va voir des liens se construire et se développer.

Du côté des personnages masculins, on n'est pas en reste. Kyle et Aidan se disputent la première place. Concernant le premier, ayant deviné dès le départ de quoi il en retournait, je n'avais qu'une envie : que son masque tombe ! C'est un personnage très renfermé, avec beaucoup de cicatrices qui ne l'aident pas dans ses relations avec Anya. Il est à la fois très fort et très touchant. C'est un homme qui ne peut pas laisser indifférent. Clairement, il est, avec le père d'Anya, mon personnage masculin préféré. Avec Kyle, on sait à peu près à quoi s'attendre, contrairement à Aidan. Ce dernier donne très bien le change et il m'a été extrêmement difficile de le cerner. À quel jeu joue-t-il ? Quel est son objectif ? Est-il dangereux pour notre héroïne ? Il m'a fallu beaucoup de temps et quelques révélations pour commencer à avoir doucement une opinion sur le personnage. L'auteur joue beaucoup sur son côté séducteur et puissant. Il est charismatique à souhait et est de ces personnages qui font terriblement monter la température.
On a clairement ici un duo masculin des plus appétissants et intéressants, aux personnalités opposées qui leur donnent tout leur charme.

En plus de l'univers fantastique intéressant, l'auteur nous fait voyager. le lecteur va avoir la chance de découvrir San Francisco. L'exploitation de l'espace est très bon. L'université, le bar, la maison des Wagner, la maison d'Aidan etc., on bouge avec les personnages tout en visitant : Alcatraz, le golden Gate, le cable car, les maisons à l'architecture particulière... C'est très intéressant et on a vraiment l'impression d'habiter cette célèbre ville américaine.

De plus, le style de l'auteur est singulier. Tout d'abord concernant le contexte, l'auteur se plaît à laisser planer un peu le mystère. Elle nous livre une partie des informations à retardement. Petits exemples : j'ai passé un bon moment à me questionner sur la ville d'origine d'Anya, on apprend bien plus tard qu'elle vient en fait de Seattle, de même, pour le physique d'Anya et sa couleur de cheveux, on en parle au début, mais l'auteur laisse planer le mystère et il faut attendre un peu pour qu'elle y réponde. Enfin, j'aurais aimé connaître l'âge exact d'Anya, on le devine, mais pas avec précision. D'après moi, c'est un style voulu par l'auteur, et il faut le dire, à part pour l'âge, chaque questionnement trouve sa réponse plus ou moins tôt dans le récit. Ce n'est pas la seule particularité dans l'écriture : l'auteur décrit la plupart des événements, situations, sentiments de façon très imagée. Ces images sont omniprésentes dans le récit :
"Lui et moi ne jouions pas dans la même catégorie, le croire aurait été suicidaire. Aussi suicidaire qu'une gazelle qui ferait la danse du ventre devant un lion au régime." page 126.
Cela apporte une touche d'humour et d'originalité au roman. C'est très amusant et j'attendais avec impatience les suivantes.

Enfin, on voit venir quelques événements en avance, toutefois cela ne gâche en rien le récit car l'auteur y pose sa touche et nous apporte l'information à sa manière, et pas toujours de la façon dont on s'y attendait.

En conclusion, un très bon premier tome ! La plume est de qualité, originale tout comme son univers. Les personnages ont des personnalités complexes et réalistes. Un livre à découvrir. Vivement la suite !!!
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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La couverture de Miesis a encore fait des siennes, je n'avais qu'une seule hâte : le lire. Tandis que la quatrième de couverture promet une histoire comme l'on connait dans l'urban fantasy, la couverture apporte un petit élément qui m'a intriguée, une promesse de bien plus… de ce côté là, je n'ai pas été déçue.

Anya, fille d'une Reine de clan vampirique à Seattle et d'un Alpha d'une meute de San Francisco, est une hybride qui sera élevée par sa mère, son père l'ayant abandonnée. le Dhampire n'est pas une nouveauté dans le genre mais là où ça change c'est dans sa conception. En effet, cela n'aurait jamais dû être possible tant ces deux espèces ne se supportent pas, les scientifiques sont passés par là. Et pourquoi, dans quel but ?

La première chose qui frappe dans le ce tome est l'écriture de J. Arden qui est extrêmement soignée et peut-être qu'au début ça rend le rythme un peu lent, bien que ce soit fluide la première moitié est longue à passer… on ne peut que se laisser bercer par sa plume. On est souvent plongé dans les pensées et les incertitudes de notre héroïne, sa situation n'étant pas des plus simples même si elle a l'habitude d'être traitée en paria, elle aspire à bien mieux. Mais le destin en a décidé autrement.

L'histoire apporte son lot de révélations et de vérités qui viennent nous indiquer qu'il ne faut pas se laisser berner par les détails habituels du genre : – les vampires sont froids et pragmatiques – les loups sont très famille, territoriaux, protecteurs, libidineux… le premier rêve au chapitre deux m'a réellement transportée, il m'a donné envie d'en savoir plus et surtout me fait espérer encore plus pour la suite de l'aventure. La fin est tout bonnement horrible de tension, j'aimerai tellement avoir la suite là maintenant !!!

Ma grosse déception vient des relations avec les hommes, tout est prétexte pour nous coller le fameux triangle/carré/polygone amoureux… dés que je voyais un mâle se ramener, je priais pour qu'il ne se passe rien. Cette facilité que les auteurs ont à succomber, a pour conséquence mon détachement des personnages et de leurs interactions entre eux. Surtout quand on sait qu'Anya a pour habitude de s'envoyer en l'air avec des humains, là bizarrement elle n'est attirée que par des surnat'. La "romance" est arrivée trop vite, trop rapide et du coup, ça n'a pas fait d'étincelle pour moi. J'aime quand ça se construit avec la saga, je ne suis pas de celle qui attend du sexe dés le premier tome, j'aime avoir les petits papillons dans le ventre en voyant le jeu de séduction se transformer.

Grâce à la plume et l'inhabituel mélange entre les classiques du genre et les révélations originales du passé, j'ai mis de côté le triangle amoureux et j'ai pu ainsi apprécier à sa juste valeur l'univers créé par J. Arden. de plus, Anya est un personnage féminin fort et qui apporte son lot de pouvoirs. Je ne sais pas ce qui nous attend pour la suite, je ne suis pas parvenu à établir de théories. Hum, une grande première pour moi, je ne suis jamais simple spectatrice quand je lis mais là, je dois avouer que je ne sais pas. Il n'y a que le tome 2 qui saura y répondre !
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Lorsque j'ai vu la couverture de ce roman, j'ai voulu lire ce livre. Il faut dire qu'elle est vraiment sublime et qui plus est, avec un tel résumé, difficile de ne pas se laisser tenter, autant dire que je ne le regrette absolument pas!
Le texte est narré à la première personne, ce que je n'aime pas forcément habituellement, mais qui est très bien amené, ici! On découvre donc le point de vu d'Anya, un personnage haut en couleur, mi-vampire, mi-loup garou, avec un caractère bien trempé ! Eh oui, ce n'est pas tout les jours faciles pour elle car être moitié-moitié ne facilite pas vraiment l'intégration que ce soit dans la société vampire ou celle des loups-garous. Difficile de grandir chez des vampires qui vous méprisent, même si vous êtes la fille de la reine Atara!
J'ai adoré la personnalité entêtée d'Anya, elle a un sacré sens de la répartie alors si vous aimez les échanges musclés, vous allez être plus que servis ! On sent qu'elle a beaucoup de mal à trouver sa place, du fait de sa différence qu'on lui a toujours fait ressentir. du coup, elle reste très méfiante et évite de s'attacher aux personnes qui l'entourent de peur d'être à nouveau rejetée et meurtrie !
Par contre, elle a un petit côté naïf qui m'a un peu déplu ! A certains moments, j'ai eu envie de la frapper tellement que même avec certains morceaux de vérité, elle n'arrivait pas à assembler les pièces du puzzle pour comprendre ! C'était tellement évident !
Bannie du clan de sa mère, elle se lance dans l'inconnu en rencontrant son père biologique et sa meute ! Tout ses préjugés inculqués sont remis en question car elle découvre que tout ce qu'on dit sur les loups-garous est faux et que ceux-ci, contrairement aux vampires, sont prêts à lui faire une place dans leur vie!
J'ai beaucoup aimé la famille Wagner, ils sont très attachants et c'est une famille extrêment soudée et aimante!
Richard, le père d'Anya, un alpha très protecteur envers les siens et qui essaie tant bien que mal de recoller les pots cassés avec Anya, qu'il a abandonné.
Son épouse, Isabelle, une humaine extrêmement gentille. Elle m'a un peu fait penser à Esmé dans Twilight car elle a une très grande capacité d'aimer, même si Anya n'est pas sa fille.
Leur fils, Mathis, avec qui Anya tisse de très beau lien fraternel. C'est le rayon solaire qui chasse les ténèbres dans le coeur et l'âme de celle-ci.
Le très sexy Kyle, un peu trop froid et impassible à mon goût!
On découvre également d'autres personnages au fil de l'intrigue:
Aidan, le vampire charismatique et à tomber qui cache quelques secrets, ce qui ne le rend que plus mystérieux !
Nohlan, un très sexy alpha d'une meute rivale dont je n'ai pas encore réussi à comprendre le rôle dans l'histoire:
Kir Afinoguen, un vampire très étrange et effrayant qui risque d'avoir un rôle plus important dans le prochain tome ! Je me demande bien ce qu'il peut vouloir à Anya !
Bref on comprend pourquoi Anya à parfois les hormones en ébullition ! XD
Il y a un autre petit détail que j'ai apprécié: les vampires ne sont pas tous forcément beau comme le décrit très bien l'auteur au début du livre. Ça change un peu !
Cependant, seul un chapitre m'a un peu dérangé et ennuyé. On suit Anya sous sa nouvelle forme de louve qui nous décrit ce qu'elle voit et ce qu'elle ressent, un chapitre beaucoup trop long à mes yeux. Je ne pense pas qu'il était nécessaire d'y consacrer un chapitre entier...

Pour conclure, hormis un petit bémol, je peux vous dire que j'ai adoré ce premier tome, une héroïne qui n'a pas la langue dans sa poche et des rencontres et révélations fort intéressantes qui font un cocktail explosif ! Un coup de coeur que je vous conseille fortement ! Et... Vivement le tome 2 !!!

Lien : http://fantasybooksaddict.bl..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
« Après m’être réveillée, j’avais commencé à boire les bouteilles du mini-bar, pensant bêtement qu’elles m’aideraient à mettre mon inconscient en sourdine, ou tout du moins à le faire trinquer à ma santé dans un tout autre registre. Considérant que ce n’était pas suffisant, j’étais sortie de ma chambre pour poursuivre les négociations au bar d’à côté que j’avais immédiatement trouvé sympathique avec son « R » d’un rouge lumineux menaçant d’atterrir dans la poubelle en-dessous. J’étais d’une telle humeur que j’acceptais volontiers les petits riens du quotidien qui s’y accordaient.
L’établissement était propre, il sentait un peu trop la bière à mon goût, mais au moins les sièges ne me donnaient pas l’impression que j’allais rester collée dessus. Dans ce patelin dont j’ai oublié le nom, j’étais un peu l’attraction du jour, mais j’avais l’habitude d’être épiée du coin de l’œil avec plus ou moins de discrétion. En l’occurrence, moins. C’était une petite ville de fermiers dans laquelle j’étais persuadée que les vaches les dépassaient en nombre. Et les seules canines que j’avais croisées étaient celles des chauves-souris qui ne les agitaient pas à tout-va, ce qui était plutôt reposant. En somme, un coin paisible pour un esprit agité. J’espérais prendre la couleur locale.
Assise sur mon tabouret, ma bouteille d’Eristoff et moi nous faisions face, et il était exclu que je détourne les yeux de ceux du loup hurlant à la lune sur l’étiquette. C’était un petit rien du quotidien qui me faisait tout d’un coup moins sourire.

Wolf is back, quelle ironie…

Pour montrer à quel point j’avais le sens de l’humour, je me fis un plaisir de porter un toast en l’honneur du destin. Le barman en chemise à carreaux, dont le ventre promettait un feu d’artifice de boutons sous peu, crut faussement que je m’adressais à lui. Il sourit de toutes ses dents, ce dont il aurait mieux fait de s’abstenir tant le spectacle de son clavier sans touches me donna des haut-le-cœur. Je me forçai à déglutir, je ne voulais pas donner satisfaction au loup Eristoff. Je baissai la tête pour regarder dans mon verre avant de la relever précipitamment, sentant qu’on m’observait.
Le miroir intégré au mur du bar me permit de voir surgir dans mon dos un homme d’un certain âge, la soixantaine bien tassée, mais pas pour autant inoffensif au vu du regard que j’interceptai quand il comprit que je l’observais dans la glace. Des yeux gris argent, brillant d’une ruse et d’une malice évidentes, paraissaient me défier. Il portait un jean foncé qui avait connu des jours meilleurs, des rangers noires dans le même état et une veste de treillis d’un kaki suspect. Le genre de vêtements qu’on pouvait aisément trouver à l’armée du salut.
Néanmoins, son crâne rasé de près et sa barbe fournie, mais entretenue, contredisaient le fait que l’individu ait besoin de faire l’aumône pour vivre. Il semblait plutôt du genre à dépouiller un pauvre clochard récemment trépassé qu’il aurait lui-même tué. Un instinct de survie exacerbé, voilà ce que ses traits sévères et son visage couturé de cicatrices révélaient. Une personne à ne pas sous-estimer, voilà ce que moi je notai. Lui non plus n’était pas d’ici, je le voyais mal traire une vache et me doutai que les blessures à l’origine des marques sur sa peau n’étaient pas de celles provoquées par une scène de ménage.
Le Rambo vieillissant s’assit sur le tabouret à ma droite, ses jambes touchant le sol contrairement aux miennes trop courtes condamnées à pendre dans le vide. Je me resservis un verre, faisant mine d’ignorer le nouveau venu qui aurait pu prendre n’importe quel siège de la rangée plutôt que celui juste à côté du mien. Je n’aimais pas qu’on empiète sur mon espace vital alors qu’on pouvait faire autrement. Le fait que nous soyons tous deux des étrangers ne signifiait pas que j’avais envie de faire un brin de causette. Ce soir, c’était entre mon Eristoff et moi, et on n’avait pas besoin de chandelle.
Le type commanda une bière brune, en but une gorgée et ne tint pas dix secondes avant de commencer à me parler.

- Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ? me demanda-t-il avec les restes d’un accent qui lui faisait insister sur les « t », rendant son ton plus agressif que voulu.

Je pris le temps de répondre, dégustant l’alcool encore dans ma bouche. Je posai mon verre pour mieux me resservir, puis me tournai de trente degrés à peine pour qu’il saisisse bien l’intérêt qu’il suscitait.
Le pourtour de ses prunelles était d’un gris plus foncé que celui de ses iris, se mariant bien avec les filaments poivre et sel de sa barbe. Il était trop vieux pour me faire des avances, et il y avait une espèce de transparence dans son attitude qui me laissait à penser qu’il avait passé l’âge de jouer les Sean Connery sur le retour.

- Écoutez. Je ne suis pas ici pour me faire des amis. Je suis sûre que vous trouverez bien quelqu’un d’autre qui veuille vous écouter. Sinon, il reste toujours les vaches au croisement qui seront assurément de meilleure compagnie que moi.

Ma tirade déclamée, je m’abîmai à nouveau dans la contemplation de mon verre, mes sombres pensées commençant à ressentir les effets de la vodka. Braves petites.

- On a tous besoin d’amis, et je suis plus du genre à écouter qu’à parler. Et quelque chose me dit que vous avez besoin d’être écoutée.

La gentillesse dans sa voix me laissa si perplexe que ma main se figea à mi-parcours entre le comptoir et mes lèvres. Un instant, je fus plus touchée par les propos d’un étranger que par tous les mots que j’avais pu entendre de la bouche de ma mère. Des aiguillons de douleur s’enfoncèrent dans la plaie à vif de mon cœur. Cela m’énerva prodigieusement, au point de me faire répondre sur la défensive.

- Bravo, Sherlock. Qu’est-ce qui m’a trahie ? La bouteille ?

- Non. Le fait que vous soyez assise, seule, dans un bar minable, perdu au fin fond de la cambrousse, alors que vous ne cadrez pas avec le décor.

Minable, minable, il y allait fort...

J’eus soudain envie de me justifier, me laissant attendrir un instant par la désapprobation contenue dans la voix de l’inconnu qui devait se rapprocher de celle qu’on pouvait percevoir chez un parent aimant.

- J’ai crevé, je tue le temps, j’ai la descente facile. Ah et y’avait plus de bouteilles dans le mini-bar.

- Vous auriez tout aussi bien pu prendre la bouteille pour la boire dans votre chambre.

Pas faux.

- J’avais envie de me dégourdir les jambes.

- En restant assise ? osa-t-il avec un sourire sacrément agaçant, faisant se mouvoir sa barbe comme si c’était une créature dotée d’une volonté propre.

Je ne trouvai rien d’intelligent à répondre, aussi préférai-je me taire.
J’étais seule pour la première fois de ma vie, découvrant ce que le silence a de plus effrayant : s’entendre penser. Et je pensais déjà trop d’ordinaire. Mon cerveau était en train de saturer tant mon double mental peinait à entasser les souvenirs dans des casiers en rupture de stock. Des bouts de vie s’entrechoquaient dans ma tête, ne me permettant pas de saisir des images complètes. Seules restaient les sensations tournoyant si fort et si vite qu’elles formaient une tornade interne d’une violence inouïe. Je préférai ne pas imaginer les dégâts qu’elle laisserait sur son passage. »
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Agréablement surpris, il lâcha mon poignet endolori. J'en profitai pour attraper le balai à proximité, et en brisai le manche sur ma jambe. En une fraction de seconde, je pressai le pieu de fortune contre la poitrine du vampire. Il n'avait pas vu le coup venir et était à ma merci. [...]
- Je ne vous le dirai qu'une fois. Fichez le camp d'ici, ou je vous promets que je vous planterais ce pieu dans le cœur, lui déclarais-je d'un ton posé.
C'est fou ce qu'un balai peut faire sur votre moral. Si Cendrillon avait vécu chez les vampires, elle aurait certainement moins pleuré.
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- J’attends de toi que tu te maîtrises. Lors du dernier bal, le seigneur Alister n’a pas apprécié que tu lui jettes des regards assassins.
- Je n’ai fait que lui rendre la politesse. Mais puisque vous y tenez, je gratifierai désormais le sol de mes attentions visuelles.
Ma mère s’était immobilisée dans un souffle, moi avec, le pied sur une mine dont j’étais sûre de ne pas vouloir qu’elle explose.
- Je te préviens, Anya. Tu n’as pas intérêt à me faire honte.
- Allons, mère, le simple fait que je respire y suffit, et vous le savez très bien.
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Lui et moi ne jouions pas dans la même catégorie, le croire aurait été suicidaire. Aussi suicidaire qu'une gazelle qui ferait la danse du ventre devant un lion au régime.
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- Tu as vraiment mauvais caractère ! s’exclama-t-il en se retenant de sourire, ce qui ne fut pas très efficace.

- C’est sans doute mon ADN de loup qui est responsable, à moins que ce ne soit mon côté vampirique qui ne supporte pas d’être dans la même pièce que vous.

Il se mit à rire et fut très vite imité par sa petite famille. Je détestais qu’on se moque ainsi de moi. Je n’avais jamais versé dans l’autodérision, aussi préférai-je sauver un semblant de dignité en recentrant le débat. C’était moi qui étais venue ici, c’était donc moi qui tenais les commandes en dépit du fait que j’avais joué les chiens de cirque ayant bouffé un clown à l’humour douteux.
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