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EAN : 9782379930812
Black Ink Editions (17/02/2020)
4.37/5   71 notes
Résumé :
Depuis sa plus tendre enfance, Souline est bercée par le son du violon. Lorsqu’à l’adolescence, Evi l’entend jouer pour la toute première fois, il en tombe éperdument amoureux. Leur amour naît à Fersac, cette obscure école où règnent la terreur et la honte. Pour la sauver, Evi se sacrifie et la laisse partir. Ils se sont juré de se retrouver une fois dehors. Mais aucun d’eux ne peut tenir cette promesse. Quinze ans plus tard, Souline est devenue une grande violonist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre m'a été imposé dans le cadre d'un challenge, pour un bonus particulier ce mois-ci. Je suppose que je l'ai acquis lors d'une promo Kindle ; je ne connaissais pas l'autrice, mais j'ai un a priori favorable pour les éditions Black Ink, que j'ai découvertes lors de ma « période romances », car la plupart de leurs publications m'ont alors bien plu.
Mais cette fois, quelle déception !
Déception qui, une fois de plus, va à l'encontre des notes dithyrambiques qu'a récoltées ce livre… Il faut dire aussi que, en lisant en diagonale les différents commentaires, ces notes ont été données par un public conquis d'avance (la plupart semblaient déjà connaître l'autrice, quelques autres parlent de SP de la part de la maison d'édition), ce qui fausse peut-être un peu les choses… ou bien est-ce moi qui cherche à me donner « bonne conscience » à l'avance, pour un avis qui va clairement à contre-sens ?

Bref, ça commençait (très) mal : je trouve cette couverture horrible ! Certes, le modèle est plutôt mignon (et pour cause : sinon il ne serait pas mannequin !) ; certes, dans le livre le protagoniste masculin fume comme un pompier… mais était-ce obligatoire de faire une couverture avec une cigarette au bec ? Même si ça colle (au moins en partie) avec l'histoire, ce genre de couverture (comme je l'avais déjà dénoncé pour un tout autre livre, « Les gens heureux lisent et boivent du café »), à mes yeux c'est tout simplement obscène.
Ensuite, les prénoms… Nathanaël Evirt est appelé affectueusement « Evi » par son amie d'enfance, et c'est au point qu'on ne parle quasi jamais de lui que sous ce surnom. Sauf que, Evy (oui, avec un i grec alors, mais ça se prononce exactement pareil), c'est le prénom –féminin- d'une de mes meilleures amies ou de la fille d'une de mes anciennes collègues. Dès lors, dans ma tête, il y a comme une impossibilité à associer cet « Evi » à un homme viril et séduisant, je vois aussitôt mon amie ou la petite de ma collègue ! Quant à Souline… J'adore le prénom Soline (oui, oui, avec juste un o), mais la déviation en « ou » me fait penser à une copine d'origine tchèque de ma fille, qui à chaque retour de Tchéquie (quand elle va voir sa famille), ne sait plus prononcer correctement le français et ma Lucile devient alors « Loucile », ce que je n'aime pas du tout ! Bref, vous l'avez compris : ces deux remarques sont strictement personnelles et n'ont rien à voir avec la qualité (ou pas) du livre même… mais voilà, c'était un blocage pour moi dès le tout début, ce qui n'a sans doute pas facilité mon approche du roman.

Passons alors à l'intrigue… Je ne vais évidemment pas dévoiler les choses, mais disons que le point de départ est une histoire d'amour aussi profonde qu'impossible entre deux ados, l'une violoniste déjà extrêmement douée, l'autre pianiste moins doué mais instinctif. le truc, c'est que ces deux ados sont pensionnaires d'une école catholique dirigée par un véritable sadique, partisan des châtiments corporels dégradants et/ou humiliants sous motif « d'éducation » ; en outre, l'autrice place cette histoire initiale dans les années 1990, époque où, selon elle, on n'écoutait pas les enfants…
Sauf que… son institution catholique est un ramassis de clichés mettant en scène une bande de prêtres pédophiles en association, avec quelques complices parmi leur personnel laïc (dont une infirmière ou un jardinier) ; bon, ce n'est peut-être pas impossible, mais c'est décrit de telle sorte qu'on se sent transporté dans un (mauvais) remake du célèbre film « Les choristes » - qui, quant à lui, a lieu bien avant les années 1990 ! D'ailleurs, le nom de la fameuse Souline, comme par hasard, c'est Moranger. Souline Moranger, violoniste de génie… Pierre Morhange, à la voix d'or, qui dans le film devient chef d'orchestre : ça ne vous rappelle rien ? Quelle proximité étonnante dans les noms ! Hasard ?...

Par ailleurs, il suffit de se renseigner un peu sur l'évolution des moeurs, en matière de parole des enfants notamment, et on peut voir que, contrairement à ce que l'autrice assène ici, la voix des enfants a commencé à compter dès les années 1980 ! (voir le très bon article ici : https://www.santementale.fr/2015/04/evolution-du-concept-de-violence-sexuelle-a-travers-l-histoire/) . Ainsi, même si certaines institutions catholiques ont eu encore quelques « belles heures » (de violence et autres abus sur mineurs) dans les années 1990, ici on nous explique quand même que Souline a été retirée de cet enfer par sa mère à qui elle aurait tout à coup raconté son vécu horrible… et ça en serait resté là ? Bon sang, moi aussi j'ai été ado (à la fin des années 1980), et ma maman aurait remué ciel et terre pour obtenir réparation, si j'avais vécu telle expérience ! mais ici, rien de rien, on se contente de retirer sa fille, et les autres (ses copains depuis plusieurs années, et son amour soi-disant éternel) n'ont qu'à crever ? Mon coeur de mère ne parvient pas à y croire, et je suis outrée par ce silence presque aussi terrifiant que la malveillance mise en scène de ces prêtres bien éloignés d'un quelconque esprit chrétien…

À part ça, la première moitié du livre m'a paru tout simplement interminable ! C'est long et ça n'en finit pas… Souline a donc bien quitté l'enfer de ce pensionnat de Fersac (nom inventé – il existe bien un village nommé Fersac… mais en Bretagne ! or ici on est dans les Pyrénées), et revient dans la région 15 ans plus tard (précisément à Saint-Lary-Soulan) pour des vacances d'hiver avec quelques amies. Elle retrouve « Evi » et retombe amoureuse comme au premier jour – alors qu'elle est en couple avec un autre, sans passion certes, mais elle a fait sa vie et ne s'est jamais plus occupée de son passé, comme dit plus haut, elle ne connaît pas l'homme que cet « Evi » est devenu, et tout à coup c'est la passion retrouvée ? Sérieusement ? Bien entendu, « Evi » la rejette, pour des raisons qu'on ne comprend pas à ce stade, mais elle ne veut rien entendre. Pire : elle retourne l'été suivant à Saint-Lary, cette fois pour donner des cours de musique lors d'un stage renommé, et dans le but très clair de continuer de « poursuivre » son amour d'enfance. de nos jours, on appelle ça du harcèlement, pas de l'amour… On est à 31% du livre (presque le tiers !) quand elle finit par admettre qu'il ne veut pas d'elle, mais elle continue dans son entêtement, en souvenir de cet amour d'enfance qui aurait tout transcendé. Comble de l'incohérence : elle affirme à un moment donné que c'est l'homme qu'il est devenu qu'elle aime, même si elle ne le connaît pas vraiment, et pas l'ado qu'il a été… ou bien j'ai raté un épisode ? Il est vrai que, comme je m'ennuyais tant, j'ai sans doute sauté l'un ou l'autre paragraphe !

Ainsi, on est à plus de 50% du roman quand les choses bougent enfin, qu'on commence à comprendre pourquoi « Evi » a voulu à ce point éloigner Souline de sa vie - indépendamment du fait que 15 ans étaient passés et que tous deux avaient largement passé l'âge de leurs amours adolescentes, aussi fortes et touchantes qu'elles aient été ! On poursuit donc une intrigue un peu plus « vivante » avec une Souline constamment gentille, réfléchie, cherchant des solutions à tout et n'importe quoi, un archétype de la femme parfaite – car en plus, bien sûr, elle est jolie, bien formée, et juste assez fragile pour qu'un homme soit touché ; tandis que « Evi » se révèle de plus en plus torturé, à la limite de la folie ou d'un certain pathétique.
Là, en tout cas, je peux retrouver ce que disait la lectrice qui m'a imposé ce livre en parlant de l'autrice, je la cite : « elle a une façon de créer des personnages complètement torturés, d'exprimer les émotions… ». En effet, « Evi » est complètement torturé, à la limite de la folie comme je disais, sa seule soupape étant qu'il en a encore une vague conscience… et la personne même de Souline – car tout à coup il admet qu'il est lui aussi amoureux de la femme qu'elle est devenue… Et c'est vrai aussi que les émotions exprimées sont fortes, malgré de nombreuses redondances et la longueur que j'ai relevée plus haut.

Pour moi, les émotions ont réellement surgi quand il s'agit de musique. Certes, ce livre n'est pas un traité sur le violon ou sur la musique classique, mais c'est quand même toute la vie de Souline… et l'autrice en parle avec brio ; on baigne dans cette musique, même si elle est relativement peu présente, mais elle imprègne tellement le livre d'émotions diverses et variées, toujours fortes, qu'elle paraît omniprésente. Dans ces moments-là, je me suis laissé prendre par une plume effectivement bouleversante et renversante, et c'est aussi la seule raison pour laquelle je mets une note pas tout à fait dramatique à ce livre. J'aurais aimé apprécier cette belle plume à travers tout le livre, malheureusement, elle est diluée et se noie dans toute cette non-intrigue.
À ce sujet, d'ailleurs, il faut noter que l'autrice parsème son texte de nombreux flashes back (toujours notés en italique pour bien les différencier) qui insistent sur l'amour des deux ados ou sur l'horreur de ce qu'ils ont vécue à Fersac. J'ai remarqué que, comme par hasard, ces passages de souvenirs de Fersac se passent systématiquement en hiver… comme si l'autrice avait eu besoin d'en rajouter avec un climat rude et froid !? Quand je parlais de redondances…

Bref, je suis déçue de ne pas avoir réussi à accrocher à une histoire d'amour sombre mais forte, ancrée dans la souffrance mais aussi dans la musique, et qui aurait transcendé les années malgré le pire qu'on peut avoir en nous. Les personnages, trop lisse pour Souline, trop torturé pour « Evi », ne m'ont pas convaincue. Certes, l'autrice parle de musique avec brio et fait passer des émotions fortes et même bouleversantes, malheureusement sa plume si intéressante m'a paru étouffée dans une non-intrigue et trop de longueurs.
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La beauté que forme deux notes dans le temps… Que le temps ne peut effacer… C'est écrit, c'est leur mélodie, la mélodie d'une partition inachevée… Celle qui restera gravée à jamais, celle d'une histoire d'amour trop passionnelle pour accepter d'en écrire la fin…
Souline et Evi, deux jeunes adolescents fréquentent le même pensionnat catholique de Fersac où au milieu de toute l'horreur qu'ils y vivent, ils tombent éperdument amoureux. Un amour fort qui ne ressemble en rien à un amour de jeunesse. IL est sa musique, ELLE est la sienne. Mais un jour, condamné à écouter sa peine et sa douleur au son de son violon, Evi choisit de se sacrifier pour qu'elle retrouve sa liberté tout en se promettant de se retrouver plus tard. Seulement à 15 ans, il est parfois difficile de pouvoir tenir ses promesses… Et si Souline a pu se reconstruire loin de Fersac, Evi lui, y est resté bien trop longtemps…
Quinze ans plus tard, Souline ne vit que pour la musique. Grande violoniste, elle n'existe qu'au travers des sons mélodieux et tristes de son instrument dans lequel elle se noie entre ses désirs, ses espoirs et son coeur qu'elle fait pleurer à chaque pincement de corde. Des larmes musicales pour des pleurs sans silence… La musique lui permet de trouver ce souffle qui lui manque et l'opprime depuis tant d'années… Son violon c'est sa vie, c'est Lui, Evi, et ce le sera pour toujours. Et même si aujourd'hui elle ne l'a jamais revu, il ne l'a jamais vraiment quittée.
Mais malgré tout ce qu'ils ont pu partager, lorsque le destin les réunis à nouveau face à face, ils se retrouvent comme deux étrangers à échanger des banalités. Et si Souline fera tout pour retrouver son Evi, lui, ne veut plus entendre parler d'elle et se montrera même, un parfait connard…
J'ai été une fois de plus captivée par le récit que nous offre Angel Arekin en totale immersion au coeur des Pyrénées et des secrets que renferment l'abbaye de Fersac. Cette école où la terreur… La honte… L'humiliation et la manipulation ont régné en maître. Les sombres dessous d'un internat catholique qui malgré toutes les monstruosités en son sein, n'a pu empêcher la naissance d'un amour profond et infini.
Les masques tombent, le passé et les rancoeurs ressortent, les cris s'entendent au-delà du coeur et on passe de la lumière à l'ombre. Bénéficiant d'une très grande qualité d'écriture, tant au niveau des dialogues que j'ai trouvés riches et profonds que de la psychologie des personnages, Angel Arekin nous emporte dans un récit fort, énigmatique et angoissant écrit avec profondeur, mais surtout, doté d'une psychologie subtile et un cheminement rondement mené. Elle donne de la puissance à son récit au fil des pages entre un passé et un présent qui se télescopent dans un timing comme voulu par la main de Dieu et qui donne une intensité émotionnelle au récit qui ne laisse pas indifférent. L'auteur nous pousse dans les abysses de ce couple plein de failles tout en nous laissant espérer voir une petite lumière qui nous ramènerait tous à la surface. Elle orchestre son récit de main de maître en pensant à chaque détail, et retranscrit avec émotion toute l'ambiguïté du drame qui les entoure en laissant le lecteur s'immerger et juger de ce qui se déroule sous ses yeux. Tout le roman est richement travaillé et possède tous les ingrédients que j'aime, la romance, la sensualité, un cheminement psychologique captivant et cette tension qui ne nous quitte pas, nous emportant dans un suspens saisissant qui nous fait espérer et qui va nous retourner les tripes de trop nombreuses fois.
Angèle Arekin insuffle comme à son habitude ce supplément d'âme et ce je-ne-sais quoi d'indéfinissable qui rend ses romans complètement addictifs. Peut-être parce qu'elle met tout son talent au service de ses protagonistes, qu'elle analyse, décortique et torture jusqu'à la dernière ligne nous torturant aussi à l'occasion. Peut-être aussi parce qu'elle aborde une fois de plus un thème tabou de société en appuyant sa plume là où ça fait mal. Un thème qui dénonce des souffrances d'un silence, d'une honte qui est un fardeau bien trop lourd à porter pour des enfants. Un fardeau qui engendre la colère, une rage indéfinissable pour Evi. Elle contrôle sa vie au présent, son passé, son avenir en alimentant sa souffrance jour après jour et le maintenant sur une corde raide en permanence.
Tes notes pourpres c'est l'histoire poignante de deux amants maudits, deux âmes déchirées arrachées l'une à l'autre par un passé qui les a construits tels qu'ils sont à ce jour, mais surtout abimés, et qui se retrouvent 15 ans après avec des cicatrices bien trop béantes. Une virtuose entêtée avec un trop plein d'amour face à cet homme plein d'ambivalences gangrené par sa colère, mais aussi, par une manipulation psychologique qu'il subit depuis bien trop longtemps. Un récit hors du commun où les personnages fascinent par leur personnalité et leur histoire assez atypique et surtout, émotionnellement renversante ! Je suis passée par un panel d'émotion énorme ! J'ai été en colère, j'ai été charmée par leur amour et les notes de musique qui n'ont jamais quittées ma tête. J'ai été choquée, j'ai pleuré … beaucoup… Mon coeur s'est serrée trop souvent et malgré tout, l'amour qui transpire des pages m'a percutée par une multitude de papillons qui ont élus domicile dans mon ventre. Car cet amour unique est indéfinissablement magnifique dans la tristesse et la douleur. On ne peut qu'espérer qu'ils se retrouvent enfin, mais est-ce un rêve purement utopique que nous nourrissons tout au long de la lecture ? Est-ce tout simplement possible ?
J'aime beaucoup lorsque je n'arrive pas à deviner la fin d'un roman et j'ai été plus que ravie qu'Angel Arekin ait réussi avec brio à me manipuler jusqu'au point final, le coeur gros, et pour cela je voudrais lui dire MERCI. Car même si j'en aurais voulu plus, je sais pertinemment que cela n'aurait pas eu le même impact et c'est aussi ce qui a fait la différence.
Je terminerais en vous parlant de la magnifique playlist du roman. Je n'en parle que rarement et j'avoue ne pas toujours les écouter, mais là ! Prenez le temps de vous laisser emporter et mieux encore, écoutez là en lisant. Je l'ai fait après pour ma part et je peux vous dire que certains choix, me ramenait directement à des scènes bien précises. La musique vous percute alors autant que les mots, elle les rend même encore plus fort !
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1er effet Angel Arekin : te faire chialer dés les 1ère ligne

2nd effet Angel Arekin : enchaîner les coups de coeur

3ème effet Angel Arekin : te rendre accro dès le 1er shoot

4ème effet Angel Arekin : une douce torture psychologique

5ème effet Angel Arekin : se faire une place de choix dans ta bibliothèque

Souline VS Nathaniel… Une histoire d'amour brisée dés son envol. Une romance triste sous fond de musique. L'auteure ne nous pose pas que de simples retrouvailles pour un 1er amour. Pour être enfin heureux, nos deux héros doivent se guérir du passé. Et les révélations sont WHAOUAAHHHH.

Tes notes pourpres… un titre accrocheur. Il est l'essence même de cet amour qui défie le temps et Dieu.

Angel Arekin…. Une plume perspicace. Des héros énigmatiques, emblématiques et perturbants. L'auteure tisse une toile retors. Aucun moyen d'échapper à son emprise. Minutieux et extrêmement efficace.

Angel Arekin… de l'or dans les doigts et dans la tête. Elle sort des sentiers battus avec ses romances sous fond de suspense, psychologie et drames. Une histoire d'amour digne d'une tragédie shakespearienne.

Angel Arekin… un effet dévastateur. Un épilogue majestueux. Une coeur meurtri mais un immense coup de coeur. Une lame dans mon coeur. Je suis FAN !

Angel Arekin… Acceptes-tu de venir me voir à La Réunion pour une séance dédicace privée ?
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UNE SYMPHONIE ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE !
Si vous connaissez Angel Arekin, vous savez DÉJÀ qu'elle excelle dans l'écriture de romances singulières et exceptionnelles… Mes mots me semblent tellement fades à mesure que je tape sur ce fichu clavier pour vous transmettre mon ressenti…

TES NOTES POURPRES est très certainement l'histoire la plus romantique que j'ai pu lire dernièrement. Romantique et tragique… Passionnée et exaltante… Une histoire qui a fait bouillir mon sang dans mes veines, qui m'a fait vivre une tachycardie permanente !

Vous savez que les mots quand ils sont bien maniés peuvent faire des merveilles ? Ils peuvent aussi tout ravager sur leur passage. Avez-vous déjà aimer une histoire à tel point que vous avez eu envie de la faire durer éternellement ? Souline et Evi se sont insinués en moi, mot après mot, ligne après ligne, page après page, jusqu'à la toute fin du livre où mon coeur a littéralement explosé en mille morceau ! Mon coeur a explosé de ce trop-plein d'amour, de ce trop-plein de sentiments durement contenu dans cet organe vital.

Angel Arekin nous offre une symphonie magistrale, entre ombre et lumière, vous allez vivre une expérience de lecture hors du commun. Une romance qui allie suspense et amour sans limite. C'est un euphémisme de dire que j'ai TOUT aimé ! Sans exception. Ce récit n'a AUCUN défaut ! Je suis objective, vous le savez, quand je décèle certaines failles, je ne manque jamais de les souligner. Ici, je ne peux que vous livrer la perfection de ce joyau livresque.

Pourquoi cette romance se démarque d'autres du même genre ?

Tous les aspects de cette romance sont uniques et originaux. Je ne peux pas être assez précises pour vous dire à quel point ce récit est une perfection. Je vais commencer par vous parler de la narration, j'ai adoré la construction du récit, j'ai du mal avec l'alternance de chapitres passé et présent, alors quand j'ai découvert qu'Angel Arekin avait opté pour des flash-back courts et percutants intégrés dans les chapitres au présent, j'était tellement heureuse. le récit reste fluide, aucune coupure ni frustration car l'histoire se déroule sous nos yeux avec beaucoup d'intensité.

Le récit nous entraîne donc dans une histoire rythmée par la musique de Souline. Son violon fait des merveilles, nous insuffle tant d'émotions, comme un bon shoot d'adrénaline ! L'immersion est totale et immédiate dès le prologue. le constat est sans appel, la lecture s'annonce indescriptible.

La plume d'Angel met en scène deux héros singuliers et captivants. Des personnages comme vous n'en avez jamais rencontré. Souline est la lumière, Evi est l'ombre. Ensemble, ils sont la tempête, l'orage qui gronde et secoue les montagnes près de Fersac, cette école obscure… Adolescents, Souline et Evi sont tombés amoureux… La vie les a séparés mais quinze ans plus tard, ils se retrouvent. Mais leur histoire n'est-elle pas maudite ? Marquée par tant de secrets honteux ? Souline et Evi trouveront-ils la force de s'aimer malgré leur passé ?

Souline et Evi sont tellement mais tellement magnifiques. Ensemble ou séparément ! Nos héros nous offrent de belles émotions, touchantes, déchirantes et même excitantes. Souline est solaire et troublante. Elle a toujours trouvé refuge dans la musique, son violon est une extension d'elle-même, un moyen de communication efficace pour ceux qui la côtoient. Souline m'a énormément touché, c'est une héroïne magnifique dans toute sa fragilité, elle est généreuse et aimante. Evi est sombre et torturé. Une fois de plus, l'autrice nous offre un mâle unique en son genre. Evi est indécent, habité par une haine qui coule dans ses veines, ce sentiment qui continue de faire battre son coeur meurtri. Evi est impressionnant, l'aura qui l'entoure percute. Evi est un héros que vous allez aimer, oh oui, vous allez sombrer pour lui et vous ressentirez ce manque dès que vous aurez tourné la dernière page du livre. Souline et Evi forment une entité mystérieuse. J'ai particulièrement aimé ce duo tumultueux. Leurs retrouvailles sont un véritable choc. Mélange d'une infinité d'émotions. Souline est déterminée, têtue et ingénieuse pour s'immiscer de nouveau dans la vie de celui qu'elle a toujours aimé. Evi est cruel, froid et blessant. Leurs joutes verbales vont résonner en vous, faire naître des sentiments qui vous conduiront au portes de l'enfer mais aussi vers une jouissance explosive.

Les personnages secondaire contribuent à l'excellence du récit. Nos héros s'opposent à la lie de la société, des bourreaux sans scrupules qui alimentent le scénario avec beaucoup d'intelligence.

Cette romance est un prisme avec tant de facettes. C'est une histoire romantique, pleine de secrets avec un suspense savamment dosé. L'aspect thriller est intelligent, diablement bien mené. Une histoire d'amour nichée au creux d'un impressionnant thriller psychologique d'une grande efficacité. Implacable, manipulateur et sournois, cet aspect du scénario scotchera plus d'un lecteur. Les connotations religieuses apportent une certaine tension qui est bienvenue pour rendre le récit encore plus troublant et Angel Arekin aime ce qui est dérangeant, révoltant et politiquement incorrect, et ça fonctionne !

La psychologie est au centre de l'intrigue, c'est tellement bien travaillé que l'on remet sans cesse nos émotions en question. L'esprit humain est tellement manipulable, et Angel Arekin est un peu le chef d'orchestre ici. Elle nous pousse au bord du précipice, attise le feu en nous pour mieux nous surprendre. J'ai été en transe une bonne partie de ma lecture, plus totalement connectée à ma propre réalité. J'ai été propulsée dans son univers, j'ai pris la place de Souline pour mieux vivre cette histoire, j'ai aimé chaque émotion, des émotions entremêlées de joie, de peine, de haine et de plaisir.

Le cheminement de l'histoire est orchestré avec beaucoup de minutie. La musique berce le lecteur, elle le secoue et lui arrache des hurlements et des larmes pour mieux lui insuffler du désir et de l'envie en l'amenant petit à petit à ressentir cet amour indescriptible. La playlist est indispensable pour jouir au mieux de cette histoire.

Angel Arekin signe là son meilleur roman à ce jour. Je sais, je dis ça à chaque roman, mais ici on a passé un stade supplémentaire. Je ne sais pas si je me remettrais un jour de cette lecture. Cette romance s'inscrira dans la catégorie des histoires d'amour les plus mythiques.

En lisant ce roman, je me suis sentie vivante. J'ai ressenti une certaine forme d'addiction, comme si les personnages arrivaient à nourrir mon âme, à faire battre mon coeur ! Ce roman est tellement beau que j'ai l'impression que je pourrais en parler encore et encore. Je me remémore des scènes d'une beauté sans pareil. L'autrice est toujours aussi sadique, elle arrive à titiller nos sens avec beaucoup de doigté, c'est très imagé n'est-pas. Cela faisait bien longtemps qu'une scène érotique ne m'avait fait autant réagir. Je trouve important de le souligner, car actuellement les successions de scènes de sexe sans âme dans les romances m'ennuient profondément. Grâce à Tes notes pourpres, je me suis rendue compte que les mots peuvent faire monter la tension, qu'ils sont capables de procurer un orgasme aussi intense. Une jouissance de l'esprit qui embrume. C'est un aspect qui plaira beaucoup aux lectrices. L'érotisme de ce roman se veut intime, la sensualité dégage une ambiance unique et grisante. La musique fait pulser le désir pour l'apaiser dans un romantisme complexe qui se décline entre ombre et lumière.

En bref, TES NOTES POURPRES est une romance indescriptible. Angel Arekin met une fois de plus son talent à l'épreuve, elle nous offre un récit singulier et addictif. Une symphonie livresque qui procure un plaisir infini et troublant. Cette histoire d'amour se joue dans un huis clos sensationnel, j'ai tout aimé. Des personnages à l'intrigue en passant par l'univers brillamment construit. L'autrice nous offre une montée en puissance grisante qui se termine en apothéose. Je n'aurai pu espérer meilleure fin que celle-ci. Ce roman n'est pas un coup de coeur, c'est bien trop banal pour décrire ce chef d'oeuvre. Je ne saurais mettre les mots qui seraient à même de rendre hommage à ce récit, alors je vais simplement vous dire que c'est le plus beau livre que j'ai lu depuis le début de l'année 2020.


Lien : http://www.lmedml.fr/2020/02..
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Un roman qui commence alors que les protagonistes sont jeunes, on les découvre dans un cadre de vie, qui ne nous est pas totalement dévoilé. Mais on sait déjà qu'il est loin d'être idéal, et nous suivons ces personnages alors qu'ils se cachent pour se voir, dans ce qui semble être un espace restreint et la peur au ventre de se faire prendre. On entrevoit très rapidement qu'ils subissent quelques châtiments et que les personnes qui s'occupent d'eux abusent de leur pouvoir. Ils étaient amoureux, heureux de leurs sentiments, prodige de la musique et pourtant il lui dira de fuir, loin de cet endroit et de lui, car elle, elle en avait la possibilité, tandis que lui, non.

Un début de roman poignant et très fort dans lequel on appréhende des personnages de quinze ans, encore plein d'innocence et qui se sont laissés porter par leur amour. C'est quinze ans plus tard que nous les retrouvons, avec elle d'abord. Souline est devenue une grande violoniste, elle a une relation avec un musicien et a un groupe d'amis fidèles. C'est en compagnie de quelques amies qu'elle part à la montagne, retournant dans ce lieu qu'elle a quitté il y a si longtemps. Et c'est par hasard qu'elle va tomber sur lui, Evi, celui qu'elle n'a jamais pu oublier. Une rencontre qui les bouleversent, et qui va réveiller bien des sentiments et émotions. Ils ne sont plus les mêmes, les années les ont forgé pour qu'ils puissent affronter les réalités de la vie, et nous allons découvrir ceux qu'ils sont devenus mais aussi ce qu'il s'est passé quinze ans plus tôt.

Evi est devenu moniteur saisonnier dans les Pyrénées, leur lieu de rencontre initiale, il est loin de cette profession qui devait être la sienne : musicien. Souline le retrouve homme, alors qu'elle l'avait quitté adolescent, il est toujours aussi beau, mais il porte des stigmates d'événements passés qu'elle ne connait pas mais qui ont marqué un changement certain dans sa vie. Son accueil froid, glacial et si distant l'a refroidi sur le moment, mais elle voudra toutefois insister, alors que lui la fuit. Il se doit de mettre les choses au point et de faire en sorte qu'elle ne veuille plus jamais le revoir. En quelques jours, Souline se revoit des années en arrière et constate que l'amour qu'elle éprouvait pour lui, ne l'a jamais quitté, c'est d'ailleurs pour lui qu'elle joue sa musique depuis toutes ces années, portée par ce qu'elle ressent pour lui et par le manque qu'a engendré cette fuite.

Toute la première partie nous pose les bases de ce qu'ils sont aujourd'hui, chacun ancré dans une vie bien différente. Mais leurs retrouvailles engendrent alors des changements auxquelles tous deux n'avaient pas pensé et c'est à ce moment-là que l'on enchaine sur la deuxième partie quand Souline décide de ne pas repartir et de ne pas l'abandonner « une nouvelle fois ». Cette deuxième partie est plus haletante et elle nous rappelle qu'ils ont passé tant d'années auprès de personnages malsains et machiavéliques, qui leur ont fait tant de mal, nous en découvrirons les portées. Alors que ce roman aurait pu être consacré à leurs retrouvailles, il va au delà, avec ce passé qui a joué un rôle si important dans la vie d'Evie. Au départ, Souline fait partie des personnes à qui il en veut, mais c'est venu avec le temps qui passait, car il sait qu'elle n'y a jamais été pour quelque chose et qu'elle a juste fait ce qu'il lui a demandé : fuir. Mais lui est resté, il n'a eu le choix et il en subit les conséquences malheureuses.

C'est alors que nous prendrons conscience de l'impact que cela a eu sur lui, et nous appréhenderons une autre parcelle de sa personnalité. Ce côté obscure de son personnage est très intéressant et s'il coule de source, c'est difficile de le voir tant souffrir de ce qu'il a vécu. le personnage d'Evie, est complexe et malheureux, il a vécu une vie particulièrement difficile et douloureuse par bien des aspects. le retour de Souline n'était pas prévu, il a essayé de la faire partir, mais elle reste aussi son grand amour et s'ils se rapprochent de nouveau, cela risque de mettre en péril son but et pourtant comment résister à celle que l'on aime, surtout lorsqu'elle insiste tant pour être auprès de lui.

Ce roman me rappelle un peu Sleepers de Lorenzo Carcaterra, non pas dans l'histoire des personnages mais plutôt quand on évoque ce que ces enfants ont pu vivre alors qu'ils étaient enfermés dans cette institution, et que bien des années plus tard, leurs bourreaux, eux sont toujours en liberté. C'est toujours aussi dur de constater que des adultes puissent agir ainsi avec des enfants, abusant de leur pouvoir pour assouvir de viles instincts. le récit est fort et prenant, on est embarqué dans une spirale d'événements, où les révélations nous tiennent en haleine. On constate l'ampleur préjudiciable du jeu malsain, qui s'est installé bien des années plus tôt, où la manipulation des personnalités a pris des proportions inenvisageable. La peur qu'il ne leur arrive quelque chose, que le mal l'emporte ne nous quitte pas un seul instant. On passe par de multiples émotions, constatant que les êtres ignobles du passé, n'ont jamais cesser de l'être par bien des aspects.

Un récit passionnant, j'ai aimé la façon progressive dont tout s'est mi en place. On a pu découvrir la personnalité des personnages au fil des pages qui se tournent, des personnalités complexes et qui ont été bridées et dirigées par un passé poignant. Nous pourrons aussi assouvir notre curiosité, de savoir ce qu'ils ont vécu par le passé, ces événements qui expliquent et qui forgent des personnages dans la cruauté de ce qu'ils ont vécu. Leur vécu est complexe, douloureux et laisse des marques indélébiles qu'il est bien difficile d'effacer. Leur histoire est forte, belle de par leurs premiers moments, volés dans l'adversité de ce qu'ils vivaient, plus intense aux moments où ils sont adultes, jouant avec le feu mais toujours face à un danger constant.

Une histoire que j'ai beaucoup aimé lire, elle se découvre petit à petit, on ne s'imagine pas la profondeur de ce qu'il s'y passe quand on la commence. La plume de Angel Arekin accompagne à merveille ses personnages, qu'elle a su nous proposer tel qu'ils sont avec leurs ombres et leurs lumières. Des personnages fascinants aux personnalités ombrageuses, qui vont vivre des situations préoccupantes et dévastatrices. Après avoir beaucoup aimé le cri du silence, qui avait lui aussi une atmosphère bien particulière, j'apprécie cela dans la plume de l'auteure. Elle sait nous proposer de belles histoires qui s'imbriquent dans des univers assombris par des actes inappropriés.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Il me déshabille avec langueur, sans impatience. Quand je suis enfin nue et qu'il a déposé des baisers partout au gré de ses caprices, il se dresse de nouveau au-dessus de moi et insiste d'une voix plus rauque :
— Est-ce que tu es d'accord ?
— Pourquoi dois-je être d'accord ? Pour rester avec toi ? Pour t'aimer au présent ?
Il abaisse sa braguette, tire sur la ceinture de son jean pour la descendre sous ses fesses. Etendu, sur moi, les sourcils légèrement froncés, ses lèvres rosées et humides de baisers près des miennes, il acquiesce :
— Oui, pour m'aimer maintenant. Tout de suite. Avec désespoir, Souline. Avec passion. Désir. Avec tout ce que tu as là.
Il appuie sur mon ventre.
— Aime-moi avec ta rage. Ton orgueil. Ton violon.
— Mon âme, soufflé-je.
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"𝐅𝐞𝐫𝐬𝐚𝐜, 𝐜'𝐞𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐣𝐞𝐮. 𝐈𝐥 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 à 𝐬𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐮𝐧 𝐭𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧𝐬 𝐩𝐫ê𝐭𝐬 𝐚 𝐥𝐮𝐢 𝐨𝐛é𝐢𝐫 𝐚𝐮 𝐝𝐨𝐢𝐠𝐭 𝐞𝐭 𝐚 𝐥'𝐨𝐞𝐢𝐥. 𝐋𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 é𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞. (..) 𝐌𝐚𝐥𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐥'𝐚𝐛𝐛é 𝐌𝐚𝐥𝐞𝐳𝐚𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐥'𝐮𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐮𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬. 𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐢𝐬𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐥𝐮𝐢-𝐦ê𝐦𝐞. 𝐒𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞-𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐟𝐚𝐯𝐨𝐫𝐢 𝐚 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐩𝐮𝐥𝐞𝐫 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐮𝐢"
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Chaque nuit, nous faisions le mur de nos dortoirs pour nous retrouver ici. C’était risqué. Si nous étions surpris, il en serait fini de nous. Ils nous briseraient. Ils nous arracheraient l’un à l’autre. Notre seule façon de nous protéger était de leur cacher notre amour. Ils ne devaient pas s’en apercevoir. Nous nous aimions en secret. Passionnément. Un amour qui n’avait rien à voir avec nos quinze ans. Nous étions jeunes, mais déjà trop vieux. Nous étions abîmés mais pas détruits. Nous étions là l’un pour l’autre.
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" 𝐈𝐥 𝐚 𝐝𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐮 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐟𝐞𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐚 𝐦𝐨𝐢, 𝐄𝐯𝐢. 𝐄𝐭 𝐭𝐮 𝐬𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣'𝐚𝐢 𝐞𝐩𝐫𝐨𝐮𝐯é 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐢𝐥 𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐮𝐭 𝐬𝐢 𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐞𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐧𝐨𝐧𝐜𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 𝐥à ? 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐣𝐚𝐥𝐨𝐮𝐬𝐢𝐞. 𝐉'𝐚𝐢 𝐞𝐭𝐞 𝐣𝐚𝐥𝐨𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐟𝐨𝐢𝐫é. "
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Les êtres humains ne savent pas aimer, marmonné-je en pressant les doigts autour de mon mug. Ils font seulement semblant. Qu'on soit jeune ou adulte, on ne sait que se montrer cruel. On n'agit jamais que par égoïsme, pour une satisfaction personnelle de se sentir aimé, entouré, désiré. Ce n'est pas la définition de l'amour. C'est de la vanité.
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Vidéo de Angel Arekin
Le 17 mars dernier, alors que non loin de là se déroulait Livre Paris, les éditions BMR ont choisi de se différencier en organisant un évènement inédit : La Maison BMR. Louée spécialement pour l'occasion, cette maison dédiée à la new romance lors d'une journée à acceuillit nombreuses lectrices et évènements. Au programme de la journée, un atelier cupcake animé par Chloé Saada, une battle Dark Romance VS Light Romance avec les auteures Pascale Stephens (Not Easy et Speedway) et Pauline Libersart (Jeux de Glace, Nick and Sara, Baltimore..) mais également beaucoup d'autres ateliers et des dédicaces avec Angel Arekin (No Love No Fear, No Love No Pain, Sans Coeur, Sans Âme) et Chrys Galia (Parier mais pas jouer). Un évènement fédérateur, pour une communauté toujours plus grande.
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