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3,17

sur 216 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ah, Venise, son Carnaval, ses canaux, ses intrigues politiques obscures et raffinées et ses Scuole regorgeant d'artistes et de chefs d'oeuvres fameux!

Je m'en léchais d'avance les babines, d'autant que Metin Arditi était depuis longtemps dans mes tablettes...un historien doublé d'un écrivain de talent. .je m'en forgeais déjà une félicité qui me faisait pleurer de tendresse...

Las, las, quelle cruelle déception!

Certes Arditi connaît son histoire vénitienne, et , -au début du moins- arrime assez solidement sa gondole à la Bricola historique ....mais il se laisse bientôt emporter par une fiction qui ôte toute crédibilité à son récit.

Perdue, ballottée entre des temps contraires, le 16ème et le 21eme siècles, la gondole devient un hors- bord fou, qui saute d'un temps à l'autre, d'un personnage à l'autre, bondissant sur des crêtes de plus en plus courtes, de plus en plus improbables. Les chapitres, trop courts, interdisent de reprendre haleine, de tenter une reconnaissance, même fugace, des silhouettes trop vite estompées dans la brume des lagunes...

Glou glou, fait le lecteur qui boit la tasse.

Trop de fondamentalistes de tout poil, trop de chercheuses acharnées -quand elles sont grassouillettes ou vieilles, on est à peu près sûr qu'elles ne feront pas de vieux os..-, trop de doigts à trop de mains, trop de prélats pervers.

Trop, beaucoup trop, de chapitres qui, en morcelant l'action, brisent l'attention et la tension...

Et même trop de latin- et c'est une latiniste qui vous le dit!

J'ai fini par mettre, moi aussi, le turbo , histoire de terminer, vite fait, cette intrigue vénéto-romaine en hyper ventilation ...

Arrête de ramer, gondolier, t'es sur le sable...

Ouf!

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Prenez une grande marmite et remplissez la à convenance :
Une grande louche de 16ème siècle à Venise
Une louche équivalente du 21ème siècle entre la Suisse, Rome et toujours Venise.
Deux belles cuillères à soupe de peintures de la Renaissance Italienne.
Deux belles cuillères à soupe de Fondation des pèlerins ibériques. ( bien bomber les cuillères )
Pour lier l'ensemble, ajouter 20 cl de langue latine.
N'oubliez pas de saler et d'épicer pour donner du goût et du corps à votre préparation :assassinat, terrorisme, djihad.
Si l'ensemble reste quelque peu fade, ajouter un zeste d'extrême droite.
Mélanger le tout avec une main à 6 doigts.

Laissez mijoter le temps d'une lecture et vous obtenez Carnaval noir de Metin Arditi
Un met assez indigeste.
Comme pour une recette culinaire, tous les ingrédients semblent de qualité, mais une fois assemblés le résultat escompté n'est pas là
Les chapitres sont courts et cette brièveté ajoute à la confusion passant d'un lieu, d'une époque à chaque tour de page.
Les personnages arrivent, passent , s'en vont dès fois ( ah les assassinats!)
Les papes font de même .
La même confusion existe entre réalité et fiction.
Metin Arditi s'appuie sur des faits réels de la Renaissance Italienne mais pour développer son énigme il va créer de toute pièce un Carnaval Noir, et revoir la réalité historique.
Autant certains romans s'appuient sur l'histoire pour insérer leurs personnages et les faire exister dans les moments de cette histoire, autant Metin Arditi invente un moment d'histoire pour faire vivre ses personnages. Cela peut être dérangeant car en créant cet artifice, il fausse la réalité d'une époque.
Ce roman reste donc une déception du fait de sa confusion,de la facilité de l'intrigue : les sociétés secrètes, l'extrême droite sur fond de religion, les liens entre 16ème et 21ème siècle. Une intrigue vue et revue dans d'autres romans ( Dan Brown )

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Pas de chance pour Donatella, son brillant cursus universitaire est brusquement interrompu par un groupe de chanteurs masqués qui la jettent dans les eaux passablement saumâtres d'un canal obscur de Venise après l'avoir mortellement tabassée. Pourquoi tant de Haine ? Apparemment ses recherches autour de certains événements dramatiques dans la cité des Doges en 1575 dérangent un groupe de catholiques extrémistes. Mais diable de quoi ont-ils peur ? Et pourquoi, veulent-ils à tout prix mettre la main sur une lettre découverte par hasard par l'émérite professeur Bénédict, document assez obscur, tout du moins pour le lecteur lambda qui n'y voit ( après traduction du latin) qu'un texte bien banal ? Heureusement Benedict, qui sent bien lui l'intérêt de ce bout de papier, reste total intègre et ne cédera pas le précieux document, même après la mise à sac de son appartement et l'agression subie par sa bonne ( une habituée puisque, autrefois, le père de Bénédict aimait à se réfugier, sans un mot, entre ses fesses), ni l'offre mirifique d'un riche pseudo collectionneur. Très vite on apprendra que les cathos hystériques, en plus de fomenter un attentat contre le pape jugé trop laxiste, faisant pour cela appel à des gars bien motivés, puisque djihadistes patentés et bien contents d'avoir une belle occasion pour aller au paradis, ils craignent que ce document ne révèle leurs agissements (!). S'ensuit une arrivée discontinue de personnages secondaires des plus baroques ( on est à Venise !), une professeure émérite qui drague une commissaire de police, une superbe noire qui rendra dingue le beau Benedict ( évidemment, cinquante ans, toute ses dents, un physique à couper le souffle, ça fait frémir les ovaires des femmes célibataires), un prêtre qui a fait un enfant à une servante, un autre sans doute avec des tendances homosexuelles ...à moins que ce ne soit le chef des cathos fondamentalistes ...au bout d'un moment on se mélange un peu... ( non pas prélat de pédophile, ça aurait fait trop cliché sans doute !). Bref tout ce petit monde se démène dans une intrigue policière déjà beaucoup lu.
Un grosse touche historique tente de donner un côté érudit à la chose mais là, à moins d'avoir une maîtrise sur l'histoire de Venise entre janvier et avril 1765, je vois mal qui peut arriver à se retrouver dans cet entrelacs de textes obscurs qui mêlent peintres de l'époque, papauté, meurtres mystérieux et Coppernic et Galilée ( oui, pas la même époque, mais l'indifférence de l'église pour les travaux pourtant sulfureux du premier eurent une répercussion sur le deuxième). Evidemment, le passé éclairera les enquêteurs du présent ( fortiches les flics italiens, eux ils doivent avoir, au minima, un doctorat sur la confrérie de la scuola grande del San Sepulcro !), avec un rebondissement franchement tiré par les cheveux ( ici, plutôt tiré d'une colonne de marbre...).
Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Donatella, qui prépare une thèse sur la Venise du XVIéme siècle et qui s'intéresse plus particulièrement à une confrérie catholique radicale liée à l'époque à une série de meurtres, est abordée quand elle rentre chez elle par cinq hommes qui la jettent dans la lagune...
Benedict Hugues, un professeur Suisse de latin médiéval, découvre dans un livre acheté aux enchères une lettre de 1575 évoquant des meurtres de l'époque. Une lettre que veut à tous prix récupérer une congrégation issue de celle du XVIéme siècle n'hésitant pas à tuer.

Une mise en contexte longue, trop longue, qui n'arrive que péniblement à capter l'intérêt du lecteur. L'auteur nous livre des longueurs indigeste avec des passages en latin, seule la traduction du texte était suffisante.

La partie la plus intéressante du récit, à savoir l'enquête ne débute qu'au bout de plus de deux cent trente pages et ne s'avère que peu approfondie, ce qui est dommage pour un roman présenté comme un policier historique. L'auteur n'a pas su préserver l'équilibre du récit.

Un livre sans intérêt pour qui ne s'intéresse pas à l'histoire de Venise, et un côté policier décevant.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Je ne suis pas une fan absolue des romans crypto-historico-complotiste, mais j'aime tout de même, régulièrement, sortir de ma zone de confort et m'attaquer à un récit inhabituel. Dans ces cas, je choisis souvent le titre de façon aléatoire... Là, mon choix a été motivé par la seule évocation de Venise...
C'est un argument léger mais les voies des lecteurs sont impénétrables !
À l'issue de ma lecture, somme toute sympathique, je ne suis toujours pas convertie à ce genre. Mais l'écriture de Metin Arditi est fluide et agréable, intelligente sans être pompeuse. L'histoire, archi classique, ne présente aucune surprise et tous les passages obligés y sont.
« Carnaval noir » a fait son boulot pendant trois heures : me divertir. Mais il sera très vite oublié.
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Une 4ème de couverture alléchante et une lecture décevante.
Une histoire de meurtres ressurgie du XVème, connue sous le nom de carnaval noire, vient percuté le présent de la ville de Venise.
Une société secrète qui veut sauver l'Eglise catholique, tout ça était prometteur et pourtant je n'ai pas accroché. Trop décousu, on passe d'un sujet et d'un personnage à l'autre sans approfondir.
Une vraie déception pour moi.
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Bon! Et bien voilà un livre que je ne finirai pas! Pourtant tout commençait bien: Venise,le carnaval, un christ à 6 doigts, le xvieme siecle et ses mystérieuses confréries,un meurtre. Un peu de Da Vinci code là dedans et j étais prête à m embarquer mais l' auteur m' a en fait laissé sur le quai: deux époques 2016 et 1576, Venise,Rome,Genève,des personnages nombreux que l' on découvre par fragments au cours des multiples paragraphes....bref je m' y suis perdue;pas le temps de m 'attacher à un personnage que me voilà déjà repartie au xvi siècle sans arriver véritablement à faire le lien entre tous ces personnages et événements. Bref une grosse déception !
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Une étudiante disparait dans le Grand canal à Venise, après avoir fait quelques recherches sur d'obscurs ouvrages à la bibliothèque Marciana. Quelques jours, plus tard c'est au tour de vénérables historiennes, elles aussi spécialistes des confréries du Carnaval noir du XVIe siècle, de s'évaporer. A quelques kilomètres de là, Benedict Hugues, un éminent latiniste, découvre un manuscrit dissimulé dans la couverture d'un livre ancien.
Y aurait-il un lien entre les machinations d'hier et le sombre dessein de groupuscules d'extrême droite qui oeuvrent aujourd'hui dans l'ombre afin de redonner à l'Eglise sa pureté initiale ?
Après les premiers chapitres d'exposition particulièrement brillants, où l'on fait connaissance des principaux personnages, ce polar historique s'enferme malheureusement dans un mécanisme classique à la fois trop bien huilé et un peu trop copieux à force de vouloir y faire entrer trop de thèmes à la fois.
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Je suis passé totalement à côté de ce roman que j'ai trouvé sans grand intérêt. Un thriller "club des 5" sans originalité ni profondeur malgré la toile de fond historico-religieux qui, par ailleurs, laisse sur le pavé quiconque n'est pas féru de la renaissance à Venise.
Une construction qui laisse un goût de déjà vu, déjà lu et relu. Un rythme effréné avec des chapitres toujours très courts qui donne une sensation de sur-volage et m'a empêché de rentrer dans l''histoire. Pas de suspens, des personnages (beaucoup trop de personnages d'ailleurs) qui frôlent la caricature.
Un énième "Da vinci code" à l'intrigue tirée par les cheveux.
N'est pas Umberto ecco qui veut !
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Comme pour le prix des lecteurs du var, je suis aujourd'hui encore jury d'un prix d'une petite commune du var. Donc ça me donne l'occasion de lire et découvrir certains auteurs, certaines nouveautés, certains livres... Cette fois-ci c'est Metin Arditi avec Carnaval noir chez Grasset, qui rentre dans la rentrée littéraire. Donc c'est une bonne découverte voilà mais j'ai eu quelques moments où j'ai été septique. Avant de commencer, je pense pas que je vais vous raconter le livre car le résumé ci-dessus l'explique très bien. Donc tout d'abord, je trouve que l'introduction est trop longue et on peine un peu à se retrouver dans le récit: trop de personnages inconnus et ne servant pas à grand chose s'introduisant koussi-koussa dans l'histoire, qui dit nombreux personnages dit nombreuses histoires autant inutiles que ces derniers donc on s'éloigne du sujet principal et on perd un peu les notions de base de l'histoire... Certaines critiques disent que ce roman est un roman historique... Je ne suis pas d'accord. D'après ce que prétend le résumé du livre, on s'attends à ce qu'on est une alternance entre 1575 et 2016, sauf que malheureusement on ne les a pas. On a des échos de cette époque par mail ou par lettre mais cela n'arrive pas régulièrement dans le récit et puis l'histoire qui se passe en 2016 et celle de 1575 n'ont pas vraiment de rapport toutes les deux... Donc c'est vrai qu'à certains moments de l'histoire on regarde les mouches passer... Ensuite je n'ai pas trouvé le personnage principal soit Bénédict attachant ( sentiment voulu par l'auteur !? ), un peu parfois même inexistant. Ce n'est pas un personnage fort qui se fait remarquer et de plus l'auteur ne fait pas parler son protagoniste à la première personne du singulier (je). Par exemple, le premier personnage que l'on voit au début, qui est une femme, aurait bien remplacé Bénédict sauf que bien-sûr elle est morte vingt pages après ( NO SPOIL C'EST ENONCE DANS LES 20 PREMIERES PAGES). Ensuite l'enquête est un peu comme le personnage : inexistant. Elle met trop de temps à mes yeux à se mettre en place surtout dans ce livre. Malgré ces points négatifs, l'auteur a une écriture plutôt pas mal, une écriture assez simple qui n'endommage pas la compréhension du roman. On aborde des sujets d'actualité comme le djihadisme ou encore les attentats terroristes qui d'ailleurs je trouve très bien évoqués et qui devient un réel point fort de l'histoire. Donc voilà je pense pas m'éterniser trop longtemps sur ce livre. C'est une bonne lecture et une bonne découverte mais je voulais un roman historique et je ne l'ai pas eu.
Lien : https://labookineriededatan...
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