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EAN : 9782848591520
250 pages
Zinedi (13/10/2016)
3.58/5   18 notes
Résumé :
Dans une petite ville de l'Illinois, la famille Jenkins (Kyle, Jenna et leur fils Matt) se prépare pour une journée ordinaire. C'est alors que Jenna disparaît. Kyle doit se rendre à l'évidence : sa femme n'est nulle part dans la maison. En partant à sa recherche, il réalise que de nombreuses autres personnes se sont, elles aussi, évaporées sans raison. Ce phénomène s'amplifie au cours des jours suivants. Par centaines, par milliers, puis par millions, hommes, femmes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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L'humanité s'éteint en quelques jours et avec elle, apparemment, tout ce qui vit… les hommes disparaissent comme par enchantement, certains individus essaient de sauver leur peau, d'autres se mettent à piller ou encore incitent au fanatisme religieux. Un groupe d'hommes et de femmes prennent la route vers la Louisiane pour essayer de trouver un lieu où la malédiction qui frappe tout ce qui vit pourrait être inopérante. A leur tête, Kyle Jenkins se voit suggérer cette route à l'occasion de rêves dont le contenu est assez flou pour que lui-même ainsi le lecteur se demande s'il a gardé toute sa raison.
Si j'ai passé certains bons moments de lecture avec ce roman, je mentirais en affirmant que je l'ai apprécié. Bien écrit certes, il donne l'impression que l'auteur s'est fait plaisir en fournissant des phrases bien recherchées et soignées, ce qui ne cadre pas du tout avec l'urgence de la situation et ne répond pas vraiment à mon besoin au moment de cette lecture : un besoin de lectrice pressée, qui trouve la situation horrible, et qui ‘a pas envie de se demander s'il y a un Dieu ou non, ni d'où vient l'homme, ni de se poser la question de la miséricorde divine. Curieuse cette impression de trouver cette histoire à la fois trop rapide et trop lente ! trop lente à cause des développements que je viens de citer, et trop rapide parce que finalement, à part la disparition des gens, la fuite vers une sorte de terre promise et la fin, il y a bien peu d'action à part des événements qui se répètent, donnant une impression de déjà-vu. La fin est décevante, je n'en dirai pas plus.
Je sors donc de ce récit plus que mitigée, moi qui aime beaucoup le post apocalyptique, je suis quelque peu déçue. Bien sûr, il ne s'agit que de mon humble avis. D'autres ont apprécié ce roman et je vous invite à lire également leur critique.

Je remercie Babélio et les éditions Zinedi pour ce partenariat.
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Un très bon premier roman de l'auteur Alexis Arend, qui on le sent très vite est entre autre lecteur du grand Stephen King. Mais la similitude s'arrête là, car de ce livre se dégage un style unique qui joue avec nos nerfs et nous propulse très vite dans un monde ou plutôt une fin du monde...
Le rythme est tellement prenant, les personnages si vrais, que l'on se demande comment l'auteur va conclure ce roman qui ne peut être classé dans une seule catégorie: Science-fiction, fantastique, anticipation, mais il traite aussi des relations d'amitié qui se créent dans des situations dramatiques. Faut-il accepter la mort ou se battre et tenter de trouver une issue au risque perdre les seuls repères que l'on possède encore.
Une fin qui m'a surprise dans le sens où je ne l'avais pas imaginé. Un très bon moment de lecture, merci à Babelio, à Zinedi Editions et bien sûr à l'auteur Alexis Arend.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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L'auteur m'a facilement embarquée dans son histoire. J'ai été intriguée, passionnée, avide d'en savoir plus. On s'interroge, on cherche nous aussi des réponses.
Un beau matin au réveil, dans un village, les habitants constatent que la plupart de leurs proches ont disparu sans laisser aucune trace. Ils commencent par attendre une réapparition, mais les disparitions se poursuivent, alors un groupe se forme pour aller à la recherche d'un endroit où la "malédiction" n'a pas frappé.
Les personnages ? Très fouillés et bien décrits, on s'y attache, on ressent leur peine, leur désarroi, leurs doutes et leurs angoisses, mais leurs espoirs aussi. La plume est fluide et agréable.
Seul petit bémol qui me fait mettre une étoile en moins, certaines longueurs ont cassé le rythme du récit et c'est un peu dommage. J'ai néanmoins hâte de lire les autres ouvrages de cet auteur.
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Depuis que j'ai pu découvrir la plume de l'auteur suite à ma lecture de son roman « Josh », je n'ai eu de cesse d'avoir envie de découvrir tous ses autres romans. J'ai donc eu la chance de tous les lire, chaque lecture confirmant à chaque fois ma passion pour sa plume et pour ses histoires si originales. Il ne me manquait que son tout premier roman à mon actif, un roman bien différent des autres et en même temps, un roman qui montre déjà les prémices de cette plume exceptionnelle que j'apprécie tellement.

Il est vrai que j'ai peut-être été un tout petit peu moins emballée par ce roman, mais surtout parce qu'il est moins dans mes genres de lecture de prédilection, ce qui est plus le cas des suivants. Ici, il nous plonge face à un mystère effrayant : les gens disparaissent petit à petit de la planète Terre, comme ça, sans explication. Ils sont là et une seconde après, ils ne sont plus là, comme volatilisés. Que se passe-t-il vraiment ? Où ont-ils disparu ? Personne ne le sait, mais la panique gagne ceux qui sont encore là… Et il y a de quoi !

Difficile de savoir ce qui se passe vraiment, mais nous allons suivre des « survivants », du moins des non-disparus, et plonger dans leur quotidien face à ces disparitions qui ne font que se multiplier. C'est comme si toute vie était condamnée à disparaitre… Nous allons donc suivre Kyle dans son parcours et sa survie avec d'autres personnes qui n'ont pas encore disparues non plus, mais qui ont toutes perdues des proches.

Mais Kyle ne semble pas être une personne comme les autres, car un étrange vieil homme n'arrête pas de lui lancer des appels dans ses rêves pour qu'il se rende à un endroit précis. Il va donc tout faire pour atteindre ce lieu, même s'il ne sait pas exactement ce que c'est, ni où il est… Que cachent ces rêves et qui est donc Kyle ? A vous de le découvrir, mais sachez que l'auteur vous réserve bien des surprises !

Je dois dire que j'ai bien aimé les idées proposées et cette façon de nous mettre face à l'extinction de notre planète. C'est bien pensé et bien joué de la part de l'auteur. J'ai particulièrement aimé la partie finale, celle où nous basculons dans l'envers du décor dirons-nous. J'ai été fascinée par cette partie et j'aurais adoré y rester plus longtemps et qu'elle prenne plus de place. le début avec Kyle et les autres survivants était aussi très sympathique à suivre mais j'ai été moins subjuguée et j'aurais aimé qu'elle soit plus mouvementée.

Globalement, j'ai vraiment apprécié cette lecture et j'ai adoré le retournement de situation final, grande spécialité de l'auteur, et qui est extrêmement bien pensé ! En somme, dès son premier roman, la qualité de sa plume était bien là et j'ai hâte de découvrir de nouvelles histoires écrites de sa main.

En bref, si le thème n'était peut-être pas mon préféré, j'ai beaucoup apprécié mon voyage aux côtés de Kyle et les réflexions lancées par l'auteur.
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Ouais ouais.
A chacun son quart d'heure de gloire!
L'affirmation d'Andy Warhol semble avoir rattrapé les milieux littéraires ou plutôt ceux qui brûlent d'en faire partie.

Ma tante Elisabeth se plaisait à barbouiller des aquarelles qu'elle accrochait aux murs de son logis. A ma connaissance, jamais elle n'embarrassa personne avec ce qu'elle savait pertinemment médiocre.
Alexis Arend aurait du prendre exemple sur ma tante avant de nous asséner ce post-apo mièvre et convenu.
Il ne suffit pas d'ânonner un poussif road movie, dictionnaire de synonyme sous le bras et Google Maps à l'écran pour pondre un bon bouquin.

Au cinéma on appelle ça un nanar.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
"Kyle Jenkins noyait son regard dans l’interminable ascension d’un soleil livide qui culminait au zénith. Assis sur le banc, seul, en silence, sans un murmure, il avait pleuré la disparition de son enfant, longuement, intensément, comme une gigantesque plaie amère et glacée qui s’ouvrait en lui, le lacérait, le déchiquetait, le brûlait au fer rouge, l’inondait d’une vague insoutenable de douleur qui le transperçait dans toute sa chair mutilée, dans toute son âme meurtrie.

Il avait pleuré, puis séché ses larmes. Et encore pleuré, sans même sans rendre compte. C’était comme si tout son être se vrillait, vacillait, se fêlait et se disloquait à la seule pensée de son fils disparu là. C’était inconcevable, ça ne pouvait pas être vrai ! Ca ne pouvait pas s’être produit ! Et ce mal indicible qui le fustigeait en cet instant, jamais il n’aurait imaginé autant souffrir, jamais il n’aurait pu se figurer quelle terrible affliction, quel déchirement sans nom était la perte d’un enfant. Ses larmes devenaient acides, il murmurait pour lui-même des mots de sa voix cassée, comme pour se convaincre lui-même...

Kyle, prostré sur le vieux banc sous le pommier, les bras croisés sur ses genoux, jeta sa tête en arrière, et se mit tout à coup à hurler démesurément sa rage et sa peine, sa douleur et son impuissance à empêcher cette hérésie ! Il hurla jusqu’à ce que son cri lui lacère la poitrine, il hurla jusqu’à sentir un goût métallique lui monter dans la gorge et emplir sa bouche. Et même lorsque ce goût de sang eut imprégné sa bouche, il hurla encore jusqu’à ce que ses poumons crient grâce. Enfin, son cri effroyable s’éteignit peu à peu, et il laissa retomber sa tête en avant, le souffle coupé, et pleura une nouvelle fois.
Et il resta ainsi de longues, très longues heures encore, immobile, silencieux, comme une âme morte égarée parmi les ombres…"
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C’était presque l’été. La saison préférée de Jenna. Elle aimait tant la douceur de l’air en cette saison, pas encore les lourdes chaleurs brûlantes, plus tout à fait non plus la tiédeur incertaine du printemps. Juste une brise agréable, une fraîcheur vivifiante et un peu âpre. Kyle, affalé dans un fauteuil du salon, observait son fils allongé sur le sofa, dévorant une vieille bande dessinée dans laquelle des super-héros en collants moulants et costumes criards se trouvaient aux prises avec des abominations difformes tout droit sorties d’un nanar des années 50. Comme il lui ressemblait, mon Dieu ! Il n’y avait jamais prêté autant attention avant aujourd’hui, mais Matt avait réellement les mêmes traits que sa mère, et aussi cette pareille sérénité un peu candide qui se profilait sur leur visage lorsqu’ils étaient accaparés par quelque chose. Il revoyait Jenna à travers lui
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Quelques larmes se mirent à couler le long de ses joues, alors que ses dents enserraient toujours l’acier glacial du canon, et que sa langue goûtait cette âpreté métallique. Cette sensation lui fut tout à la fois désagréable et apaisante, car elle lui entrouvrait enfin les portes de sa délivrance. Il s’abandonnait peu à peu. Un seul petit geste à accomplir. Il lui suffisait de simplement presser ce petit morceau de métal qu’effleurait le bout de son pouce, et tout serait enfin fini. Appuyer maintenant, et quitter cet enfer de sable et d’abandon qui lui tendait les bras en grand, comme une dernière injure à son encontre. Appuyer. Appuyer sur cette foutue détente et s’en aller loin d’ici, lui aussi. Appuyer…
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Tout autour d’eux, un bien étrange spectacle était en train de se mettre en place, à la fois inquiétant et presque surréaliste. Plusieurs personnes les accostèrent en coup de vent, hagardes, agrippant leurs vêtements pour certains, le regard éperdu, en quête du moindre renseignement qui eût pu leur permettre de retrouver un disparu. Des individus se précipitaient hors de leur maison, s’agitaient en tous sens, se bousculaient, hors d’haleine, le visage tétanisé par l’angoisse, implorant désespérément le nom d’un proche, qui un enfant, qui une épouse ou un père.
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Souvent également se plaisait-il à rêver qu’un tout petit être vivant se dissimulât encore dans un recoin d’une maison, un chat que l’on aurait oublié, ou un chien trop vieux, trop malade pour valoir la peine que l’on s’intéressât à lui. Mais il n’y avait rien. Jamais. Pas même une misérable mouche. Il avait beau murmurer, implorer, supplier, hurler sa rage, pleurer sa douleur, jamais personne ne lui avait répondu, jamais aucune créature vivante ne l’avait approché depuis des jours et des jours…
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